Paroles de la chanson Fleur D'épines par Nana Mouskouri Ma mÚre qui m'a nourrie n'a jamais connu mon nom Ma mÚre qui m'a nourrie n'a jamais connu mon nom On m'appelle on m'appelle On m'appelle Fleur d'épines Fleur de roses c'est mon nom Tra la la la... Fleur d'épines Fleur de roses c'est un nom qui coûte cher Fleur d'épines Fleur de roses c'est un nom qui coûte cher Car il coûte car il coûte Car il coûte la moitié de la valeur de cent écus Tra la la la... Qu'est-ce donc cent écus quand on a l'honneur perdu Qu'est-ce donc cent écus quand on a l'honneur perdu Car l'honneur oui car l'honneur oui Car l'honneur est privilÚge des fillettes de quinze ans Tra la la la... Ne fais donc pas tant la fiÚre l'on t'a vue l'autre soir Ne fais donc pas tant la fiÚre l'on t'a vue l'autre soir L'on t'a vue oui l'on t'a vue oui L'on t'a vue l'autre soir un gros bourgeois auprÚs de toi Tra la la la... Ce n'était pas un bourgeois qui était auprÚs de moi Ce n'était pas un bourgeois qui était auprÚs de moi C'était l'ombre c'était l'ombre C'était l'ombre de la lune qui rÎdait dans la grand bois Tra la la la... Sélection des chansons du moment Les plus grands succÚs de Nana Mouskouri
Fleurd'Ă©pine 1er couplet{La mĂšre qui m'a nourrie N'a jamais connu mon nom, OhĂ© !} bisOn m'appelle, on m'appelle,On m'appelle fleur d'Ă©pine, fleur de roseC'eJevoudrais ĂȘtre un jour une fleur sans Ă©pines Que la brise taquine et qui ne sâen Ă©meut Attendant prĂšs du feu les chansons trĂšs cĂąlines Dâun gentil vagabond venu du « quand-il-pleut » Nous nous raconterions Entrevoixnues PoĂ©sie, symbolique du monde, les quatre Ă©lĂ©ments, contes, Ă©coute, accompagnement, musique Accueil; CatĂ©gories. autobiographique
Sur une idĂ©e de notre collĂšgue blogueuse Cancoillotte, voici ma version de ce que jâai nommĂ© La fleur de la rĂ©citation ». En 5 parties, elle permet de rappeler aux Ă©lĂšves tout ce sur quoi il sera Ă©valuĂ© et de lâĂ©valuer directement par un moyen visuel fort une fleur Ă colorier. Elle se divise donc en 5 pĂ©tales mĂ©morisation illustration copie posture expression Voici le fichier PDF Ă tĂ©lĂ©charger La fleur de la rĂ©citation â CE1 TĂ©lĂ©charger la version 2 avec la modification suggĂ©rĂ©e en commentaires par cat La fleur de la rĂ©citation â CE1 V2 Il comprend un aide-mĂ©moire collĂ© directement dans le cahier de devoirs ainsi que 9 fleurs individuelles par Ă©lĂšve. Celles-ci sont Ă dĂ©couper et coller au fur et Ă mesure des rĂ©citations de lâannĂ©e directement dans le cahier de poĂ©sie sur la page de la poĂ©sie. Sur le mĂȘme thĂšme Navigation de lâarticleFleurd'Ă©pine - par DorothĂ©e. Jump to. Sections of this page. Accessibility Help. Press alt + / to open this menu. Facebook . Email or phone: Password: Forgot account? Sign Up. See more of Comptines et chansons populaires on Facebook. Log In. or. Create new account. See more of Comptines et chansons populaires on Facebook. Log In. Forgot account? or. Create new
A Ah! les fraises et les framboises Ah! mais c'Ă©tait... Ah! si mon moine A la claire fontaine Alouette A qui l'p'tit coeur aprĂšs neuf heures Arbre est dans ses feuilles L' Au bois du rossignolet Au chant de l'alouette Au fond des campagnes AuprĂšs de ma blonde Aux marches du palais B Bal chez BoulĂ© Le Banqueroute La Barlinguette Bastringue La Beau casque Le Belle Rose du printemps Bienvenue dans ma demeure Biquette Blanche boiteuse La Bonhomme, bonhomme Bon vin m'endort Le 2 versions Bouteille La C Cabane La Cabane Ă sucre La Canayens sont un peu lĂ Les CantiniĂšre La Ăa va venir, dĂ©couragez-vous pas C'est Ă boire, mesdames C'est la belle Françoise C'est l'aviron C'est une habitude C'Ă©tait un p'tit oiseau Cerisier rose et pommier blanc Chanson des mensonges La Chanson du gars morfondu Chanson du cinquante sous Chevaliers de la table ronde Coeur ne vieillit pas Le Comm' ça Commençons la semaine Cotillon blanc Le CuisiniĂšre La Cycle du vin Le D Dans l'bon vieux temps Dans les prisons de Nantes Dans mon chemin, j'ai rencontrĂ© Dans tous les cantons Des mitaines pas d'pouce Diable est dans bricolle Le Diable est dans la ville Le Dondaine la ridaine E-F En passant par la Lorraine En passant par les Ă©pinettes En passant par Paris Version Bon vin En revenant de Rigaud En revenant des noces En roulant ma boule Envoyons d'l'avant nos gens Famille Latour Faut pas s'faire de bile Fleur d'Ă©pine Feuille d'Ă©rable La Filles d'aujourd'hui Les G-H Gai lon la, gai le rosier Gens du pays Grand-maman GrĂ©goire Harmonie du soir I-J Ivrogne L' J'ai tant dansĂ© Je cherche fortune Je m'en vais Ă l'Ă©curie Je me suis fait une maĂźtresse Je n'ai pas de barbe au menton Jonas dans la baleine K-L-M-N Madelon La Ma femme est morte MaĂźtre Pierre Mal de dents Le Marianne s'en va au moulin Marie-Calumet Marie-Madeleine Marie-Talon Marie-toi pas Nicolas Marjolaine M'en revenant de St-AndrĂ© Moines de Saint-Bernardin Les Moine Simon Le Mon cousin, ma cousine Mon merle Ne pleure pas Jeannette Nos vieilles maisons Nous remplirons nos verres O-P Oh! Zezing Zezang ZoĂ© On est canayen ParentĂ© La Partons, la mer est belle Perdriole La Perrine Ă©tait servante Petit avocat Le Petit cordonnier Le Petite jument La Petite vache noire La Petit mousse Le Petit sauvage Le Petits Latour Les Petits pieds Les Pinci Pincette Plantons la vigne Poule Ă Colin La Pour boire, il faut vendre Prendre un verr' de biĂšre mon minou Q-R-S Quand j'Ă©tais chez mon pĂšre Quand le soleil dit bonjour Quand on s'aime bien tous les deux Que cĂ© que j'mettrai pas Qu'il fait bon Rabats donc ta patte Raftmans Les Rame, rame donc Rapide blanc Le Retour Ă la terre Sauvage du Nord Le Simone, ĂŽ ma Simone Si tous les garçons du monde Son voile qui volait Souliers de ma mignonne Les Souvenir d'un vieillard Sur la grande cĂŽte elle est montĂ©e Sur la montagne du loup Sur la route de Berthier T-U Temps des fĂȘtes Le Temps des fĂȘtes est arrivĂ© Le Temps du Jour de l'An Le Temps du muguet Le Tire mon billet Trinque l'amourette Tu danses bien Madeleine Une barbiĂšre Un Canadien errant Un coin du ciel Un petit cordonnier Un pied mariton V-W-X-Y-Z VeillĂ©e rustique Vie d'un homme La Vieux garçon Le Vive la canadienne Vive la libertĂ© V'lĂ l'bon vent Voulez-vous danser grand-mĂšre Whoa Ferlantine Y a ben du changement Y mouillera pus pantoute Youppe! Youppe! sur la riviĂšre Zinguezon zin zon La
Fleurd'Epine, Fleur de Rose Partition gratuite La partition « Fleur d'Epine, Fleur de Rose » Les versions disponibles ci-dessous : Chant 2 voix 3 voix 4 voix SATB Partition pour pianoFleurd'épine - 1 interprétation. Titre. Album. Playlist. Fleur d'épine. Chansons de France (101 French Old Songs) Premium. 0,99 ⏠voir les 23 interprétations de "Fleur d'épine" par 11 artistes. Tous les titres de MichÚle Bernard. affichage : alphabétique; les + récents; les + populaires Le kaki et le kiwi Toc, toc, toc Ne ferme pas les yeux Le duc de gourmandise J'aime l'ùne
Mon ultime recueil de chants et de poĂ©sie PoĂ©sie Couverture souple284 pages ISBN 9782322161591Ăditeur Books on DemandDate de parution français Impression couleurs non 11,99 ⏠disponible dĂšs maintenant Votre propre livre !Devenez auteur avec BoD et vendez votre livre et votre ebook en savoir plus Tout le monde aime les fleurs, tout le monde hait les Ă©pines. Cela dit, toute vie est faite des unes et des autres, pas moyen d'y Ă©chapper. Le recueil que vous avez en main est une compilation corrigĂ©e, bonifiĂ©e, complĂšte et dĂ©finitive de toutes les fleurs et de toutes les Ă©pines que l'auteur a publiĂ©es dans ses trois opuscules prĂ©cĂ©dents. Venez vous promener dans ce jardin de fleurs, venez humer les multiples fragrances qui y Ă©manent et cueillir celles qui vous plaisent. Mais attention Ă ne pas vous piquer les doigts, certaines fleurs, mĂȘme parmi les plus belles et les plus odorantes, sont gardĂ©es par mille Ă©pines! La rose est une vie... Luc A. GrangerLuc A. Granger est nĂ© le 18 septembre 1952 Ă Drummondville, province de QuĂ©bec, Canada. EntrĂ© dans la fonction publique fĂ©dĂ©rale en novembre 1980, il a pris sa retraite en dĂ©cembre 2010. Depuis, il consacre une partie de ses temps libres Ă l'Ă©criture et Ă la musique. L'auteur a dĂ©jĂ publiĂ©, aux Ă©ditions BoD, trois recueils de chants et de poĂ©sie plus un livre qui contient toutes les fleurs et les Ă©pines» de ces trois opuscules. Il a aussi publiĂ© aux Ăditions du Ch'min Hemming, deux cahiers de chansons originales, paroles et musique. RĂ©digez votre propre commentaireMerci de vous connecter ici Ă votre compte client pour laisser un avis.Peoplenamed Fleur Ăpine. Find your friends on Facebook. Log in or sign up for Facebook to connect with friends, family and people you know. Log In. or. Sign Up. Fleur Epine. See Photos. Fleur Ăpine. See Photos . Fleur Epine. See Photos
Ma mĂšre qui m'a nourrie n'a jamais connu mon nom bis On m'appelle, on m'appelle On m'appelle fleur d'Ă©pine, fleur de rose c'est mon nom Refrain Tra la la la la la la Tra la la la la la la Tra la la la la la la La la la la la la la Fleur d'Ă©pine, fleur de rose, c'est un nom qui coĂ»te cher bis Car il coĂ»te car il coĂ»te Car il coĂ»te double prix de la valeur de cent Ă©cus Ne fait donc pas tant ta fiĂšre, on t'a vue hier au soir, bis On t'a vue, on tâa vue On tâa vue hier au soir un gros bourgeois auprĂšs de toi Ce n'Ă©tait pas un bourgeois, qui Ă©tait auprĂšs de moi bis C'Ă©tait l'ombre, câĂ©tait lâombre C'Ă©tait l'ombre de la lune qui rodait autour de moi
A M. Denis Martin, Madawaska Maine, Ătats-Unis. 1946 Recueillie en dĂ©cembre 1946. MĂ©lodie notĂ©e par le chanteur lui-mĂȘme. MĂLODIE 26-A 1. - Rossignol du vert bocage, tu te dis le roi dâamour !Va-t-en porter cette lettreA ma charmante maĂźtresse,Sur son lit couvert de fleurs. 2. - Lâoiseau a pris cette lettre, au chĂąteau du roi sâen va,A la porte de la belle,Compose une chanson nouvelle,Or, la belle se rĂ©veilla. 3. - Qui sont-ils, ces mauvais anges, qui font des chansons sur moi ?- Ce sont vos amants, la belle,Que vous croyez si fidĂšles,Qui font des chansons sur vous ! 4. - Laissez jaser, laissez dire, laissez jaser qui voudra !Je nâai point de jalousie,Jâaimerai qui mâaime, qui mâaime,Jâaimerai qui mâaimera. 5. - Je mâen vais partir dimanche, je nâemporte rien de toi !Laissez-moi pour souvenanceUn billet dâassurance,Bellâ, jâme souviendrai de toi. 6. - Que veux-tu que je te donne, ne tâai-jâ pas assez donnĂ© ?Je tâai donnĂ© une rose,La plus belle de mes rosesQue jâavais dans mon rosier ! 7. - Belle rose, belle rose, tu me coĂ»tâ cher aujourdâhui !Tu me coĂ»târas double double,Double double, cent fois double,La somme de cent Ă©cus. 8. - Cent Ă©cus nâest pas grandâchose, mon honneur est encore plus !Mon honneur, mon avantage,Tu as eu mon cĆur en gage,A prĂ©sent tu ris de moi ! B Mme JosĂ©phine Roach, Plateau Inverness, 1946 CopiĂ©e dâun cahier en septembre 1946. 1961 MĂ©lodie enregistrĂ©e en 1961. MĂLODIE 26-B 1. - Rossignol du vert bocage, toi qui es le roi dâamour !Va donc porter une lettreA ma charmante Lisette,Sur son lit couvert de fleurs. 2. - Rossignol a pris la lettre, dans son bec il lâemporta,Sur les genoux de la belle,Compose unâ chanson nouvelle,La belle se rĂ©veillit. 3. - Quellâ sont ces mĂ©chantes langues qui sur moi font des chansons ?- Ce sont vos amants, la belle,Que vous croyez si fidĂšles,Qui sur vous font des chansons ! 4. - Laissez dire, laissez faire, laissez parler qui voudra !Câest un point de jalousie,Qui durâra toute la vie,Jâaimerai qui mâaimera. 5. - Je mâen vais partir dimanche, je nâemporte rien de vous !Donnez-moi pour assuranceUn bouquet de souvenance,Je me souviendrai de vous. 6. - Un bouquet de souvenance, je tâen ai dĂ©jĂ donnĂ© !Je tâai donnĂ© une rose,La plus belle de mes roses,Qui fleurit dans mon rosier ! 7. - Belle rosâ, tant joliâ rose, tu me lâas bien cher venduâ !Ellâ mâa coĂ»tĂ© double double,La valeur de cent fois double,La valeur de cent Ă©cus ! 8. - Cent Ă©cus nâest pas grandâchose, mon honneur est encore plus !Mon honneur, mon avantage,Grand Dieu ! câest-iâ pas dommageDe voir mon honneur perdu ! C Mme Melvina Landry, Caraquet Gloucester, 1946 CopiĂ©e dâun cahier en juillet 1946. 1961 Couplets 4 et 7 enregistrĂ©s en 1961. MĂLODIE 26-C 1. - Rossignol du vert bocage, toi qui es le roi dâamour !Va donc porter une lettreA ma charmante Lisette,Sur son lit couvert de fleurs. 2. - Rossignol a pris la lettre, dans son bec il lâemporta,Sur les genoux de la belle,Compose unâ chanson nouvelle,La belle se rĂ©veilla. 3. - Quellâ sont ces mĂ©chantes langues qui sur moi font des chansons ?- Ce sont vos amants, la belle,Que vous croyez si fidĂšles,Qui sur vous composâ des chansons ! 4. - Laissez dire, laissez faire, laissez parler qui voudra !Câest dâun point de jalousie,Jâaimerai toute ma vie,Jâaimerai qui mâaimera. 5. - Je mâen vais partir dimanche, je nâemporte rien de vous !Donnez-moi pour assuranceUn bouquet de souvenance,Je me souviendrai de vous. 6. - Un bouquet de souvenance, je tâen ai dĂ©jĂ donnĂ© !Je tâai donnĂ© une rose,La plus belle de mes roses,Qui fleurit dans mon rosier ! 7. - Belle rosâ, tant joliâ rose, tu me lâas bien cher venduâ !Ellâ mâa coĂ»tĂ© double double,La valeur de cent fois double,La valeur de cent Ă©cus ! 8. - Cent Ă©cus nâest pas grandâchose, mon honneur est encore plus !Mon honneur, mon avantage,Grand Dieu ! câest-iâ pas dommageDe voir son honneur perdu ! D Mlle Luce-Ăthel Roche, ChĂ©ticamp Inverness, 1946 CopiĂ©e dâun cahier en septembre 1946. 1961 MĂ©lodie enregistrĂ©e en 1961 de Mlle Roche, devenue Mme Alex Aucoin. MĂLODIE 26-D 1. - Rossignol du vert bocage, toi qui vois les amoureux,Emporte-moi une lettreA ma tant joliâ maĂźtresse,Sur mon lit couvert de fleurs. 2. - Rossignol a pris la lettre, au jardin dâamour sâen va,Droit au chĂąteau de la belle,Chante une chanson nouvelle,Et la bellâ se rĂ©veilla. 3. - DâoĂč viennâ ces mĂ©chantes langues qui sur moi font des chansons ?- Ah ! câest votre amant, la belle,Que vous croyez si fidĂšle,Qui sur vous fait des chansons ! 4. - Laissez parler, laissez dire, laissez parler qui voudra !En dĂ©pit des jalousies,Jâaimerai toute ma vie,Jâaimerai qui mâaimera. 5. - Je mâen vais partir dimanche, bellâ, quâavez-vous Ă donner ?Donnez-moi pour assuranceUn doux baiser de quittance,Je me souviendrai de toi. 6. - Ma si bellâ et joliâ rose, toi qui mâas coĂ»tĂ© si cher !Tu mâas coĂ»tĂ© double double,Tu mâas coĂ»tĂ© cent fois double,La valeur de cent Ă©cus ! 7. - Cent Ă©cus câest peu de chose, mon honneur est encore plus !Mon honneur, mon hĂ©ritage !Ne reviens pas davantage,Je me souviendrai de toi. E Mme Xavier Martin, Sainte-Anne Madawaska, 1946 Recueillie en juin 1946, Disque XIII â B â 2. MĂLODIE 26-E 1. - Rossignol du vert bocage, quâes le roi des amoureux,Va-tâen trouver ma maĂźtresse,Tu la trouveras peut-ĂȘtreSur son lit, baignant de pleurs. 2. - Rossignol a pris la lettre, au chĂąteau du rouĂ© sâen fut,Aux genoux de la belle,Composâ unâ chanson nouvelle,Que la bellâ sâest rĂ©veillĂ©â. 3. - Qui sont ces mĂ©chantes langues qui faisent des chansons sur mouĂ© ?- Ce sont vos amants, la belle,Qui vous trouvent si fidĂšle,Câsont dâvos amants du temps passĂ©. 4. -............................................, laissez jaser qui voudra !Câest un point de jalousârieQuâils ont y-eu toute la vie,Jâaimerai qui mâaimera. 5. - Je mâen vas partir dimanche, bellâ jâemporte rien de vous !Donnez-moi pour partanceUn bouquet de souvenance,En souvenir de vous. 6. - Que veux-tu que je te donne, ne tâai-je pas assez donnĂ© ?Je tâai donnĂ© une rose,La plus belle et la plus hauteQuâil y-a pas dans mon rosier ! 7. - Ce nâĂ©tait quâune, et pas grandâchose, mon honneur est encor plus !Mon honneur, mon hĂ©ritage !TouĂ©, tâas y-eu mon cĆur en gage,Beau galant, tâes dĂ©jĂ pardu. F Mme Alec Gaudet, Notre-Dame Kent, 1946 Texte pris sous dictĂ©e en octobre 1946. 1961 Mme Gaudet Ă©tant dĂ©cĂ©dĂ©e, la mĂ©lodie a Ă©tĂ© enregistrĂ©e par son fils, M. Ernest Gaudet qui lâavait entendue chanter par sa mĂšre. MĂLODIE 26-F 1. - Rossignol du vert bocage, toi qui es le roi dâamour !Va donc porter cette lettreA ma charmante Lisette,Sur son lit couvert de fleurs. 2. - Rossignol a pris la lettre, dans son bec il lâemporta,Sur les genoux de la belle,Compose unâ chanson nouvelle,Alors la bellâ sârĂ©veilla. 3. - Quellâ sont ces mĂ©chantes langues qui font ces chansons pour moi ?- Ce sont vos amants, la belle,Que vous croyez si fidĂšles,Qui font ces chansons sur vous ! 4. - Laissez dire, laissez faire, laissez parler qui voudra !Câest un point de jalousie,Qui durera toute la vie,Jâaimerai qui mâaimera. 5. - Je mâen vais partir dimanche, je nâemporte rien de vous !Donnez-moi pour assuranceUn bouquet de souvenance,Je me souviendrai de vous. 6. - Un bouquet de souvenance, je tâen ai dĂ©jĂ donnĂ© !Je tâai donnĂ© une rose,La plus belle de mes roses,Qui fleurit dans mon rosier ! 7. - Belle rosâ, tant joliâ rose, tu me lâas bien cher venduâ !Ellâ mâa coĂ»tĂ© double double,La valeur de cent fois double,La valeur de cent Ă©cus ! 8. - Cent Ă©cus nâest pas grandâchose, mon honneur est encor plus !Mon honneur, mon avantage,Grand Dieu ! câest-iâ pas dommageDe voir mon honneur perdu ! G Mme Olivier Mills, Moncton Westmorland, 1946 Texte pris sous dictĂ©e en novembre 1946. 1961 Le couplet 3 a Ă©tĂ© enregistrĂ© en 1961, il ne figurait pas dans la version de 1946. MĂLODIE 26-G 1. - Rossignolet sauvage........................................Va donc porter une lettreA ma charmante Lisette,Sur son lit couvert de fleurs. 2. - Lârossignol a pris la lettre, droit au chĂąteau sâen est allĂ©,Au chĂąteau de la belle,Compose unâ chanson nouvelle,Et lĂ , la bellâ sârĂ©veilla. 3. - Laissez parler, laissez dire, laissez parler qui voudra !Ce sont vos amants, la belle,Ceussâ que vous croyez si fidĂšles,Qui font des chansons sur vous ! 4. - Bellâ, jâirai tây voir dimanche, jâemporte rien de toi !- Emporte-moi donc la rose,La plus belle de ces rosesQuâil y-avait dans votâ rosier. 5. - Belle rosâ, tant joliâ rose, tu mây coĂ»tâ cher aujourdâhui !Tu mây coutes double double,Double double, cent fois double,La valeur de cent Ă©cus ! 6. - Cent Ă©cus nâest pas grandâchose, mon honneur est cent fois plus !Mon honneur, mon avantage,Grand Dieu ! câest-iâ pas dommage,Mon honneur, moi jâen ai plus ! H M. JĂ©rĂŽme Bujold, Saint-Jules-de-Maria Bonaventure, P. Q. 1946 Texte pris sous dictĂ©e en dĂ©cembre 1946, mĂ©lodie notĂ©e par une personne de lâentourage du chanteur. MĂLODIE 26-H 1. - Rossignolet sauvage, rossignol des amoureux,Veux-tu mâemporter une lettreA ma charmante maĂźtresse,Sur son lit couvert de fleurs ? 2. - Lâoiseau a pris la lettre, au chĂąteau dâamour sâenfuit,Il sâassit Ă la fenĂȘtre,Compose une chansonnette,Et la bellâ sây rĂ©veillit. 3. - Quâest-ce que jâentends, dit-elle, quâest-ce que jâentends chanter ?- Ce sont vos amants, la belle,Que vous croyez si fidĂšles,Qui vous composâ en chansons ! 4. - Laissez faire, laissez dire, laissez parler qui voudra !Cânâest quâun point de jalousie,Jâaimerai toute ma vie,Jâaimerai qui mâaimera. I M. Vital Voisin, Saint-Basile Madawaska, 1961 MĂ©lodie enregistrĂ©e en 1961. MĂLODIE 26-I 1. - Rossignol du vert bocage, toi qui es le roi des amants,Câest dâemporter une lettreA ma charmante maĂźtresseSur son lit couvert de fleurs. Coupe strophique Toutes ces versions sont en couplets de quatre vers dont le premier comporte 14 pieds, avec cĂ©sure fĂ©minine au septiĂšme. La coupe sâĂ©tablit donc ainsi 147f-7m1-7f1-7f1-7m1 1 On peut dire quâil sâagit dâassonances. Cependant, tous les autres couplets prĂ©sentent, au mĂȘme end ... Des rimes comme amour » et fleurs » A, B, C, F, amoureux » et fleurs » D, H ou pleurs » E sont peut-ĂȘtre une survivance de lâancienne prononciation française1. [Coupe indexĂ©e 5 â FMFFM â 77777.] ParallĂšles [Catalogues Laforte, II, Coirault, 407.] FRANCE PICARDIE Carnoy, 339. LORRAINE & VOSGES Rolland, Faune pop., II, 278. BRESSE & FRANCHE-COMTĂ Les Ch. de Fr., XIX, 433. BRESSE Guillon, 423. Tiersot, MĂ©l. pop., I, 29. JURA Grospierre, Mss Coirault. NORMANDIE Pays de Caux Mss PoĂ©s. Pop. Fr., V, Seine-InfĂ©rieureMss PoĂ©s. Pop. Fr., IV, 312. BRETAGNE Lorient Rolland, Faune pop., II, 275. ; Ch. pop., I, chanson XXX, Les Ch. de Fr., VI, 126. POITOU Deux-SĂšvres Mss Coirault, 2 versions. BAS-POITOU, AUNIS, SAINTONGE Bujeaud, I, 238. SAINTONGE Rolland, Faune pop., II,279. BERRY, Barbillat et Touraine, IV, disque FOREZ & VELAY Mss Smith, IV, 263; XV, 170. DAUPHINĂ Gauthier-Villars, Dauph., Diois Tiersot, 266. SAVOIE Servettaz, 117. GUYENNE Comminges Poueigh, I, 350. Sans loc. Ms Duchambge. CANADA Barbeau, Alouette, 101, 2 versions Coll. Barbeau, disques enr. 2 244 ; 553. ACADIE Coll. Le Blanc, ĂvangĂ©line, 6/VII/1939, 4 GaspĂ©sie acadienne Coll. Barbeau, enr. 3492. Commentaire 2 Chansonnier du Roi de Navarre. xiiie siĂšcle, chanson n°12. 3 Lâexcellence des chansons les plus joyeuses et rĂ©crĂ©atives composĂ©es de ce temps, Lyon, Rigaud. 158 ... 4 Quatorze belles chansons, 1525 ? ; rĂ©impression Percheron, chanson n°2. 5 HuitiĂšme livre de chansons Ă quatre parties, Anvers, Susato, 1545. 6 HuitiĂšme livre de chansons, Paris, Attaingnant, chanson n°208. 7 Recueil de toutes sortes de chansons, Lyon, Poncet, 1555. 1Le rossignol a Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ© dans bien des littĂ©ratures. Il est toutefois Ă©mouvant de retrouver son nom au Canada, oĂč cet oiseau nâexiste pas... sauf dans le folklore ! Les chansons populaires sont nombreuses qui, comme ici, lâappellent le roi dâamour », le roi des amoureux », rossignolet sauvage », rossignol des amoureux », rossignol du vert bocage ». Dâautres disent beau rossignol sauvage », messager des amants », rossignolet du bois », le doux rossignolet ». DĂ©jĂ le Moyen Age, en France, parle de la douce voix du rossignol sauvage »2. La chanson traditionnelle a hĂ©ritĂ© ces appellations poĂ©tiques de la chanson littĂ©raire, et presque mot pour mot. Des chansons du xvie siĂšcle disent Rossignol des bois sauvages »3, Rossignol du bois joly »4, Rossignolet qui chantes au vert bois »5, Va, Rossignol, amoureux messager... »6. Plus proche encore de notre chanson populaire Rossignolet du boys / Qui chantes sur lâherbette / Sois messagier pour moy / Et me porte une lettre / A mâamye par amours / Dont tant je la regrette »7. 8 La ComĂ©die des chansons, Paris, 1640. p. 141. 9 Sâensuyt plusieurs chansons nouvelles et fort joyeuses, Paris, Lotrian, 1543, pp. 10 et 11 deux ch ... 10 Chansons mises en musique, Paris, Attaingnant, Laissez passer, laissez dire, laissez parle ... 2Un recueil imprimĂ© au xviie siĂšcle formule ainsi le mĂȘme message Rossignolet du bois, messager dâamourette / Va tâen trouver ma mie et my porte une lettre / Tu la trouveras seulette / En son lit Ă dormir »8. Un recueil plus vieux dâun siĂšcle dit Rossignolet sauvage, prince des amoureux, / Je te pry quâil te plaise, de bon cueur gracieux / Va me faire ung message a la belle a la fleur »9. Et un recueil encore plus ancien Rossignolet qui au boys chante / Va tâen a Rouen vitement / Passe par devant lâhuys ma mye / Si luy dorras allegement / Et laissez parler laissez dire / Et laissez parler qui vouldra / Tout en despit de jalousie / Si aymeray qui mâaymera »10. 11 Le vert bocage » figure dĂ©jĂ dans des vers du Moyen Age Cf. BĂ©dier, Revue des Deux Mondes, 15/0 ... 3Il y a beaucoup dâanalogies entre ces quatre derniĂšres chansons et la chanson populaire. La lettre portĂ©e par le rossignol Ă la belle, Ă la fleur » est comparable Ă celle quâil porte Ă la belle sur son lit couvert de fleurs ». Les derniers vers de la chanson de 1536 figurent presque mot pour mot dans nos versions de tradition orale ; ils constituent Ă©galement un refrain de chant 12 Recueilli Ă Pubnico-Ouest Yarmouth, en octobre 1946. 4Notre chanson traditionnelle prĂ©sente, sur sa fin, des couplets qui lui sont communs avec une autre chanson dâamour dont lâhĂ©roĂŻne sâappelle Fleur dâĂpine, Fleur de fille, Fleur de lis, Fleur de rose, Blanche rose... Les versions de Lorient et du Berry citĂ©es dans nos parallĂšles prĂ©sentent les mĂȘmes interfĂ©rences. Voici deux couplets extraits dâune version acadienne de cette seconde chanson 12 - Blanche rose, oui câest mon nom,câest un nom bien cher me lâa, on me lâa,on me lâa vendu sans douteLa valeur de cent Ă©cus. - Cent Ă©cus, câest bien peu dâchose,au prix de câque jâai perdu !Jâai perdu, jâai perdu lâamitiĂ©de ma maĂźtresse,Et Ă prĂ©sent, je nâen ai plus !
Parcoureznotre sélection de fleurs de rose épine : vous y trouverez les meilleures piÚces uniques ou personnalisées de nos boutiques.{x2} Ma mÚre qui m'a nourrie N'a jamais connu mon nom, ohé Car m'appelle {x3} Fleur d'épine fleur de rose C'est mon nom. {x2} Tra la la la la la la la Tra la la la la la la la Tra la la la la la la la La la la la la la la la {x2} Fleur d'épine fleur de rose C'est un nom qui coûte cher, ohé Car il coûte {x3} La moitié de la valeur De cent écus. {x2} Tra la la la la la la la Tra la la la la la la la Tra la la la la la la la La la la la la la la la Qu'est-ce que c'est que cent écus Quand on a l'honneur perdu, ohé Car l'honneur Est privilÚge des fillettes De quinze ans Ne fait donc pas tant la fiÚre L'on t'a vue hier au soir, ohé L'on t'a vue Hier au soir un gros bourgeois AuprÚs de toi Ce n'était pas un bourgeois Qui était auprÚs de moi, ohé C'était l'ombre C'était l'ombre de la lune Qui jouait autour de moi.
romantiquechanson amour musique bonite fleur cĆur couple rose romance mariage beautĂ© doux tendre passion 720x1454px kocaelispor, arabe, izmit, kocaeli, romantique, scĂšnes, chanson, orageux, la tour, mĂ©tĂ©o, hiver, fond d'Ă©cran du tĂ©lĂ©phone Ăâ°tymologie Ăâ°GLANTIER, subst. masc. Ăâ°tymol. et Hist. [Fin du xie s. aiglantier Raschi Blondh., p. 3 nð14] ; ca 1100 eglenter Chanson de Roland, Ă©d. J. BĂ©dier, 114. DĂ©r. de l'a. fr. aiglant Ă Ă©glantier Ă» 1er tiers du xiiie s. [Audefroy le Bastard] ds issu d'un lat. vulg. *aquilentum, dĂ©r. irrĂ©g. de aculeus Ă Ă©pine, piquant Ă» peut-ĂÂȘtre neutre substantivĂ© d'un adj. signifiant Ă muni d'Ă©pines Ă», cf. piscilentus Ă poissonneux Ă», spinulentus Ă Ă©pineux Ă», suff. -ier* sur le modĂšle des noms d'arbres rĂ©guliĂšrement dĂ©r. de noms de fruits type pomme/pommier ; cf., de formation analogue Ă Ă©glantier et postĂ©rieurs, coudrier, genĂ©vrier, aussi la dĂ©finition du nom pour amorcer la rĂ©flexion noms Rosa canina ; Rose des chiens ; Rosier des haies ; Rosier sauvage ;**Botanique *Fleurs de Bach D'aprĂšs Les Douze "GuĂ©risseurs" et autres remĂšdes 1Ăšre Ă©dition 1941, traduction française Centre Bach 2011 du Dr Edward Bach "Ceux qui sans raison apparemment suffisante se rĂ©signent Ă tout ce qui arrive et glissent simplement Ă travers la vie, la prenant comme elle est, sans aucun effort pour amĂ©liorer les choses et trouver de la joie. Ils se sont rendus Ă la bataille de la vie sans se plaindre."* * Selon Mechthild Scheffer, auteure du coffret de cartes Les Fleurs du Dr Bach, le chemin de l'harmonie psychique 1997, traduction française MĂ©dicis-Entrelacs, 2001, la fleur de l'Ă©glantier est "la fleur de la joie de vivre" qui nous guide dans le processus de transformation "de la totale rĂ©signation... vers la motivation intĂ©rieure". Message de la carte Quelle est la vĂ©ritĂ© que je dois mieux comprendre ? Tout comme la nature a son hiver, la vie terrestre a ses phases d'activitĂ© "ne sommeil" afin que de nouvelles forces puissent se constituer Ă l'intĂ©rieur. Cependant, il convient de ne pas s'enliser dans ce type de ressenti Ă©motionnel. C'est notre guide intĂ©rieur qui dĂ©cide de notre retrait total de la vie ou seulement d'un domaine particulier de notre existence. Aussi longtemps que nous vivons, nous avons une tĂÂąche Ă est la dĂ©cision qui pourra me reconnecter avec mon Guide intĂ©rieur ? Je me dĂ©cide Ă reprendre part Ă la vie. Je dis oui Ă la vie, je me redonne Ă la signes me permettent de voir que mon potentiel positif de Wild Rose s'accroĂt On se surprend Ă penser "J'ai passĂ© une trĂšs bonne journĂ©e" ou "cela me fait plaisir" ou encore "la vie est belle". Ăâ°tat d'ĂÂąme nĂ©gatif DĂ©sintĂ©rĂÂȘt - DĂ©motivation Totalement apathique, sans le moindre intĂ©rĂÂȘt pour quoi que ce soit, on a intĂ©rieurement capitulĂ©.** ** Roger Tanguy-Derrien, auteur de Rudolph Steiner et Edward Bach sur les traces du savoir druidique... L'Alpha L'OmĂ©ga Ăâ°ditions, 1998 s'inspire du savoir ancestral pour "rĂ©capituler de la maniĂšre la plus musclĂ©e les informations sur les Ă©lixirs" Cet Ă©lixir s'adresse Ă la personne rĂ©signĂ©e, apathique, fataliste, lasse, qui capitule devant l'effort, qui juge tout inintĂ©ressant, qui manque d'intĂ©rĂÂȘt et de vitalitĂ© pour la vie. Son ton de voix est monocorde et tout cela fait un compagnon ennuyeux pour ses voisins. Cette personne a besoin de l'aide de l'Ăâ°glantier qui aime une terre pauvre, qui est sans cesse dĂ©truit par le gel de l'hiver, par le feu de l'Ă©tĂ©, par les dents des animaux. Cette immense vitalitĂ© est due Ă la richesse de ses composants des tanins, de l'anthocyane, la silice, des vitamines A et C, etc. Cet Ă©lixir est particuliĂšrement recommandĂ© pour les diarrhĂ©es, les saignements internes, le diabĂšte, les calculs rĂ©naux, l'insuffisance urinaire. La prise de cet Ă©lixir a pour rĂ©sultat d'attirer Ă soi non seulement la bonne santĂ©, mais encore le contentement, l'omniprĂ©sence, les bons amis et tout ce qui donne du piment Ă la vie. Mots-clĂ©s longtemps, les alchimistes du Moyen-Ăâge ont comparĂ© l'ĂÂąme Ă un aigle qu'on retrouve encore sur le drapeau de certains pays Allemagne.... Donc utilisez l'Egle entier en Ă©lixir bien sĂ»r pour chasser la lassitude qui atteint votre ĂÂąme. Notons encore le mot glant dans Ă©glantier que nous rapprocherons de glandes du systĂšme endocrinien pour lequel cette plante apporte beaucoup de bien-ĂÂȘtre.**Symbolisme Louise Cortambert et Louis-AimĂ©. Martin, auteurs de Le langage des fleurs. SociĂ©tĂ© belge de librairie, 1842 Ă©voquent rapidement le symbolisme de l'Ă©glantier Ăâ°GLANTIER - POĂâ°SIE. L'Ăâ°glantine est la fleur des poĂtes ; dans les jeux floraux elle est le prix d'une piĂšce qui doit cĂ©lĂ©brer les charmes de l'Ă©tude et ceux de lĂąâŹâąĂ©loquence. Dans Les Fleurs naturelles traiteĂ sur l'art de composer les couronnes, les parures, les bouquets, etc., de tous genres pour bals et soireĂÂes suivi du langage des fleurs Auto-Ă©dition, Paris, 1847 Jules Lachaume Ă©tablit les correspondances entre les fleurs et les sentiments humains Ăâ°glantine - PoĂ©sie. Ses Ă©pines sont lĂąâŹâąemblĂšme des difficultĂ©s que doit surmonter le poĂšte; et ses Heurs, Ă lĂąâŹâąodeur si suave, au rose si tendre et si pur, lĂąâŹâąemblĂšme de la sublimitĂ© de la langue des dieux. Une Ă©glantine d'or est le prix de poĂ©sie que donne lĂąâŹâąAcadĂ©mie des jeux floraux Ă Toulouse.** Dans son TraitĂ© du langage symbolique, emblĂ©matique et religieux des Fleurs Paris, 1855, l'abbĂ© Casimir Magnat propose une version catholique des Ă©quivalences symboliques entre plantes et sentiments Ăâ°GLANTINE - AMOUR FILIAL. L'homme qui honore sa mĂšre est comme celui qui s'amasse un trĂ©sor. Celui qui honore son pĂšre sera lui-mĂÂȘme comblĂ© de joie dans ses enfants et Dieu prĂÂȘtera l'oreille Ă sa priĂšre ...... L'homme qui abandonne son pĂšre se voue Ă l'ignominie , et celui qui excite la colĂšre de sa mĂšre encourt la malĂ©diction du Seigneur. EcclĂ©siaste. III, 5, 6, 18. - Ne dĂ©daignez pas votre pĂšre et votre mĂšre lorsque vous siĂ©gerez parmi les grands. EcclĂ©siaste. - XXIII, 18. Dans certaines contrĂ©es de la France et particuliĂšrement en Lorraine , la rose Ă©glantine est le sujet d'une poĂ©tique lĂ©gende que nous nous plaisons Ă reproduire ici Une jeune fille venait de mourir ; son ĂÂąme errait autour de la demeure paternelle ; elle ne pouvait se dĂ©cider Ă quitter mĂÂȘme pour le ciel, les champs et les riants bocages qu'elle avait tant aimĂ©s. TouchĂ© des regrets de cette ĂÂąme si pure, son ange gardien lui apparĂ»t, heureux de combler ses dĂ©sirs, et lui demanda en quelle fleur elle voulait ĂÂȘtre transformĂ©e. Choisis, lui dit -il, tu habiteras les jardins, les bois ou la prairie ; et passant en revue toutes les fleurs de la contrĂ©e Ă Veux-tu ĂÂȘtre une tulipe ? ĂąâŹâNon ; lui dit -elle, car la tulipe est sans parfum. Un lys ? ĂąâŹâ Il s'Ă©lĂšve trop au-dessus des autres fleurs. Une brillante rose ? ĂąâŹâ Non, non, reprit soudainement la jeune fille, et, s'il m'Ă©tait permis de choisir, je voudrais ĂÂȘtre une simple Ă©glantine. Quoi! lui dit l'ange Ă©tonnĂ©, tu choisis une fleur sauvage, qui nait dans les buissons, vit et meurt sans ĂÂȘtre admirĂ©e ? - Soit, dit la jeune fille, je vivrai inconnue, mais j'ornerai la haie de l'enclos qui borde la maison de mon pĂšre ; mon parfum embaumera l'air qu'il respire et mes douces couleurs caresseront ses yeux ; chaque soir j'entendrai sa voix ; et je serai l'emblĂšme du seul amour que le temps et l'absence ne dĂ©truisent pas. Ă» DE L'Ăâ°GLANTIER. La Rose Ă©glantine commence Ă fleurir dans les premiers jours du mois de mai, mois, sans contredit, le plus beau et le plus dĂ©licieux de l'annĂ©e. Si donc nous voulons assister au brillant Ă©panouissement de la reine des fleurs, supposons que nous sommes au milieu de ces beaux jours. ĂąâŹâToute la nature a pris alors une parure nouvelle ; les fleurs se multiplient dans la campagne, et , pour quelques-unes dont les graines mĂ»rissent dĂ©jĂ Ă l'ombre des guirlandes, et dans une atmosphĂšre toute parfumĂ©e combien de plantes ouvrent Ă peine leur dĂ©licate corolle et ne se rĂ©pandent encore qu'avec timiditĂ© ? Nous sommes au pĂ©riode le plus vivant de l'annĂ©e. Tout brille, tout se dĂ©veloppe, tout produit. Les haies sont tapissĂ©es de sureau et de ronces, et toutes entrelacĂ©es de fleurs charmantes et variĂ©es. La sauge couvre la pelouse de ses teintes violettes et se distingue entre les labiĂ©es par l'organisation de ses deux Ă©tamines. L'hyĂšble en trouve ses feuilles nombreuses, pour annoncer le bouquet blanc qui va fleurir ; la vipĂ©rine, le caille-lait, la campanule, le joli miroir de VĂ©nus qui borde avec tant de grĂÂące les champs de blĂ© ; l'odorant mĂ©lilot, le triste velar, l'hypocrite renoncule dont les corolles satinĂ©es s'Ă©lancent au premier zĂ©phir, et ne se replient qu'aux sĂ©vĂšres aquilons ; tout paraĂt en habits de fĂÂȘte plus de lieux arides ; Flore a tout jonchĂ© de ses dons, et le tapis de serpolet couvre le sol sablonneux, pendant que le bouillon blanc nourrit ses feuilles et sa tige grasse au bord des terrains cultivĂ©s. Les nymphes sont rassemblĂ©es , leur reine peut paraĂtre et la Rose des buissons vient de couronner tous les vĂ âux. La rose des buissons, c'est la rose sauvage, la rose toute simple, la rose de l'homme des champs, du chasseur fatiguĂ©, de la jeune fille, des enfants et des petits oiseaux ; c'est le sourire de l'innocence, le premier fard de la pudeur ; son parfum est fugitif et doux comme les rĂÂȘves d'une tranquille nuit. Ce n'est point la rose dont Anacreon ornait ses cheveux blancs, ni la rose que tous les poĂštes ont chantĂ©e ; ce n'est pas non plus la rose que les Romains et autres peuples amollis par le luxe ont profanĂ©e dans leurs repas, dans leurs dĂ©bauches. Notre rose ne recherche ni la pompe, ni les grandes fĂÂȘtes, ni les boudoirs ; moins belle, moins brillante que sa sĂ âur, la rose des jardins, elle charme l'ail, recrĂ©e l'esprit sans enivrer le cĂ âur. Notre simple rose se plaĂt au bord des eaux , sous la pĂÂąle verdure des saules , mais elle ne craint pas d'Ă©clore dans un dĂ©sert , et de s'y parer de ses fraĂches guirlandes ; elle aime surtout le chant des oiseaux ; elle mĂ»rit pour leur servir de pĂÂąture et lorsque ses fruits de viennent sucrĂ©s et vermeils, elle les appelle, elle convie leur nombreuse famille qui se rafraichit, se dĂ©lecte et gazouille au milieu des buissons. Salut ! ĂÂŽ fleur charmante qui ne dĂ©daignez pas d'Ă©clore dans un dĂ©sert ! Le voyageur vous contemple avec un sentiment de plaisir, dans le plus raboteux sentier ; le pauvre, dans le plus petit verger, entremĂÂȘle vos fraiches guirlandes. Digne de tous les hommages, vous n'en cherchez aucun ; belle pour vous-mĂÂȘme, vous l'ĂÂȘtes de votre essence ; et pour qui veut un repos, et Ă sa vue et Ă son cĂ âur, vous ĂÂȘtes le doux symbole de l'angĂ©lique consolation. Le rosier Ă©glantier se reconnaĂt facilement Ă ses tiges hautes, lisses, divisĂ©es en rameaux allongĂ©s, flexibles, armĂ©s d'aiguillons Ă©pars, crochus, Ă ses feuilles composĂ©es de cinq ou sept folioles, ovales, finement dentĂ©es d'un vert brillant en dessus, d'une teinte plus pĂÂąle en dessous. Les fleurs sont d'un blanc rose, terminales, solitaires, portĂ©es sur des pĂ©doncules courts et glabres. Les calices offrent cinq de coupures. Les fruits sont ovoĂÂŻdes, d'un goĂ»t sucrĂ© et en mĂÂȘme temps un peu acide ou austĂšre. On lui donne diffĂ©rents noms Rosier sauvage, Rosier des haies, et mĂÂȘme Rosier de chien parce qu'on lui croyait le pouvoir de guĂ©rir la rage, maladie dont cet animal est souvent atteint. RĂâ°FLEXION. Dieu en nous donnant ce prĂ©cepte Ă honore ton pĂšre et ta mĂšre Ă» n'a pas prĂ©tendu nous astreindre seulement Ă rendre des honneurs stĂ©riles Ă nos parents ; il faut que ce respect que nous avons pour eux se manifeste par des actions ; il faut qu'en toute occasion nous nous empressions de leur tĂ©moigner toute l'Ă©tendue de notre reconnaissance. St DIDYME D'ALEXANDRIE. ** Selon Pierre Zaccone, auteur de Nouveau langage des fleurs avec la nomenclature des sentiments dont chaque fleur est le symbole et leur emploi pour l'expression des pensĂ©es Ăâ°diteur L. Hachette, 1856 Ăâ°GLANTIER - VOUS PARLEZ BIEN. Genre de rosacĂ©es, fondĂ© sur un arbrisseau dĂ©fendu par des Ă©pines fortes et recourbĂ©es, qui pousse dans les bois , sur le bord des chemins, dans les haies ; il couronne de ses fleurs blanches ou d'un rose pĂÂąle les buissons au milieu desquels ses branches croissent Ă©parses, et dont les tiges greffĂ©es portent les variĂ©tĂ©s infinies de roses, qui Ă©gaient nos jardins. Les fruits de l'Ă©glantier sont employĂ©s en Allemagne Ă faire d'excellentes confitures. Dans son Nouveau Langage des fruits et des fleurs Benardin-BĂ©chet, Libraire-Ăâ°diteur, 1872 Mademoiselle ClĂ©mentine Vatteau poursuit la tradition du SĂ©lam Ăâ°GLANTINE OU ROSE DE CHIEN PoĂ©sie. C'est la fleur des poĂštes ; l'Ă©glantine d'or sert de prix aux jeux floraux. Ăâ°glantine, humble fleur, comme moi solitaire, Ne crains pas que sur toi j'ose Ă©tendre la main Sans en ĂÂȘtre arrachĂ©e, orne un moment la terre, Et comme un doux rayon console mon chemin. Mais ton front humectĂ© par le froid crĂ©puscule Se penche tristement pour Ă©viter ses pleurs ; Tes parfums sont enclos dans leur blanche cellule, Et le soir a changĂ© ta forme et tes couleurs. Rose, console-toi ! le jour qui va paraĂtre Rouvrira ton calice, Ă ses feux ranimĂ© ; Ta brillante aurĂ©ole, il la fera renaĂtre, Et ton front reprendra son Ă©clat embaumĂ©. Fleur au monde Ă©trangĂšre, ainsi que toi, dans l'ombre ; Je me cache et je cĂšde Ă l'abandon du jour ; Mais un rayon d'espoir enchante ma nuit sombre Il vient de l'autre rive... Et j'attends son retour ! Mme Desbordes Valmore.** Selon Des Mots et des fleurs, Secrets du langage des fleurs de Zeineb Bauer Ăâ°ditions Flammarion, 2000, la fleur d'Ă©glantier a les caractĂ©ristiques suivantes "Mot-clef La PoĂ©sie. Savez-vous ? L'autre nom commun donnĂ© Ă l'Ă©glantine est la rose des chiens. L'Ă©glantine est l'ancĂÂȘtre de notre belle rose. Au Moyen Ăâge, on la consommait en gelĂ©e ou en confiture. De nos jours, elle est trĂšs utilisĂ©e par l'industrie pharmaceutique pour sa grande teneur en vitamine C. L'Ă©glantine est la fleur des poĂštes. Ils la portent encore de nos jours Ă la boutonniĂšre. Elle est Ă©galement l'emblĂšme de l'acadĂ©mie de poĂ©sie. Usages En Afrique du Nord, l'Ă©glantier est une plante trĂšs prĂ©cieuse pour les paysans. Ses fruits sont rĂ©duits en bouillie et donnĂ©s aux moutons, aux vaches et aux chiens atteints de la rage. Message Vous ĂÂȘtes ma muse." Dans un courriel datĂ© du 6 janvier 2020, Yves Buisson le bien nommĂ© partage avec nous une intuition qui ouvre des perspectives symboliques trĂšs intĂ©ressantes Ă Ă la suite d'un rĂÂȘve oĂÂč il Ă©tait question d'Ă©glantier, j'en suis venu Ă questionner par la langue des oiseaux l'aigle entier. Ă» ** Selon Guy Ducourthial, auteur de la Flore mĂ©dicale des signatures XVIe - XVIIe siĂšcles Ăâ°ditions L'Harmattan, 2016 Le plus souvent, les dieux passaient pour avoir utilisĂ© les songes quand ils avaient dĂ©cidĂ© d'informer un heureux mortel des vertus de certaines plantes. En voici un exemple parmi de nombreux autres rapportĂ© par Pline qui concerne le cynorhodon "Jusqu'Ă ces derniĂšres annĂ©es, la morsure du chien enragĂ© qui provoque la crainte de l'eau et l'aversion pour toute boisson Ă©tait incurable. RĂ©cemment, la mĂšre d'un homme servant dans les prĂ©toriens reçut en songe l'avis d'envoyer Ă son fils, pour qu'il la prit en boisson, la racine du rosier sauvage appelĂ© cynorhodon, dont la vue l'avait agrĂ©ablement frappĂ©e la veille dans un buisson. Ceci se passait en LacĂ©tanie, province d'Espagne la plus proche, et le hasard fit que ce soldat, mordu par un chien, commençait Ă Ă©prouver de l'horreur pour l'eau, lorsqu'il reçut la lettre oĂÂč sa mĂšre le priait de suivre l'avertissement divin ; il fut sauvĂ© contre toute espĂ©rance, ainsi que tous ceux qui depuis ont eu recours Ă ce mĂÂȘme remĂšde XXV, 17.**Symbolisme celte Selon Sylvie Honore, dans son article pour Le Menhir, revue francophone de l'OBOD, de mai 2017, La rose sauvage est Ă l'honneur pour fĂÂȘter Beltaine. Symbole de la fĂ©minitĂ© et de l'amour par excellence, on la retrouve dans de nombreuses traditions. Mais elle fut mal-aimĂ© dans la tradition occidentale car si la rose fut considĂ©rĂ©e comme l'oeuvre de Dieu, l'Ă©glantier est celle du diable, d'oĂÂč son nom vernaculaire de "rose du diable" ou "rose sorciĂšre". Au moyen-ĂÂąge, l'Ă©glantine reprĂ©sentait les aspirations de l'ĂÂąme humaine Ă l'accomplissement. Son nom latin de rose canine lui vient du fait qu'on utilisait sa racine comme remĂšde contre la rage. L'Ă©glantier pousse un peu partout en Europe, dans l'ouest de l'Asie et le nord de l'Afrique dans les haies, les lisiĂšres de bois et les pelouses Ă condition que le sol ne soit pas trop acide. Il sert de protection Ă l'entrĂ©e des forĂÂȘts. Dans toutes les dimensions de l'Ă©glantier on retrouve cette notion de protection... Jusque dans un dessin animĂ© de Walt Disney oĂÂč la princesse Aurore va se faire appeler Ăâ°glantine pour se protĂ©ger de la malĂ©diction d'une sorciĂšre ! Ses fleurs rose pĂÂąle ont cinq pĂ©tales qui forment un calice. Est-ce la forme de cette fleur ? Sa couleur ? Son parfum ? Son aspect fragile et dĂ©licat ? Ses pĂ©tales en forme de cĂ âur ?... Probablement tout cela qui en a fait depuis tout temps un des plus beaux symboles du sentiment amoureux. DĂšs l'automne, les baies apparaissent, rouge vif, qui renferment des graines entourĂ©es de poils durs. Ce sont les cynorrhodons, autrement appelĂ©s gratte- cul. AprĂšs les premiĂšres gelĂ©es, ces baies se ramollissent et leur pulpe est trĂšs riche en vitamine C. Cependant, il faut prendre soin de ne pas consommer les graines et leurs poils au risque de bien comprendre l'origine de leur surnom ! Le cynorrhodon est comestible, riche en vitamine C, astringent, il agit sur les saignements des gencives et des muqueuses digestives et peut se consommer sĂ©chĂ©, Ă faire puis rĂ©duit en poudre Ă incorporer Ă de la farine pour prĂ©parer des pains ou des gĂÂąteaux ou Ă ajouter dans du vin simplement Ă consommer lors de vos balades cueillez le cynorrhodon un peu ramolli, pressez-le dĂ©licatement entre vos doigts pour en faire sortir le pulpe sans les graines et dĂ©gustez. Le bourgeon d'Ă©glantier est utilisĂ© en gemmothĂ©rapie pour protĂ©ger la sphĂšre ORL notamment chez l'enfant. Il donne Ă l'individu la force de se protĂ©ger physiquement contre les affections hivernales et mentalement contre un environnement difficile. Les feuilles de l'Ă©glantier peuvent ĂÂȘtre consommĂ©es en tisanes, elles sont antispasmodiques et permettent d'attĂ©nuer les angoisses, la nervositĂ© et l'agitation nocturne. Les pĂ©tales de roses dans ce cas, on peut utiliser n'importe quelles roses odorantes peuvent ĂÂȘtre utilisĂ©es en prĂ©parations alimentaires Alcool de roseVin de roseTisane de rose effet laxatifConfiture de pĂ©tales de rose Les roses sont aussi utilisĂ©es pour leur parfum en cosmĂ©tique L'eau de rose hydrolat de rose rafraĂchit le teint et raffermit la peau. Elle est fabriquĂ©e par distillation Ă la vapeur des pĂ©tales de Essentielle de rose Rosa damascena est diluĂ©e dans une huile vĂ©gĂ©tale pour Ă©quilibrer et raffermir la peau. En diffusion, ou simplement Ă respirer au dessus du flacon, elle est rĂ©-Ă©quilibrante Ă©motionnelle et sexuelle. En ce sens, elle agira sur la tristesse, la mĂ©lancolie, les sĂ©parations affectives, et le passage de fin de vie. Attention Ă son prix qui est trĂšs Ă©levĂ© puisqu'il faut plus de 600 Kg de pĂ©tales pour faire 100g d'huile essentielle de rose. Beltaine L'Ă©glantier ou la rose est souvent associĂ© Ă la cĂ©lĂ©bration du soir de Beltaine le 30 avril. On peut donc en mettre une fleur sur la table du repas ce soir lĂ . Le lendemain matin, ce sera le muguet qui sera Ă l'honneur. Solstice d'Ă©tĂ© ArrĂÂȘtez-vous devant un Ăâ°glantier riche en fleurs Ă midi, le jour du solstice d'Ă©tĂ©. Fermez les yeux, respirez son dĂ©licat parfum et associez-vous aux louanges pour la Terre."** Contes et lĂ©gendes Dans la collection de contes et lĂ©gendes du monde entier collectĂ©s par les Ă©ditions GrĂÂŒnd, il y a un volume consacrĂ© exclusivement aux fleurs qui s'intitule en français Les plus belles lĂ©gendes de fleurs 1992 tant pour l'Ă©dition originale que pour l'Ă©dition française. Le texte original est de Vratislav St'ovicek et l'adaptation française de Dagmar Doppia. Il est conçu comme une rĂ©union de fleurs qui se racontent les unes aprĂšs les autres leur histoire ; lĂąâŹâąĂâ°glantine raconte la sienne dans un conte venu d'Espagne et intitulĂ© tout naturellement "Marie-Ăâ°glantine" "L'une des jeunes filles dansait avec plus de passion que les autres. elle riait aux Ă©clats et sa longue chevelure ornĂ©e d'une couronne d'Ă©glantine flottait autour de sa tĂÂȘte comme un nuage scintillant. "Ăâ°glantine," appela la Reine Rose, "raconte-nous plutĂÂŽt ton histoire." Tous se mirent Ă l'Ă©couter dans un profond silence. Il Ă©tait une fois un roi qui aimait gouverner son pas du fond de son lit. ce lit avait un baldaquin tissĂ© en fils d'or arachnĂ©ens et ployait sous des roses sauvages, au point qu'il ressemblait Ă un buisson d'Ă©glantine en fleurs. un jour, ce roi fainĂ©ant eut une idĂ©e. "Je vais me marier, confia-t-il Ă ses conseillers. Je vais Ă©pouser celle qui saura sauter Ă pieds joints par-dessus ma couche royale. toutefois, elle ne devra pas toucher une seule Ă©pine, faire tomber un seul bouton de rose. Telle est ma volontĂ©." Il ordonna sans plus tarder qu'on le portĂÂąt avec son lit jusqu'Ă la grand-place de la capitale du royaume. DĂšs que la nouvelle se rĂ©pandit, des femmes en mal de mari affluĂšrent de toutes parts. Des beautĂ©s et des laiderons, des petites et des grandes, des brunes et des blondes, des filles aux yeux bleus et des filles aux yeux noirs, toutes cĂ©libataires et ne voulant pas rester filles. Le chahut et le dĂ©sordre s'installĂšrent sur la grand-place. La premiĂšre sauta, puis la seconde et la troisiĂšme. Les tentatives n'en finissaient pas. La premiĂšre dĂ©chira sa jupe, la seconde s'enfonça des Ă©pines dans le pied, la troisiĂšme perdit son jupon, la quatriĂšme faillit se tuer, mais aucune ne rĂ©ussit Ă sauter comme il fallait. Les badauds riaient aux Ă©clats. Tout Ă coup, une pauvre veuve apparut sur la place. Elle n'Ă©tait plus trĂšs jeune, mais pas vieille non plus. Elle Ă©tait pour ainsi dire, tout juste comme il faut. Le roi la dĂ©vorait des yeux. "Allons, saute, mignonne. N'attends pas ", l'encouragea-t-il. La veuve ne se fit pas prier. Elle retroussa ses jupes, fit une rĂ©vĂ©rence, et hop ! Elle vola, lĂ©gĂšre comme une plume, par-dessus le lit du roi. HĂ©las ! elle le toucha tout de mĂÂȘme un peu avec le pied et fit tomber un petit bouton qui poussait tout en haut. Habile, la veuve l'attrapa prestement au vol et l'avala. Le roi, quant Ă lui, ne vit rien. "En voilĂ une qui me plaĂt ! se fĂ©licita-t-il. Elle sautera comme je sifflerai." Mais elle ne sauta point. Le roi eut Ă peine le temps d'essuyer les larmes que le rire avait fait jaillir ; la fringante veuve avait disparu comme si la terre l'avait engloutie. Pendant que les messagers du roi la cherchaient dans tout le pays, elle vivait comme auparavant dans sa petite maison, tout au bout de la ville. mais voilĂ une annĂ©e ne s'Ă©tait pas Ă©coulĂ©e qu'elle mit au monde une petite fille. La petite grandissait Ă vue dĂąâŹâąĂ âil. Dans sa premiĂšre annĂ©e, ce n'Ă©tait qu'un petit bouton qui devint, dans sa seconde annĂ©e, une gentille petite fille qui, Ă son tour, se transforma, dans sa troisiĂšme annĂ©e, en une jeune fille, charmante comme les contes que sa mĂšre lui narrait. La veuve l'appela Marie-Ăâ°glantine, car sa chevelure Ă©tait rose. Et lorsque ses cheveux poussĂšrent au point de toucher le sol, sa mĂšre l'envoya en ville pour qu'elle y apprenne Ă broder. DĂ©sormais, Marie-Ăâ°glantine passait ses journĂ©es Ă broder inlassablement, assise avec les autres apprenties sous le tilleul de la grand-place. Et que pensez-vous qu'elle brodĂÂąt ? Uniquement des boutons de rose. Quiconque lui achetait un petit mouchoir blanc, voyait le bouton qui l'ornait s'Ă©panouir en une rose odorante. Pendant ce temps, le roi se dĂ©sespĂ©rait, se languissant de la charmante veuve. DĂ©vorĂ© par le chagrin, il ordonna qu'on attelĂÂąt Ă la couche royale sept couples de chevaux blancs et qu'on le conduisĂt en promenade. Il circulait ainsi, Ă©tendu sur les coussins, bĂÂąillant sans cesse et s'ennuyant ferme. Tout d'un coup, il aperçut un groupe de jeunes beautĂ©s rieuses, assises sous le vieux tilleul. Marie-Ăâ°glantine Ă©tait la plus belle d'entre elles. Les jeunes filles brodaient Ă qui mieux mieux, bavardaient, babillaient, sans reprendre leur souffle une seule seconde. Le roi ne les quittait pas des yeux, surtout Marie-Ăâ°glantine. il parla avec elles, et comme leur compagnie lui plaisait, il promit de revenir les voir et d'apporter Ă chacune un tabouret en or en guise de prĂ©sent. Marie-Ăâ°glantine revint chez elle, folle de joie. Elle confia Ă sa mĂšre combien elle avait hĂÂąte de recevoir le cadeau royal. Sa mĂšre, cependant, l'arrĂÂȘta " Tu ne dois pas accepter le cadeau du roi. Je vais t'offrir moi-mĂÂȘme un tabouret en or que tout le monde t'enviera. Et si le roi te demande qui tu es et oĂÂč tu habites, voici ce que tu lui rĂ©pondras." Et la veuve chuchota quelque chose Ă l'oreille de Marie-Ăâ°glantine. Le lendemain, le roi distribua aux jeunes filles des tabourets en or, et seule Marie-Ăâ°glantine refusa son prĂ©sent. Elle lui montra celui que sa mĂšre lui avait offert, et qui Ă©tait bien plus beau. Le monarque se vexa "Qui es-tu et oĂÂč habites-tu ? " interrogea-t-il sĂ©vĂšrement. Marie-Ăâ°glantine rĂ©pondit " Je suis Marie-Ăâ°glantine,Ma mĂšre est une rose,Mon pĂšre un Ă©glantier,Je vis sous un toit de plumes,Dans une maison rose,Sur une colline printaniĂšre." Le roi n'apprĂ©cia pas sa rĂ©ponse mais, distrait par le bavardage de tant de jeunes filles, il retrouva rapidement sa bonne humeur. Il promit de revenir et d'offrir Ă chacune un coussin en or. Mais la veuve offrit Ă Marie-Ăâ°glantine un coussin bien plus beau encore que celui du roi, de sorte que la jeune fille refusa de nouveau le prĂ©sent du roi. Et il en fut toujours ainsi. Le roi apporta des fils d'or, des dĂ©s en or, des franges d'or, mais Marie-Ăâ°glantine avait dĂ©jĂ tout et refusait obstinĂ©ment tous les prĂ©sents. Un jour, le roi vint avec des porte-aiguilles en or et, comme Ă l'accoutumĂ©e, Marie-Ăâ°glantine le dĂ©daigna. Cette fois-ci le roi se fĂÂącha pour de bon. "Comment oses-tu refuser les prĂ©sents du roi ? cria-t-il. Tiens !" Et il jeta le porte-aiguilles Ă la tĂÂȘte de Marie-Ăâ°glantine. HĂ©las, quel malheur ! Imaginez la douleur de la pauvre Marie-Ăâ°glantine qui, avec un peigne, retira une Ă une les aiguilles d'or de ses longs cheveux roses. Cela lui prit toute une journĂ©e et encore, elle en oublia une. Lorsqu'elle rentra le soir en pleurant, elle rencontra une vieille femme Ă©trange. Elle avait trois yeux de serpent et trois langues de lĂ©zard. C'Ă©tait une sorciĂšre. "OĂÂč vas-tu, mignonne, avec cette aiguille dans les cheveux ? Attends, je vais te la retirer ", dit gentiment la vieille. Marie-Ăâ°glantine pencha sagement la tĂÂȘte et la sorciĂšre lui enfonça profondĂ©ment l'aiguille dans la nuque. La jeune fille se transforma aussitĂÂŽt en une colombe rose. Elle laissa Ă©chapper un sanglot, dĂ©crivit un cercle au-dessus de la vieille femme et, sans savoir pourquoi, se dirigea vers le palais royal. LĂ , elle se percha tristement sur une branche d'Ă©glantier, sur la couche du roi. Celui-ci s'Ă©tonna, mais comme la colombe Ă©tait douce et familiĂšre, il la prit en affection et passa son temps Ă la caresser. la colombe ne s'Ă©loignait pas d'un pas de son lit. Un jour le monarque dit Ă ses conseillers " Je ne trouverai plus jamais la belle veuve. J'ai pris la dĂ©cision de naviguer jusqu'aux Ăles des Belles Femmes pour y chercher une autre fiancĂ©e." Il ordonna que l'on transportĂÂąt son lit jusqu'au port et on larguĂÂąt les amarres. HĂ©las ! Son navire de fortune, traĂnĂ© par sept couples de poissons blancs et mĂ» par sept voiles blanches, ne s'Ă©loigna pas d'un pouce de la jetĂ©e. " N'avez-vous pas oubliĂ© quelque chose, MajestĂ© ? " s'enquirent les conseillers. Le roi se frappa le front et, sans plus attendre, il dĂ©pĂÂȘcha un messager Ă son palais pour demander Ă sa chĂšre colombe e qu'elle dĂ©sirait qu'il lui rapportĂÂąt de son lointain voyage. la colombe lui fit dire " Je voudrais une larme de pierreQui apporte le rĂ©confort,Ainsi qu'une fleur de fougĂšreQui adoucit la mort." A peine le messager eut-il le temps de transmettre au roi les paroles de la colombe que le vent se mit Ă souffler, et le lit s'Ă©lança sur la mer comme une flĂšche. AprĂšs des jours et des jours de navigation, ils accostĂšrent les Ăles des Belles femmes, mais aucune des beautĂ©s locales ne trouva grĂÂące aux yeux du roi. Il donna l'ordre de mettre le cap sur les Ăles des Femmes encore Plus Belles, avec aussi peu de succĂšs. Le pauvre roi n'avait plus qu'Ă entreprendre un trĂšs long voyage jusqu'au bout du monde oĂÂč se trouvaient les Ăles des Plus Belles Femmes. "Si cette fois je n'ai pas plus de chance, je rentrerai immĂ©diatement Ă la maison. Je me languis dĂ©jĂ de ma petite colombe ", dĂ©cida le roi, fort ennuyĂ©. HĂ©las ! La chance n'Ă©tait pas de son cĂÂŽtĂ©. Les jeunes filles des Ăles Ă©taient toutes plus belles les unes que les autres, et le roi n'arrivait pas Ă choisir. Déçu, il donna l'ordre de mettre le cap sur son royaume. Les matelots eurent beau faire, le lit ne s'Ă©loigna pas d'un pouce de la jetĂ©e. "Sa MajestĂ© a peut-ĂÂȘtre oubliĂ© quelque chose ", suggĂ©rĂšrent les conseillers. Le roi se rappela alors le message de sa colombe. " OĂÂč vais-je chercher une larme de pierre ? Et oĂÂč pourrais-je bien trouver une fleur de fougĂšre ? D'ailleurs, a-t-on jamais entendu parler d'une fougĂšre qui fleurit ? " se disait-il. A ce moment, une vieille femme l'interpella du port pour lui demander la charitĂ©. Le roi lui jeta une piĂšce d'or avec, en plus, un bouton de rose de sa couche. AprĂšs l'avoir remerciĂ©, la vieille lui confia " Tu as bien fait de ne pas me chasser. Je vais te dire oĂÂč trouver ce que tu cherches. Au milieu de l'Ăle se dresse une montagne escarpĂ©e. A son sommet, on trouve les larmes transformĂ©es en pierre d'une jeune fille qui y pleura jadis son amour perdu. A cĂÂŽtĂ© pousse une fougĂšre verte qui porte une seule fleur blanche. Cueille cette fleur et porte-la Ă ta rose colombe." Le roi fit aussitĂÂŽt hisser son lit sur le rivage et, comme on ne connaissait pas de chevaux sur ces Ăles, il demanda qu'on le fit traĂner par sept coules de souris blanches. En dĂ©pit de cela, le lit n'avanças pas d'un pouce. Bon grĂ© mal grĂ©, le roi dut quitter ses moelleux coussins et aller Ă pied. Et figurez-vous qu'il y prit goĂ»t et que sa couche royale ne lui manqua pas dut tout. Au terme de longues tribulations, il finit par escalader la montagne. A son sommet, il trouva tout ce qu'il cherchait, comme l'avait prĂ©dit la vieille mendiante. Il enveloppa une larme de pierre dans un mouchoir, mit dans ses cheveux la fleur de fougĂšre, puis entreprit la descente, le cĂ âur lĂ©ger. Au retour, le lit fila sur l'eau comme une flĂšche, mettant le cap sur le royaume par le chemin le plus court. AprĂšs avoir savourĂ© leurs retrouvailles, le roi remit Ă la colombe ce qu'elle lui avait demandĂ©. Il eut l'impression alors que le petite oiseau souriait tristement? AprĂšs son retour, il n'eut plus envie de passer ses journĂ©es Ă paresser au lit. Il errait seul dans les prĂ©s et les forĂÂȘts, et cherchait une consolation dans la chasse et dans la fabrication de fragiles embarcations d'Ă©corce et d'herbes que le ruisseau emportait vers la mer. Cependant, sa mĂ©lancolie ne le quittait pas. un jour, rentrant Ă l'improviste, il entendit une voix douce et plaintive " Donne-moi, larme de pierre chĂ©rie,La consolation qui me guĂ© de fougĂšre, adoucis ma peine,Sinon, ĂÂŽte-moi plutĂÂŽt la vie ! " Le roi regarda autour de lui, mais ne vit personne d'autre que sa chĂšre colombe rose. Il la prit dans ses mains et gonfla tendrement ses plumes. Quelque chose y brilla. C'Ă©tait une petite aiguille d'or. Le roi l'arracha de la nuque de l'oiseau et, aussitĂÂŽt, la belle Marie-Ăâ°glantine apparut devant lui, remerciant son sauveur avec effusion. Ensuite, elle raconta tout au roi sr sa mĂšre et sur elle-mĂÂȘme. Le roi la prit par la main et ils s'en allĂšrent tous les deux vers la maison roser, juchĂ©e au sommet d'une colline. Cependant, ils n'y trouvĂšrent par la mĂšre de Marie-Ăâ°glantine, mais une petite colombe rose, posĂ©e sur la console de la cheminĂ©e. On aurait dit qu'elle souriait. tout Ă coup, elle se mit Ă parler d'une voix humaine " Maintenant, il ne vous reste plus qu'Ă vivre l'un pour l'autre. Moi, je dois partir. - Pour aller oĂÂč ? murmura Marie-Ăâ°glantine. - Au Ciel ", rĂ©pondit la colombe et elle vola vers les nues. Ainsi, le roi Ă©pousa Marie-Ăâ°glantine et ils vĂ©curent heureux. Qu'advint-il de la couche du roi, me demanderez-vous ? Un petit enfant y vit le jour, rose t parfumĂ© comme un bouton de rose."** Selon VĂ©ronique Barrau et Richard Ely, auteurs de Les Plantes des FĂ©es et des autres esprits de la nature Ăâ°ditions Plume de Carotte, 2014, l'Ă©glantier est une "plante Ă tourments". Coups protecteurs La mise au monde d'un enfant s'accompagnait frĂ©quemment de rituels tels que l'enterrement du cordon ombilical visant Ă protĂ©ger le nourrisson du sinistre appĂ©tit de crĂ©atures malĂ©fiques. En Mongolie et SibĂ©rie, le placenta Ă©tait mis sous terre derriĂšre le foyer de la yourte car le feu offrait une protection supplĂ©mentaire contre ce type d'ĂÂȘtres. Certains Bouriates recouvraient le cordon ombilical d'Ă©lĂ©ments portĂ©s en horreur par ces esprits des flocons de laine, des grains de blĂ© et des fleurs ou feuilles d'Ă©glantier. Le tout Ă©tait ensuite abritĂ© par une petite cabane que l'on finissait par brĂ»ler. Les cendres laissĂ©es Ă mĂÂȘme le sol constituaient le dernier rempart contre les forces du mal. Trois mois plus tard, une prĂ©caution supplĂ©mentaire recommandait de frapper trĂšs lĂ©gĂšrement l'enfant avec un petit balai composĂ© de neuf rameaux d'Ă©glantier. AprĂšs avoir opĂ©rĂ© ce rituel, le chaman divisait son ustensile pour fixer sept rameaux de la plante au-dessus de la porte tandis que les deux derniers Ă©taient accrochĂ©s sĂ©parĂ©ment, de chaque cĂÂŽtĂ© du petit lit. En RĂ©publique tchĂšque, dans la rĂ©gion de Moravie plus prĂ©cisĂ©ment, ce ne sont pas les nourrissons humains qui sont battus avec la plante Ă©pineuse mais les changelins. Il n'y aurait rien de tel pour pousser les intrus Ă pousser des cris dĂ©chirants qui ne manquent pas d'alerter leur mĂšre fĂ©erique. IndignĂ©es par les mauvais traitements infligĂ©s Ă leur enfant, elles Ă©changent leur petit avec le nouveau-nĂ© qu'elles avaient enlevĂ©. Rien ne se perd ! Les hayettes sont des petites fĂ©es cachĂ©es dans les haies qui se plaisent Ă s'amuser avec les jeunes enfants. Elles entretiennent d'excellents rapports avec les muscardins, ces petits rongeurs qui aiment Ă faire leurs nids dans les broussailles. Rien ne leur fait plus plaisir que de trouver un nid abandonnĂ© de cet animal au milieu d'un Ă©glantier touffu Ă souhait. Elles en font aussitĂÂŽt leur demeure. Gratte-cul La plupart des lutins adorent faire des farces et, comme nous le confie Pierre Dubois, nombre d'entre eux sont devenus experts dans l'utilisation des graines sĂ©chĂ©es d'Ă©glantier pour en faire du poil Ă gratter. Savez-vous ainsi qui a soufflĂ© la mĂ©thode Ă l'oreille des petits Ă©coliers turbulents ? Ce sont les Cra-Cras vivant dans les prĂ©aux. Taquins, les lutins prĂ©fĂšrent gĂ©nĂ©ralement user de cette poudre par eux-mĂÂȘmes. en Italie, le lubrique Massariol ne manque pas une occasion pour dĂ©verser une pincĂ©e de cette redoutable poudre dans le corsage d'une belle. Il plonge alors ses mains entre les seins pour soulager prĂ©tendument la jeune femme de ses tourments. Si Ă©trange que cela puisse paraĂtre, les Ă©glises et cathĂ©drales sont le terrain de jeu favori d'ĂÂȘtres de la mĂÂȘme famille. Leur nom change en fonction des pays Church Grims en Scandinavie, Kyrkogrims en Suisse, ArC'Houskezik en Bretagne... Ce n'est pas la foi qui les a motivĂ©s, bien au contraire, puisqu'ils passent leur temps Ă profaner ces lieux sacrĂ©s et Ă tourmenter les fidĂšles comme les prĂÂȘtres. Un peu de poil Ă gratter dans la soutane de ces religieux avant la messe et les voilĂ pris par un fou rire qui durera le temps de la cĂ©rĂ©monie. Avant que le terrible poil Ă gratter des fruits en tombe dans les mains farceuses des mauvais lutins, les dĂ©licates fleurs font le bonheur des fĂ©es, bien plus gentilles."** LittĂ©rature Dans Les Vrilles de la Vigne 1908 Colette exalte la beautĂ© du monde. Dans "Nuit blanche", seconde nouvelle du recueil, elle cĂ©lĂšbre l'amour charnel Je ne savais que rire et crier, en foulant la longue herbe juteuse qui tachait ma robe... Ta tranquille joie veillait sur ma folie, et quand j'ai tendu la main pour atteindre ces Ă©glantines, tu sais, d'un rose si Ă©mu, - la tienne a rompu la branche avant moi, et tu as enlevĂ©, une Ă une, les petites Ă©pines courbes, couleur de corail, en forme de griffes... Tu m'as donnĂ© les fleurs dĂ©sarmĂ©es... Tu m'as donnĂ© les fleurs dĂ©sarmĂ©es...**LĂąâŹâąĂâ°glantier est en fleurQue d'autres vers le sud longuement s'abandonnentA la langueur dans les jardins de paradisIci c'est pleinement le nord et c'est l'automneC'est lui que j'ai choisi cette annĂ©e pour est comme Ă©trangĂšre et je l'aurais rĂÂȘvĂ©eLa maison oĂÂč je vis et suis peut-ĂÂȘtre morteOĂÂč les miroirs gardent pour eux dans la journĂ©eQuelque chose d'Ă©trange que les nuits marche ici parmi les sapins noirs et basIl y a la bruyĂšre qui ressemble au ventLa lueur d'un dĂ©bris de lune terne et lasOn dirait un couteau grignotĂ© par les portĂ© jusqu'ici la mĂ©moire bĂ©nieDe ce qui ne fut pas le rendez-vous prochainEt la flamme toujours pure, froide, hardieQui signifie ma victoire sur le Akhmatova, "LĂąâŹâąĂâ°glantier est en fleur" in traduit par EugĂšne Guillevic.**LĂąâŹâąĂâ°glantine, lĂąâŹâąAubĂ©pine et la Glycine Ăâ°glantine, aubĂ©pine, Rouge, rouge, rouge et blanc. Glycine, LĂąâŹâąoiseau vole en chantant. Ăâ°glantine, aubĂ©pine, Bouge, bouge, bouge et vlan ! Glycine, LĂąâŹâąoiseau vole en chantant. Et vlan, vlan, vlan ! Robert Desnos, "LĂąâŹâąĂâ°glantine, lĂąâŹâąAubĂ©pine et la Glycine" in Chantefables et Chantefleurs, 1952.** Yves Paccalet, dans son magnifique "Journal de nature" intitulĂ© L'Odeur du soleil dans l'herbe Ăâ°ditions Robert Laffont S. A., 1992 Ă©voque lui aussi l'Ăâ°glantier 3 dĂ©cembre Mont Leuze L'Ă©glantier dĂ©feuillĂ© se constelle de fruits ovoĂÂŻdes Ă bec pentagone. Tous les tons de rouge y paraissent vermillon vif, pourpre clair, pourpre sombre, vieux carmin, bourgogne, avec des lavis fauves, des macules orange et des reflets de corail rose. Sur le fond gris-vert de la vallĂ©e, le buisson de rosier sauvage ressemble Ă une Ă©criture orientale. J'ignore le sens de ce texte de nature. C'est un message chiffrĂ© Ă l'usage des oiseaux migrateurs.**