ExercicetrĂšs difficile si l'on en croit le dossier que consacre cette semaine Courrier International Ă  la « mĂ©moire divisĂ©e de l'Europe » " car non seulement au sein des anciens pays communistes la mĂ©moire est difficile Ă  dĂ©finir mais europĂ©ens de l'ouest et de l'est ont eux mĂȘme des visions divergentes du passĂ© et surtout de la signification du 8 mai 1945 " JournĂ©es et Avocat et Ă©crivain, Adrien Abauzit avait dĂ©jĂ  Ă©crit un ouvrage qui n’était pas passĂ© inaperçu ”AbĂ©cĂ©daire pour une jeunesse dĂ©racinĂ©e”. Dans “La France divisĂ©e contre elle-mĂȘme”, l’auteur balaie l’histoire de France afin de montrer comment se sont dĂ©veloppĂ©es en son sein les forces qui la dĂ©truisent depuis plus de 200 ans. Pour lui, “la France est empoisonnĂ©e par le virus des LumiĂšres”. D’une plume acĂ©rĂ©e, Adrien Abauzit dresse une analyse sans concession d’une France menacĂ©e de disparition. Refusant le suicide de la France, l’écrivain relĂšve d’importantes notes d’espoir comme le rĂŽle d’internet, vecteur de “refrancisation”. Comme Bernanos, il pense que l’espĂ©rance commence toujours avec le dĂ©sespoir. UneFrance extrĂȘmement inventive mais empĂȘchĂ©e. Une France face Ă  ses nombreuses contradictions parce qu'elle est aujourd'hui en guerre contre elle-mĂȘme. Richard Werly, qui vient d’ĂȘtre nommĂ© Chevalier des Arts et des Lettres, a dĂ©cidĂ© d’en faire le rĂ©cit dans «La France contre elle-mĂȘme», livre disponible aux Ă©ditions Grasset Vous analysez dans votre livre comment l’élection d’Emmanuel Macron a Ă©tĂ© l’aboutissement d’un Ă©clatement de la sociĂ©tĂ© française qui a commencĂ© il y a des dĂ©cennies. La dĂ©christianisation de la France a-t-elle jouĂ© un rĂŽle dans cette archipelisation » de la sociĂ©tĂ© ?Nous ne sommes bien sĂ»r pas les premiers Ă  travailler sur le dĂ©clin de l’influence catholique en France. Le livre de Marcel Gauchet Le dĂ©senchantement du monde a dĂ©jĂ  trente-cinq ans. Mais nous sommes aujourd’hui au stade terminal du processus. Le nombre de messalisant » s qui vont Ă  la messe tous les dimanches est passĂ© de 35 Ă  6 % depuis Vatican II. Le nombre dĂ©croissant des prĂȘtres diocĂ©sains et des baptĂȘmes, la grande rarĂ©faction du prĂ©nom Marie Ă©galement, marquent une dĂ©christianisation trĂšs avancĂ©e. La matrice catholique a eu une influence considĂ©rable sur la structuration de la sociĂ©tĂ© française. Elle a organisĂ© tout un pĂŽle catholique de la sociĂ©tĂ© qu’elle a irriguĂ© pendant des siĂšcles jusqu’aux derniĂšres dĂ©cennies. Elle a, parallĂšlement, suscitĂ© la constitution d’un pĂŽle laĂŻque et rĂ©publicain qui s’est construit pour une grande part en rĂ©action au premier et qui, dĂ©christianisation aidant, s’est trouvĂ© dĂ©pourvu d’adversaire. La dĂ©christianisation a dĂ©stabilisĂ© les deux pĂŽles qui, plus profondĂ©ment, reposaient sur un soubassement imprĂ©gnĂ© de culture judĂ©o-chrĂ©tienne, remettant en question les fondements mĂȘmes sur lesquels les deux pĂŽles reposaient. La dĂ©christianisation ne pouvait donc pas rester sans consĂ©quences sur l’ordre politique et sur le paysage consĂ©quence de ces Ă©volutions, vous parlez d’un paysage F. Par de nombreux aspects, le paysage culturel et idĂ©ologique n’a plus grand-chose Ă  voir avec ce que l’on a connu. Bien sĂ»r, chaque gĂ©nĂ©ration a la faiblesse de penser qu’elle est en rupture par rapport Ă  celles qui l’ont prĂ©cĂ©dĂ©e. Mais ce Ă  quoi nous assistons aujourd’hui n’est pas seulement le rĂ©sultat d’un renouvellement gĂ©nĂ©rationnel, mais d’un basculement civilisationnel et anthropologique sans prĂ©cĂ©dent. Il y a d’autres critĂšres que le taux de remplissage des Ă©glises qui indiquent la dĂ©christianisation de la France les prĂ©fĂ©rences en matiĂšres d’obsĂšques l’incinĂ©ration a pris le pas sur l’enterrement, les mariages et la nuptialitĂ©, la sexualitĂ©, la dĂ©crispation de la sociĂ©tĂ© sur l’homosexualitĂ©. On voit les plaques tectoniques bouger de maniĂšre spectaculaire, alors qu’elles Ă©taient restĂ©es immuables pendant des siĂšcles. Entre 1945 et le dĂ©but des annĂ©es 1980, les naissances hors mariage reprĂ©sentaient moins de 10 % des naissances. Aujourd’hui c’est 60 %. C’est devenu la norme, en l’espace de deux gĂ©nĂ©rations. Avec bientĂŽt l’élargissement du droit Ă  la PMA aux couples de lesbiennes ou aux femmes cĂ©libataires, on va aboutir Ă  des naissances sans pĂšre. Une rupture encore avec l’ordre philosophique, anthropologique et mĂȘme psychologique que l’on a connu. Quand on pose la question aux Français aujourd’hui en Ă©voquant le manque de pĂšre, 50 % sont favorables Ă  l’élargissement de la PMA, 50 % sont dĂ©favorables. Les gĂ©nĂ©rations les plus ĂągĂ©es y sont aux deux tiers opposĂ©es. Les moins de 35 ans y sont aux deux tiers favorables. L’ordre social et familial n’en sera pas forcĂ©ment bouleversĂ©, Ă©tant donnĂ© le petit nombre de personnes concernĂ©es. Mais sur des questions assez fondamentales, les conceptions changent radicalement. Avec ces lois qui se succĂšdent, c’est tout le rĂ©fĂ©rentiel qui, peu Ă  peu, mais rapidement, se modifie. Au dĂ©but des annĂ©es 1970, apparaĂźt la pilule et l’IVG est lĂ©galisĂ©e, ce qui dissocie sexualitĂ© et procrĂ©ation il peut y avoir sexualitĂ© sans procrĂ©ation. Quarante-cinq ans plus tard, nous pourrions avoir une procrĂ©ation sans parlez de l’üle des retraitĂ©s, de celle des expatriĂ©s, qui ont jouĂ© un rĂŽle important dans la victoire d’Emmanuel Macron. Peut-on dire qu’il y a un Ăźlot catholique ?J. F. On pourrait mĂȘme parler d’un chapelet d’üles et d’ülots, car s’il y a des caractĂ©ristiques communes, il existe aussi des diffĂ©rences importantes. Par ailleurs, il ne nous est pas venu Ă  l’esprit, mon coauteur et moi, de dire qu’il n’y a plus de catholiques en France ! Ils sont encore nombreux, actifs, organisĂ©s, mais ils n’ont plus la force d’autrefois et ils ne sont plus une puissance politique et sociale capable d’influer significativement sur la trajectoire de la sociĂ©tĂ© française. Ils sont donc ravalĂ©s » au statut d’üle parmi d’autres de l’archipel dĂ©clin a des consĂ©quences juridiques et politiques. Jusqu’à prĂ©sent, les catholiques pouvaient se tenir Ă  l’ombre de la RĂ©publique, qui reprenait pour l’essentiel leur rĂ©fĂ©rentiel. Aujourd’hui, le dĂ©calage s’est creusĂ©, et les catholiques constatent qu’ils ne reprĂ©sentent qu’une Ăźle parmi d’autres ce qui les expose Ă  voir adoptĂ©es des lois qui sont contraires Ă  leur vision du monde. Yann Raison du Cleuziou montre bien qu’il y a pour le noyau dur de cette Ăźle, qu’il appelle les catholiques observants », deux tentations la tentation du repli, du bastion. Dans une sociĂ©tĂ© qui part dans une direction inconnue, il leur appartient de transmettre leur foi au sein de la sphĂšre familiale, au prix de beaucoup d’efforts, ou de reconstituer des communautĂ©s homogĂšnes avec des Ă©coles hors contrat, puisque mĂȘme l’école privĂ©e d’obĂ©dience catholique ne correspondrait plus Ă  leurs canons. L’autre tentation, alors que la fille aĂźnĂ©e de l’Église redevient une terre a-chrĂ©tienne, est de reprendre le collier des premiers chrĂ©tiens et de repartir Ă  l’offensive pour réévangĂ©liser. Emmanuel Macron a rendu hommage Ă  ces catholiques lors de son discours aux Bernardins, saluant leur rĂŽle trĂšs actif en matiĂšre sociale, morale et intellectuelle
 Les catholiques ont un hĂ©ritage important. Mais ce monde catholique n’a plus la puissance d’entraĂźnement du passĂ©, et c’est un constat douloureux pour beaucoup de catholiques, historiquement habituĂ©s Ă  vivre dans une sociĂ©tĂ© qui, certes, ne leur faisait pas de cadeaux, surtout Ă  certaines pĂ©riodes, mais oĂč leur position Ă©tait tout de mĂȘme plus confortable que celle qu’ils connaissent aujourd’ crise sociale que nous traversons rend cette situation encore plus douloureuse, puisqu’on se rend compte que dans cette sociĂ©tĂ© multiple et divisĂ©e, beaucoup se sentent perdus
J. F. Il y avait en effet le rĂ©seau des paroisses et, selon une formule qui a fait florĂšs, le long manteau d’églises » qui couvrait le territoire français, le Secours catholique, les mouvements d’action catholique, le scoutisme, les Ă©coles catholiques
 Cet hĂ©ritage a de beaux restes. En face, il y avait la contre-sociĂ©tĂ© communiste et le camp laĂŻque avec leurs organisations pour la jeunesse, des lieux de rencontre et de convivialitĂ© qui maillaient aussi la sociĂ©tĂ© et le territoire. Il n’y a pas eu de sabotage organisĂ© de ce maillage, mais le dĂ©veloppement puissant de l’individualisme a peu Ă  peu rongĂ© tous ces piliers pour n’en laisser aujourd’hui que des traces. Dans un certain nombre de territoires et chez certains publics, on se trouve face Ă  un vide relationnel et culturel, un vide de sens aussi, qui rend une partie de ces populations malheureuses, mais aussi poreuses et disponibles Ă  un certain nombre de discours. Les consĂ©quences du dĂ©clin de l’Église rouge et de l’Église catholique ne sont pas seulement sociologiques, elles touchent au sens de la vouloir idĂ©aliser un Ăąge d’or, on peut reconnaĂźtre rĂ©trospectivement que les matrices d’autrefois confĂ©raient une armature Ă  la fois psychologique et morale, mais aussi socio-Ă©conomique, Ă  de trĂšs nombreuses populations. Aujourd’hui, en haut du mille-feuille social, il y a des personnes financiĂšrement et intellectuellement suffisamment dotĂ©es pour pouvoir Ă©voluer dans un univers archipelisĂ© et dĂ©structurĂ©. Mais les publics qui ont fait des Ă©tudes moins longues ou ont connu des parcours plus heurtĂ©s sont confrontĂ©s Ă  de fortes a aussi l’impression que les diffĂ©rentes couches du mille-feuille » ne se parlent plus, et que finalement les gens ne s’intĂ©ressent plus les uns aux F. En effet. La sociĂ©tĂ© Ă©tait fondĂ©e sur des matrices, qui jouaient aussi le rĂŽle de silos, avec des ascenseurs, dont la verticalitĂ© permettait la communication entre diffĂ©rentes strates de l’édifice. Jamais aucun silo n’a eu toute une strate sous sa coupe, ni les catholiques ni les rouges », qui comptaient chacun aussi bien des intellectuels que des paysans ou des ouvriers. Mais tout ce monde se reconnaissait dans une vision commune, pouvait se rencontrer occasionnellement, Ă  la messe, dans des Ă©coles ou dans des patronages. Il y avait a minima la conscience qu’il existait d’autres groupes sociaux que le sien, et le sentiment plus ou moins justifiĂ© de partager quelque chose qui nous liait et nous dĂ©passait. Tout cela a sautĂ©. CommentairesfermĂ©s sur La France manigance Ă  diviser le Mali. Les sanctions de la CEDEAO sont une manƓuvre de la France selon le premier ministre malien, Choguel Kokalla Maiga. D’aprĂšs le PM malien, Paris a dĂ©truit la Libye et essaie de faire de mĂȘme avec le Mali en le divisant pour l’affaiblir.
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ParAigerim Shapagat, Marina Samoilovich et Paolo Sorbello. Alors que la guerre catastrophique menĂ©e par la Russie contre l’Ukraine fait rage pour la quatriĂšme semaine [le 23 mars], le gouvernement du Kazakhstan a adoptĂ© une position officielle de neutralitĂ© – mais sa population est divisĂ©e. Cela n’est peut-ĂȘtre pas surprenant.

PubliĂ© le mercredi 22 mai 2013 Ă  07h35 arnaud montebourg veut ouvrir le dĂ©bat contre l'austĂ©ritĂ© en europe Les 27 chefs d'Etat et de gouvernement vont tenter de coordonner leur action. Il y a toujours des rĂ©ticences dans certains pays. France Inter rĂ©vĂšle que 2 cadres de la filiale française de la banque suisse UBS soupçonnĂ©s d'avoir favorisĂ© l'Ă©vasion fiscale de leurs clients sont en garde Ă  vue. Deux juges d'instruction du pĂŽle financier de Paris sont saisis depuis un an pour dĂ©marchage bancaire illicite et blanchiment de fraude fiscale. La perspective d'une mise en examen de la banque elle-mĂȘme comme personne morale se rapproche. Les explications de Sara Ghibaudo Mille milliards dans la nature En pĂ©riode d'austĂ©ritĂ© pour les Ă©tats europĂ©ens, la nĂ©cĂ©ssitĂ© de rĂ©cupĂ©rer les sommes qui disparaissent dans les paradis fiscaux parait Ă©vidente. Pourtant, de forts points de dĂ©saccord persistente entre les diffĂ©rents gouvernements de l'UE. L'analyse de Florent Guyotat P sommet ue Ă©vasion fiscale 1 min France Inter L'ile anglo-normande de Jersey fait figure de paradis fiscal au sein mĂȘme de l'Union EuropĂ©enne. Reportage de Franck Mathevon Ă  Jersey

Frontanti-Macron contre front républicain, dernier jour de campagne dans une France divisée 2 Connectez-vous pour conserver cet article et le lire plus tard.
L’annĂ©e derniĂšre, la mĂȘme initiative n’avait provoquĂ© aucune polĂ©mique. Un an aprĂšs, l’ambiance a bien changĂ©. Vendredi, le Conseil acadĂ©mique Ă  la vie lycĂ©enne CAVL, composĂ© d’élĂšves, organise la deuxiĂšme Ă©dition d’une journĂ©e de lutte contre le sexisme dans l’acadĂ©mie de Nantes. BaptisĂ© Ce que soulĂšve la jupe », en rĂ©fĂ©rence Ă  un ouvrage de Christine Bard, l’évĂ©nement invite ïŹlles et garçons, Ă©lĂšves et adultes, le temps d’une "journĂ©e Ă©vĂ©nement" Ă  porter une jupe ou un autocollant "je lutte contre le sexisme, et vous ? " », prĂ©cise le communiquĂ© de presse. Outre cette action symbolique, des dĂ©bats et des discussions seront organisĂ©s pour rĂ©flĂ©chir aux diffĂ©rentes formes de discriminations, de sexismes et de prĂ©jugĂ©s Ă  l’égard des filles ». Il ne s'agit en aucun cas d'une journĂ©e de folklore »Au total, 27 lycĂ©es du centre-ouest de la France devraient participer. Une initiative qui a fait bondir les collectifs Nantais pour la famille » et La manif pour tous » qui appellent Ă  manifester vendredi devant l'un des lycĂ©es participants Ă  Nantes. Sur Twitter, la premiĂšre organisation s’est indignĂ©e A Nantes, c'est aux Ă©lĂšves qu'on demande de se travestir ! » Dans la mĂȘme veine, BĂ©atrice Bourges, la porte-parole du Printemps français, a dĂ©noncĂ© un scandale absolu ». Suite Ă  cette fronde, le porte-parole du rectorat a clarifiĂ© les choses, expliquant qu’il n’était en rien obligatoire pour les garçons de venir en jupe. Il ne s'agit en aucun cas de se dĂ©guiser ou d'une journĂ©e de folklore, surtout en pĂ©riode d'examen. L'an dernier, pour la premiĂšre Ă©dition le 12 avril 2013, ce sont surtout des filles qui sont venues en jupes, parfois mĂȘme, de maniĂšre symbolique, sur des pantalons, et chez les garçons, il y a peut-ĂȘtre eu deux ou trois kilts », a-t-il dĂ©clarĂ©, avant de conclure Se mettre en jupe n'est pas le propos de cette action. »
DucÎté du trÚs conservateur Daily Telegraph, on estime que «le centriste de 44 ans va devoir bien davantage jouer les équilibristes» dans une
Richard Werly est le correspondant permanent Ă  Paris du quotidien suisse Le Temps. Il a grandi dans la NiĂšvre au pied de la ligne de dĂ©marcation. Il rĂ©pond Ă  mes questions Ă  l’occasion de la parution de son ouvrage La France contre elle-mĂȘme » chez Grasset. Vous avez arpentĂ© la ligne de dĂ©marcation qui avait divisĂ© la France Ă  partir de 1940 et vous trouvez de curieuses permanences
 La ligne de dĂ©marcation de 1940, imposĂ©e par l’occupant et le vainqueur allemand, n’avait bien sĂ»r rien Ă  voir avec les fractures d’aujourd’hui qui sont sociales, Ă©conomiques, identitaires, religieuses. Il ne s’agissait donc pas pour moi d’enquĂȘter sur une quelconque analogie. Le rapprochement historique, en revanche, tient sur un sujet qui, je crois, sous-tend beaucoup des prĂ©occupations actuelles des Français l’angoisse de la disparition de la France. Ce thĂšme, rebattu durant la campagne prĂ©sidentielle par certains candidats, en dit long sur le malaise gĂ©nĂ©ralisĂ© du pays. Or s’il est une pĂ©riode qui prouve, avec son lot d’accommodements ou de comportements inacceptables, que la France ne disparait pas mĂȘme au cƓur de la pire tourmente, c’est 1940. La ligne de dĂ©marcation aurait dĂ»/devait briser la France. Cela n’a pas Ă©tĂ© le cas. Pourquoi ? Parce que le pays s’est rĂ©veillĂ© plus solide que la dĂ©bĂącle de 1940 n’aurait pu le laisser penser. La France de 1940, c’est peut-ĂȘtre l’esprit d’hĂ©roĂŻsme ordinaire qui manque tant aujourd’hui. Ce sentiment qu’il n’y a pas le choix. Il faudra se battre pour que survive la RĂ©publique. Au sens propre comme au sens figurĂ©. Mais vous vous demandez pourquoi le pays ne s’est pas effondrĂ© en 1940-1941 alors qu’aujourd’hui on parle d’un archipel français avec des fĂȘlures Ă  tous les Ă©tages
 D’abord un Ă©vident rectificatif la France de 1940 commence par s’écrouler. Elle n’existe plus. C’est la dĂ©bĂącle. L’armĂ©e française est en dĂ©route. Tout cela, les Français le vivent dans le plus grand des dĂ©sespoirs. Mais l’histoire de la ligne de dĂ©marcation instaurĂ©e avec l’armistice de juin 1940 montre comment, face Ă  cette sĂ©paration du pays en deux, l’ñme française se rebelle et tient bon malgrĂ© tout. Il y a eu, on le sait et les historiens l’ont montrĂ©, quantitĂ© de salauds » qui ont pactisĂ© avec l’occupant pour mener les plus sales besognes, dĂ©noncer les rĂ©sistants, dĂ©noncer les juifs, etc
 Le rĂ©gime du MarĂ©chal PĂ©tain n’est en rien le sauveur de la France. Ce qui sauve la France, ce sont les Français. Certains sont des hĂ©ros. Beaucoup s’accommodent de l’occupation nazie. Mais ils retrouvent surtout, de part et d’autre de la ligne de dĂ©marcation, le sens de l’unitĂ© et de la fraternitĂ©. Il faut tenir ensemble. Tenir ensemble ces deux mots, aujourd’hui, manquent terriblement, je crois, dans l’univers politique national. Pour vous, l’hĂ©roĂŻsme aujourd’hui consisterait Ă  repĂ©rer et rĂ©parer ces multiples plaies qui dĂ©figurent la France
 L’hĂ©roĂŻsme qui fait sociĂ©tĂ© » est l’hĂ©roĂŻsme ordinaire. L’histoire de la ligne de dĂ©marcation est de ce point de vue Ă©loquent. D’un seul coup, parce que cette ligne passe en bas de chez eux, qu’elle emprunte le tracĂ© de la riviĂšre voisine ou qu’elle coupe Ă  travers leurs champs, des paysans deviennent des passeurs et des justes ». Les cheminots forment une extraordinaire chaĂźne de solidaritĂ©, de part et d’autre de la ligne. J’aime ce mot passeurs » car il dit bien ce qui manque peut-ĂȘtre Ă  la France de 2022 des passerelles qui redonnent confiance entre les Ăźles de l’archipel français. Est-ce naĂŻf de penser cela ? Peut-ĂȘtre. Mais je le rĂ©pĂšte en 1940, la France aurait pu/du disparaitre. Or cela n’a pas Ă©tĂ© le cas. La France est plus solide que beaucoup de Français ne le pensent. C’est aussi la leçon de mon voyage le long de l’ex ligne de dĂ©marcation. Cet entretien est Ă©galement disponible sur MediapartLeClub. POLITIQUE- Quatorze partis appelant Ă  manifester d'un mĂȘme pas contre l'antisĂ©mitisme sur la place de la RĂ©publique: l'unitĂ© nationale DĂ©butPage prĂ©cedentePage suivanteFin Le 22 septembre 2021 Ă  144306 La France vs La rĂ©publique !À la limite c'est plus pertinent dĂ©jĂ  Le 22 septembre 2021 Ă  145612 Le 22 septembre 2021 Ă  145401 Le 22 septembre 2021 Ă  145236 Le 22 septembre 2021 Ă  145121 Le 22 septembre 2021 Ă  145028 Le 22 septembre 2021 Ă  144857 Le 22 septembre 2021 Ă  144744 Le 22 septembre 2021 Ă  144547 Abauzit est un malade mentalSon livre c'est de la merde d'illuminĂ©Ne l'ayant pas lu, qu'y a t-il dedans "d'illuminĂ©" ? J'ai cru comprendre surtout qu'il insistait sur la "nouvelle opinion publique"Il reprend toute la littĂ©rature contre-rĂ©volutionnaire royaliste, de A Ă  Z, en y ajoutant une couche de Christ-roi et d'absolutiste complĂštement hors de proposC'est un catholique sĂ©dĂ©vacantiste, pour lui 90% de l'humanitĂ© va en qui est confirmĂ© par la bible mĂȘme que seule une minoritĂ© accĂ©dera au paradis, oĂč est le problĂšme ? En quoi est -il hors de propos de consacrĂ© la France au coeur sacrĂ© de Notre-Dame ?Bah c'est un raisonnement de tarĂ©Quels sont tes arguments pour dire cela ?Je dois vraiment argumenter contre les croyances de cathos illuminĂ©s ? Ca relĂšve de la croyance abauzinzinDonc tu doit ĂȘtre Ă  l'inverse trĂšs favorable Ă  tout ce """progrĂšs""" de notre sociĂ©tĂ© j'imagine vu que tu n'es guidĂ© par rien... Chacun ses motivations, au moins A. Abauzit dĂ©fend nos traditions millĂ©naire tandis que toi tu es un conservateur de la dĂ©cadence actuelle visiblement vu que tu n'as aucun argument.Sophisme c'est pas soi le sĂ©dĂ©vacantisme dĂ©bile soit la dĂ©cadence culturelleMais bon, Ă  mon avis tu viens de dĂ©couvrir la politique et la religion, voilĂ  pourquoi tu es aussi binaire, ça rĂ©sume bien la pauvretĂ© de la pensĂ©e de Abauzit et de ses fans Le 22 septembre 2021 Ă  145722 Le 22 septembre 2021 Ă  145213 Le 22 septembre 2021 Ă  144927 Le 22 septembre 2021 Ă  144657 Le 22 septembre 2021 Ă  144456 Le 22 septembre 2021 Ă  144346 Vous rigolez mais la moitiĂ© des expressions en France fonctionne comme ça - monter en haut - sortir dehors - au jour d'aujourd'hui - ĂȘtre d'accord avec quelqu'un ...Monter en haut et sortir dehors ça se dit pas segpalin et pourtant combien de fois on entends ce genre de redondance française, ça c'est comme "au jour d'aujourd'hui" en gros les gens disent trois fois "au jour" dedans sans comprendre que aujourd'hui c'est dĂ©jĂ  un mot qui se rĂ©pĂšte car en ancien français "hui" = le jourBah je sais, mais c'est pas parce que plein de gens parlent mal que ça devient correct C'est comme "si j'aurais su", on peut le marteler 1000 fois c'est toujours pas français Pour l'expression aujourd'hui c'est vrai par contre et pourtant on dit bien "aujourd'hui" et pas juste "au jour" donc tu voit que les erreurs de français entrent dans la vie quotidienne, comme les S qui on disparu du vocable comme dans forest, hospital,... et ça te paraitrai anormal pourtant si je prononce ces S lĂ  absent Ă  l'Ă©crit car remplacĂ© par l'accent pense qu'on devrait plutĂŽt dire "hui" En espagnol c'est toujours "hoy" d' les changements dont tu parles comme les S qui sautent ont facilitĂ© la prononciation, "la France divisĂ©e contre elle mĂȘme" ça double la longueur de la phrase en plus de lui donner un air de segpa sauf qu'Ă  l'origine ces S qui ont sautĂ© ont servi aux moines copistes Ă  gagnĂ© du temps, ils n'auraient pas du sauter Ă  l'oral, d'ailleurs les anglais disent hospital, forest,... ça prend pas plus de temps Ă  dire. Donc Ă  part avoir importer une mauvaise façon de parler dont toi mĂȘme tu me disait avant "Bah je sais, mais c'est pas parce que plein de gens parlent mal que ça devient correct "Donc dans ta logique encore une fois faudrait parler Ă  l'ancienne sinon c'est juste parler comme un clochard. Le 22 septembre 2021 Ă  145857 Le 22 septembre 2021 Ă  145612 Le 22 septembre 2021 Ă  145401 Le 22 septembre 2021 Ă  145236 Le 22 septembre 2021 Ă  145121 Le 22 septembre 2021 Ă  145028 Le 22 septembre 2021 Ă  144857 Le 22 septembre 2021 Ă  144744 Le 22 septembre 2021 Ă  144547 Abauzit est un malade mentalSon livre c'est de la merde d'illuminĂ©Ne l'ayant pas lu, qu'y a t-il dedans "d'illuminĂ©" ? J'ai cru comprendre surtout qu'il insistait sur la "nouvelle opinion publique"Il reprend toute la littĂ©rature contre-rĂ©volutionnaire royaliste, de A Ă  Z, en y ajoutant une couche de Christ-roi et d'absolutiste complĂštement hors de proposC'est un catholique sĂ©dĂ©vacantiste, pour lui 90% de l'humanitĂ© va en qui est confirmĂ© par la bible mĂȘme que seule une minoritĂ© accĂ©dera au paradis, oĂč est le problĂšme ? En quoi est -il hors de propos de consacrĂ© la France au coeur sacrĂ© de Notre-Dame ?Bah c'est un raisonnement de tarĂ©Quels sont tes arguments pour dire cela ?Je dois vraiment argumenter contre les croyances de cathos illuminĂ©s ? Ca relĂšve de la croyance abauzinzinDonc tu doit ĂȘtre Ă  l'inverse trĂšs favorable Ă  tout ce """progrĂšs""" de notre sociĂ©tĂ© j'imagine vu que tu n'es guidĂ© par rien... Chacun ses motivations, au moins A. Abauzit dĂ©fend nos traditions millĂ©naire tandis que toi tu es un conservateur de la dĂ©cadence actuelle visiblement vu que tu n'as aucun argument.Sophisme c'est pas soi le sĂ©dĂ©vacantisme dĂ©bile soit la dĂ©cadence culturelleMais bon, Ă  mon avis tu viens de dĂ©couvrir la politique et la religion, voilĂ  pourquoi tu es aussi binaire, ça rĂ©sume bien la pauvretĂ© de la pensĂ©e de Abauzit et de ses fansje te demande des arguments clairs, et tu me rĂ©pond juste "gneu gneu catho illuminĂ© l'abauzit" donc Ă  toi d'Ă©crire clairement quand on te le demande plutĂŽt que de faire le mec de citĂ© qui critique sans apport constructif ! C'est une vĂ©ritable mode ça de dire "c'est de la merde" puis de ne pas avoir d'argument rĂ©el ! Le 22 septembre 2021 Ă  150017 Le 22 septembre 2021 Ă  145722 Le 22 septembre 2021 Ă  145213 Le 22 septembre 2021 Ă  144927 Le 22 septembre 2021 Ă  144657 Le 22 septembre 2021 Ă  144456 Le 22 septembre 2021 Ă  144346 Vous rigolez mais la moitiĂ© des expressions en France fonctionne comme ça - monter en haut - sortir dehors - au jour d'aujourd'hui - ĂȘtre d'accord avec quelqu'un ...Monter en haut et sortir dehors ça se dit pas segpalin et pourtant combien de fois on entends ce genre de redondance française, ça c'est comme "au jour d'aujourd'hui" en gros les gens disent trois fois "au jour" dedans sans comprendre que aujourd'hui c'est dĂ©jĂ  un mot qui se rĂ©pĂšte car en ancien français "hui" = le jourBah je sais, mais c'est pas parce que plein de gens parlent mal que ça devient correct C'est comme "si j'aurais su", on peut le marteler 1000 fois c'est toujours pas français Pour l'expression aujourd'hui c'est vrai par contre et pourtant on dit bien "aujourd'hui" et pas juste "au jour" donc tu voit que les erreurs de français entrent dans la vie quotidienne, comme les S qui on disparu du vocable comme dans forest, hospital,... et ça te paraitrai anormal pourtant si je prononce ces S lĂ  absent Ă  l'Ă©crit car remplacĂ© par l'accent pense qu'on devrait plutĂŽt dire "hui" En espagnol c'est toujours "hoy" d' les changements dont tu parles comme les S qui sautent ont facilitĂ© la prononciation, "la France divisĂ©e contre elle mĂȘme" ça double la longueur de la phrase en plus de lui donner un air de segpa sauf qu'Ă  l'origine ces S qui ont sautĂ© ont servi aux moines copistes Ă  gagnĂ© du temps, ils n'auraient pas du sauter Ă  l'oral, d'ailleurs les anglais disent hospital, forest,... ça prend pas plus de temps Ă  dire. Donc Ă  part avoir importer une mauvaise façon de parler dont toi mĂȘme tu me disait avant "Bah je sais, mais c'est pas parce que plein de gens parlent mal que ça devient correct "Donc dans ta logique encore une fois faudrait parler Ă  l'ancienne sinon c'est juste parler comme un non, je parle de l'intĂ©rĂȘt de l'altĂ©ration, il y en avait rĂ©ellement un en fait. La France divisĂ©e contre elle-mĂȘme c'est juste rallonger une phrase pour en plus la rendre dĂ©gueulasse L'intĂ©rĂȘt de dire "je sors dehors" au lieu de "je sors" ? Message Ă©ditĂ© le 22 septembre 2021 Ă  150327 par Zazizouz Le 22 septembre 2021 Ă  150151 Le 22 septembre 2021 Ă  145857 Le 22 septembre 2021 Ă  145612 Le 22 septembre 2021 Ă  145401 Le 22 septembre 2021 Ă  145236 Le 22 septembre 2021 Ă  145121 Le 22 septembre 2021 Ă  145028 Le 22 septembre 2021 Ă  144857 Le 22 septembre 2021 Ă  144744 Le 22 septembre 2021 Ă  144547 Abauzit est un malade mentalSon livre c'est de la merde d'illuminĂ©Ne l'ayant pas lu, qu'y a t-il dedans "d'illuminĂ©" ? J'ai cru comprendre surtout qu'il insistait sur la "nouvelle opinion publique"Il reprend toute la littĂ©rature contre-rĂ©volutionnaire royaliste, de A Ă  Z, en y ajoutant une couche de Christ-roi et d'absolutiste complĂštement hors de proposC'est un catholique sĂ©dĂ©vacantiste, pour lui 90% de l'humanitĂ© va en qui est confirmĂ© par la bible mĂȘme que seule une minoritĂ© accĂ©dera au paradis, oĂč est le problĂšme ? En quoi est -il hors de propos de consacrĂ© la France au coeur sacrĂ© de Notre-Dame ?Bah c'est un raisonnement de tarĂ©Quels sont tes arguments pour dire cela ?Je dois vraiment argumenter contre les croyances de cathos illuminĂ©s ? Ca relĂšve de la croyance abauzinzinDonc tu doit ĂȘtre Ă  l'inverse trĂšs favorable Ă  tout ce """progrĂšs""" de notre sociĂ©tĂ© j'imagine vu que tu n'es guidĂ© par rien... Chacun ses motivations, au moins A. Abauzit dĂ©fend nos traditions millĂ©naire tandis que toi tu es un conservateur de la dĂ©cadence actuelle visiblement vu que tu n'as aucun argument.Sophisme c'est pas soi le sĂ©dĂ©vacantisme dĂ©bile soit la dĂ©cadence culturelleMais bon, Ă  mon avis tu viens de dĂ©couvrir la politique et la religion, voilĂ  pourquoi tu es aussi binaire, ça rĂ©sume bien la pauvretĂ© de la pensĂ©e de Abauzit et de ses fansje te demande des arguments clairs, et tu me rĂ©pond juste "gneu gneu catho illuminĂ© l'abauzit" donc Ă  toi d'Ă©crire clairement quand on te le demande plutĂŽt que de faire le mec de citĂ© qui critique sans apport constructif ! C'est une vĂ©ritable mode ça de dire "c'est de la merde" puis de ne pas avoir d'argument rĂ©el !Qu'est-ce que tu comprends pas dans le fait qu'on ne peut pas donner d'arguments face Ă  des religieux ? Les arguments concernent des dĂ©bats rationnels, sinon on fait de la thĂ©ologie, et je suis pas thĂ©ologien. Je remarque que Adrien Abrutit est allĂ© au plus extrĂȘme de la pensĂ©e catholique, la plus marginale et la plus hĂ©rĂ©tique, par souci de puretĂ© idĂ©ologique, comme le faisaient les bolchĂ©viques. En dĂ©pit du fait que le catholicisme a un panel de penseurs plus intelligents que Abauzit et qui ont Ă©largi la rĂ©flexion au-delĂ  des textes archaĂŻques et des dogmes dĂ©passĂ©s. Le 22 septembre 2021 Ă  150225 Le 22 septembre 2021 Ă  150017 Le 22 septembre 2021 Ă  145722 Le 22 septembre 2021 Ă  145213 Le 22 septembre 2021 Ă  144927 Le 22 septembre 2021 Ă  144657 Le 22 septembre 2021 Ă  144456 Le 22 septembre 2021 Ă  144346 Vous rigolez mais la moitiĂ© des expressions en France fonctionne comme ça - monter en haut - sortir dehors - au jour d'aujourd'hui - ĂȘtre d'accord avec quelqu'un ...Monter en haut et sortir dehors ça se dit pas segpalin et pourtant combien de fois on entends ce genre de redondance française, ça c'est comme "au jour d'aujourd'hui" en gros les gens disent trois fois "au jour" dedans sans comprendre que aujourd'hui c'est dĂ©jĂ  un mot qui se rĂ©pĂšte car en ancien français "hui" = le jourBah je sais, mais c'est pas parce que plein de gens parlent mal que ça devient correct C'est comme "si j'aurais su", on peut le marteler 1000 fois c'est toujours pas français Pour l'expression aujourd'hui c'est vrai par contre et pourtant on dit bien "aujourd'hui" et pas juste "au jour" donc tu voit que les erreurs de français entrent dans la vie quotidienne, comme les S qui on disparu du vocable comme dans forest, hospital,... et ça te paraitrai anormal pourtant si je prononce ces S lĂ  absent Ă  l'Ă©crit car remplacĂ© par l'accent pense qu'on devrait plutĂŽt dire "hui" En espagnol c'est toujours "hoy" d' les changements dont tu parles comme les S qui sautent ont facilitĂ© la prononciation, "la France divisĂ©e contre elle mĂȘme" ça double la longueur de la phrase en plus de lui donner un air de segpa sauf qu'Ă  l'origine ces S qui ont sautĂ© ont servi aux moines copistes Ă  gagnĂ© du temps, ils n'auraient pas du sauter Ă  l'oral, d'ailleurs les anglais disent hospital, forest,... ça prend pas plus de temps Ă  dire. Donc Ă  part avoir importer une mauvaise façon de parler dont toi mĂȘme tu me disait avant "Bah je sais, mais c'est pas parce que plein de gens parlent mal que ça devient correct "Donc dans ta logique encore une fois faudrait parler Ă  l'ancienne sinon c'est juste parler comme un non, je parle de l'intĂ©rĂȘt de l'altĂ©ration, il y en avait rĂ©ellement un en fait. La France divisĂ©e contre elle-mĂȘme c'est juste rallonger une phrase pour en plus la rendre dĂ©gueulasse L'intĂ©rĂȘt de dire "je sors dehors" au lieu de "je sors" ? je ne sais pas vu que je ne dĂ©fend pas cette façon de parler "Ă©tendu" mais j'imagine que les gens aiment donner plus de consistance Ă  une phrase, ce qui peut la rendre parfois plus audible aussi Mais ça ne me dit pas pourquoi tu justifie la disparition des S dans notre façon de parler hormis que toi mĂȘme tu t'es accoutumĂ© Ă  cette mauvaise façon de parler ? Comme certains disent "croivent" car ils ont toujours trouver ça normal. Le 22 septembre 2021 Ă  150459 Le 22 septembre 2021 Ă  150151 Le 22 septembre 2021 Ă  145857 Le 22 septembre 2021 Ă  145612 Le 22 septembre 2021 Ă  145401 Le 22 septembre 2021 Ă  145236 Le 22 septembre 2021 Ă  145121 Le 22 septembre 2021 Ă  145028 Le 22 septembre 2021 Ă  144857 Le 22 septembre 2021 Ă  144744 Le 22 septembre 2021 Ă  144547 Abauzit est un malade mentalSon livre c'est de la merde d'illuminĂ©Ne l'ayant pas lu, qu'y a t-il dedans "d'illuminĂ©" ? J'ai cru comprendre surtout qu'il insistait sur la "nouvelle opinion publique"Il reprend toute la littĂ©rature contre-rĂ©volutionnaire royaliste, de A Ă  Z, en y ajoutant une couche de Christ-roi et d'absolutiste complĂštement hors de proposC'est un catholique sĂ©dĂ©vacantiste, pour lui 90% de l'humanitĂ© va en qui est confirmĂ© par la bible mĂȘme que seule une minoritĂ© accĂ©dera au paradis, oĂč est le problĂšme ? En quoi est -il hors de propos de consacrĂ© la France au coeur sacrĂ© de Notre-Dame ?Bah c'est un raisonnement de tarĂ©Quels sont tes arguments pour dire cela ?Je dois vraiment argumenter contre les croyances de cathos illuminĂ©s ? Ca relĂšve de la croyance abauzinzinDonc tu doit ĂȘtre Ă  l'inverse trĂšs favorable Ă  tout ce """progrĂšs""" de notre sociĂ©tĂ© j'imagine vu que tu n'es guidĂ© par rien... Chacun ses motivations, au moins A. Abauzit dĂ©fend nos traditions millĂ©naire tandis que toi tu es un conservateur de la dĂ©cadence actuelle visiblement vu que tu n'as aucun argument.Sophisme c'est pas soi le sĂ©dĂ©vacantisme dĂ©bile soit la dĂ©cadence culturelleMais bon, Ă  mon avis tu viens de dĂ©couvrir la politique et la religion, voilĂ  pourquoi tu es aussi binaire, ça rĂ©sume bien la pauvretĂ© de la pensĂ©e de Abauzit et de ses fansje te demande des arguments clairs, et tu me rĂ©pond juste "gneu gneu catho illuminĂ© l'abauzit" donc Ă  toi d'Ă©crire clairement quand on te le demande plutĂŽt que de faire le mec de citĂ© qui critique sans apport constructif ! C'est une vĂ©ritable mode ça de dire "c'est de la merde" puis de ne pas avoir d'argument rĂ©el !Qu'est-ce que tu comprends pas dans le fait qu'on ne peut pas donner d'arguments face Ă  des religieux ? Les arguments concernent des dĂ©bats rationnels, sinon on fait de la thĂ©ologie, et je suis pas thĂ©ologien. Je remarque que Adrien Abrutit est allĂ© au plus extrĂȘme de la pensĂ©e catholique, la plus marginale et la plus hĂ©rĂ©tique, par souci de puretĂ© idĂ©ologique, comme le faisaient les bolchĂ©viques. En dĂ©pit du fait que le catholicisme a un panel de penseurs plus intelligents que Abauzit et qui ont Ă©largi la rĂ©flexion au-delĂ  des textes archaĂŻques et des dogmes rapport avec "on ne peut dĂ©battre avec les religieux" justifie plutĂŽt pourquoi alors Abauzit aurait tort sur sa façon de concevoir une France chrĂ©tienne et de dĂ©noncer un faux pape ? Tu voit que toi mĂȘme parle de "dogme dĂ©passĂ©" au nom de quoi seraient-ils dĂ©passĂ©s ? Tu me donne un point de vu mais ça ne sont pas des arguments ! Le 22 septembre 2021 Ă  150732 Le 22 septembre 2021 Ă  150459 Le 22 septembre 2021 Ă  150151 Le 22 septembre 2021 Ă  145857 Le 22 septembre 2021 Ă  145612 Le 22 septembre 2021 Ă  145401 Le 22 septembre 2021 Ă  145236 Le 22 septembre 2021 Ă  145121 Le 22 septembre 2021 Ă  145028 Le 22 septembre 2021 Ă  144857 Le 22 septembre 2021 Ă  144744 Le 22 septembre 2021 Ă  144547 Abauzit est un malade mentalSon livre c'est de la merde d'illuminĂ©Ne l'ayant pas lu, qu'y a t-il dedans "d'illuminĂ©" ? J'ai cru comprendre surtout qu'il insistait sur la "nouvelle opinion publique"Il reprend toute la littĂ©rature contre-rĂ©volutionnaire royaliste, de A Ă  Z, en y ajoutant une couche de Christ-roi et d'absolutiste complĂštement hors de proposC'est un catholique sĂ©dĂ©vacantiste, pour lui 90% de l'humanitĂ© va en qui est confirmĂ© par la bible mĂȘme que seule une minoritĂ© accĂ©dera au paradis, oĂč est le problĂšme ? En quoi est -il hors de propos de consacrĂ© la France au coeur sacrĂ© de Notre-Dame ?Bah c'est un raisonnement de tarĂ©Quels sont tes arguments pour dire cela ?Je dois vraiment argumenter contre les croyances de cathos illuminĂ©s ? Ca relĂšve de la croyance abauzinzinDonc tu doit ĂȘtre Ă  l'inverse trĂšs favorable Ă  tout ce """progrĂšs""" de notre sociĂ©tĂ© j'imagine vu que tu n'es guidĂ© par rien... Chacun ses motivations, au moins A. Abauzit dĂ©fend nos traditions millĂ©naire tandis que toi tu es un conservateur de la dĂ©cadence actuelle visiblement vu que tu n'as aucun argument.Sophisme c'est pas soi le sĂ©dĂ©vacantisme dĂ©bile soit la dĂ©cadence culturelleMais bon, Ă  mon avis tu viens de dĂ©couvrir la politique et la religion, voilĂ  pourquoi tu es aussi binaire, ça rĂ©sume bien la pauvretĂ© de la pensĂ©e de Abauzit et de ses fansje te demande des arguments clairs, et tu me rĂ©pond juste "gneu gneu catho illuminĂ© l'abauzit" donc Ă  toi d'Ă©crire clairement quand on te le demande plutĂŽt que de faire le mec de citĂ© qui critique sans apport constructif ! C'est une vĂ©ritable mode ça de dire "c'est de la merde" puis de ne pas avoir d'argument rĂ©el !Qu'est-ce que tu comprends pas dans le fait qu'on ne peut pas donner d'arguments face Ă  des religieux ? Les arguments concernent des dĂ©bats rationnels, sinon on fait de la thĂ©ologie, et je suis pas thĂ©ologien. Je remarque que Adrien Abrutit est allĂ© au plus extrĂȘme de la pensĂ©e catholique, la plus marginale et la plus hĂ©rĂ©tique, par souci de puretĂ© idĂ©ologique, comme le faisaient les bolchĂ©viques. En dĂ©pit du fait que le catholicisme a un panel de penseurs plus intelligents que Abauzit et qui ont Ă©largi la rĂ©flexion au-delĂ  des textes archaĂŻques et des dogmes rapport avec "on ne peut dĂ©battre avec les religieux" justifie plutĂŽt pourquoi alors Abauzit aurait tort sur sa façon de concevoir une France chrĂ©tienne et de dĂ©noncer un faux pape ? Tu voit que toi mĂȘme parle de "dogme dĂ©passĂ©" au nom de quoi seraient-ils dĂ©passĂ©s ? Tu me donne un point de vu mais ça ne sont pas des arguments !Il dĂ©nonce pas seulement le faux pape en quoi c'est un faux pape d'ailleurs ? parce qu'il est pas de droite ? lol, il crache aussi sur tous les courants du catholicisme et mĂȘme Mgr Lefebvre et la FSSPX. Il conçoit pas une France chrĂ©tienne, il adopte un point de vue ultramontain dans son analyse en ignorant que la tradition française est gallicane + Je m'en fous de te donner des arguments, t'es exactement comme lui donc inutile de discuter Le 22 septembre 2021 Ă  150534 Le 22 septembre 2021 Ă  150225 Le 22 septembre 2021 Ă  150017 Le 22 septembre 2021 Ă  145722 Le 22 septembre 2021 Ă  145213 Le 22 septembre 2021 Ă  144927 Le 22 septembre 2021 Ă  144657 Le 22 septembre 2021 Ă  144456 Le 22 septembre 2021 Ă  144346 Vous rigolez mais la moitiĂ© des expressions en France fonctionne comme ça - monter en haut - sortir dehors - au jour d'aujourd'hui - ĂȘtre d'accord avec quelqu'un ...Monter en haut et sortir dehors ça se dit pas segpalin et pourtant combien de fois on entends ce genre de redondance française, ça c'est comme "au jour d'aujourd'hui" en gros les gens disent trois fois "au jour" dedans sans comprendre que aujourd'hui c'est dĂ©jĂ  un mot qui se rĂ©pĂšte car en ancien français "hui" = le jourBah je sais, mais c'est pas parce que plein de gens parlent mal que ça devient correct C'est comme "si j'aurais su", on peut le marteler 1000 fois c'est toujours pas français Pour l'expression aujourd'hui c'est vrai par contre et pourtant on dit bien "aujourd'hui" et pas juste "au jour" donc tu voit que les erreurs de français entrent dans la vie quotidienne, comme les S qui on disparu du vocable comme dans forest, hospital,... et ça te paraitrai anormal pourtant si je prononce ces S lĂ  absent Ă  l'Ă©crit car remplacĂ© par l'accent pense qu'on devrait plutĂŽt dire "hui" En espagnol c'est toujours "hoy" d' les changements dont tu parles comme les S qui sautent ont facilitĂ© la prononciation, "la France divisĂ©e contre elle mĂȘme" ça double la longueur de la phrase en plus de lui donner un air de segpa sauf qu'Ă  l'origine ces S qui ont sautĂ© ont servi aux moines copistes Ă  gagnĂ© du temps, ils n'auraient pas du sauter Ă  l'oral, d'ailleurs les anglais disent hospital, forest,... ça prend pas plus de temps Ă  dire. Donc Ă  part avoir importer une mauvaise façon de parler dont toi mĂȘme tu me disait avant "Bah je sais, mais c'est pas parce que plein de gens parlent mal que ça devient correct "Donc dans ta logique encore une fois faudrait parler Ă  l'ancienne sinon c'est juste parler comme un non, je parle de l'intĂ©rĂȘt de l'altĂ©ration, il y en avait rĂ©ellement un en fait. La France divisĂ©e contre elle-mĂȘme c'est juste rallonger une phrase pour en plus la rendre dĂ©gueulasse L'intĂ©rĂȘt de dire "je sors dehors" au lieu de "je sors" ? je ne sais pas vu que je ne dĂ©fend pas cette façon de parler "Ă©tendu" mais j'imagine que les gens aiment donner plus de consistance Ă  une phrase, ce qui peut la rendre parfois plus audible aussi Mais ça ne me dit pas pourquoi tu justifie la disparition des S dans notre façon de parler hormis que toi mĂȘme tu t'es accoutumĂ© Ă  cette mauvaise façon de parler ? Comme certains disent "croivent" car ils ont toujours trouver ça m'aurait pas dĂ©rangĂ© que les S restent oĂč ils sont, mais il y avait un intĂ©rĂȘt pragmatique Ă  les faire disparaĂźtre Ă  la limite. AprĂšs oui c'est aussi une question d'habitude AprĂšs c'est juste qu'il y a des rĂšgles, elles sont certes arbitraires mais elles existent, "croivent" Ă  l'infinitif ça donne "croiver" Je dis pas que c'est parfaitement clair aprĂšs, on choisit juste la rĂšgle Ă  un instant T Et Ă  l'instant T, "divisĂ©e contre elle mĂȘme" c'est un plĂ©onasme Le 22 septembre 2021 Ă  144346 Vous rigolez mais la moitiĂ© des expressions en France fonctionne comme ça - monter en haut - sortir dehors - au jour d'aujourd'hui - ĂȘtre d'accord avec quelqu'un ...sauf que y'a ce qu'on dit a l'oral et y'a ce qui est Ă©crit puis relu par des Ă©diteurs couillonin Le 22 septembre 2021 Ă  151102 Le 22 septembre 2021 Ă  150732 Le 22 septembre 2021 Ă  150459 Le 22 septembre 2021 Ă  150151 Le 22 septembre 2021 Ă  145857 Le 22 septembre 2021 Ă  145612 Le 22 septembre 2021 Ă  145401 Le 22 septembre 2021 Ă  145236 Le 22 septembre 2021 Ă  145121 Le 22 septembre 2021 Ă  145028 Le 22 septembre 2021 Ă  144857 Le 22 septembre 2021 Ă  144744 Le 22 septembre 2021 Ă  144547 Abauzit est un malade mentalSon livre c'est de la merde d'illuminĂ©Ne l'ayant pas lu, qu'y a t-il dedans "d'illuminĂ©" ? J'ai cru comprendre surtout qu'il insistait sur la "nouvelle opinion publique"Il reprend toute la littĂ©rature contre-rĂ©volutionnaire royaliste, de A Ă  Z, en y ajoutant une couche de Christ-roi et d'absolutiste complĂštement hors de proposC'est un catholique sĂ©dĂ©vacantiste, pour lui 90% de l'humanitĂ© va en qui est confirmĂ© par la bible mĂȘme que seule une minoritĂ© accĂ©dera au paradis, oĂč est le problĂšme ? En quoi est -il hors de propos de consacrĂ© la France au coeur sacrĂ© de Notre-Dame ?Bah c'est un raisonnement de tarĂ©Quels sont tes arguments pour dire cela ?Je dois vraiment argumenter contre les croyances de cathos illuminĂ©s ? Ca relĂšve de la croyance abauzinzinDonc tu doit ĂȘtre Ă  l'inverse trĂšs favorable Ă  tout ce """progrĂšs""" de notre sociĂ©tĂ© j'imagine vu que tu n'es guidĂ© par rien... Chacun ses motivations, au moins A. Abauzit dĂ©fend nos traditions millĂ©naire tandis que toi tu es un conservateur de la dĂ©cadence actuelle visiblement vu que tu n'as aucun argument.Sophisme c'est pas soi le sĂ©dĂ©vacantisme dĂ©bile soit la dĂ©cadence culturelleMais bon, Ă  mon avis tu viens de dĂ©couvrir la politique et la religion, voilĂ  pourquoi tu es aussi binaire, ça rĂ©sume bien la pauvretĂ© de la pensĂ©e de Abauzit et de ses fansje te demande des arguments clairs, et tu me rĂ©pond juste "gneu gneu catho illuminĂ© l'abauzit" donc Ă  toi d'Ă©crire clairement quand on te le demande plutĂŽt que de faire le mec de citĂ© qui critique sans apport constructif ! C'est une vĂ©ritable mode ça de dire "c'est de la merde" puis de ne pas avoir d'argument rĂ©el !Qu'est-ce que tu comprends pas dans le fait qu'on ne peut pas donner d'arguments face Ă  des religieux ? Les arguments concernent des dĂ©bats rationnels, sinon on fait de la thĂ©ologie, et je suis pas thĂ©ologien. Je remarque que Adrien Abrutit est allĂ© au plus extrĂȘme de la pensĂ©e catholique, la plus marginale et la plus hĂ©rĂ©tique, par souci de puretĂ© idĂ©ologique, comme le faisaient les bolchĂ©viques. En dĂ©pit du fait que le catholicisme a un panel de penseurs plus intelligents que Abauzit et qui ont Ă©largi la rĂ©flexion au-delĂ  des textes archaĂŻques et des dogmes rapport avec "on ne peut dĂ©battre avec les religieux" justifie plutĂŽt pourquoi alors Abauzit aurait tort sur sa façon de concevoir une France chrĂ©tienne et de dĂ©noncer un faux pape ? Tu voit que toi mĂȘme parle de "dogme dĂ©passĂ©" au nom de quoi seraient-ils dĂ©passĂ©s ? Tu me donne un point de vu mais ça ne sont pas des arguments !Il dĂ©nonce pas seulement le faux pape en quoi c'est un faux pape d'ailleurs ? parce qu'il est pas de droite ? lol, il crache aussi sur tous les courants du catholicisme et mĂȘme Mgr Lefebvre et la FSSPX. Il conçoit pas une France chrĂ©tienne, il adopte un point de vue ultramontain dans son analyse en ignorant que la tradition française est gallicane + Je m'en fous de te donner des arguments, t'es exactement comme lui donc inutile de discuterJe vais pas te refaire le rapport entier antivatican 2 quand mĂȘme ?? Lefebvre et la fraternitĂ© sont una cum Satan, il l'as dĂ©jĂ  expliquĂ© 10 fois, mais si tu aime communier avec le dĂ©mon ça te regarde ... Et le gallicanisme est une hĂ©rĂ©sie ça dĂ©jĂ  Ă©tĂ© condamnĂ© auparavant mais encore faut il encore une fois avoir suivi les 1500 ans d'Histoire de France d'avant. Ta "conclusion" prouve bien que t'es lĂ  pour cracher stupidement sans apporter en face une construction logique et argumentĂ©. Merci de prouver le niveau des dĂ©tracteurs d'A. Abauzit ! Le 22 septembre 2021 Ă  151145 Le 22 septembre 2021 Ă  150534 Le 22 septembre 2021 Ă  150225 Le 22 septembre 2021 Ă  150017 Le 22 septembre 2021 Ă  145722 Le 22 septembre 2021 Ă  145213 Le 22 septembre 2021 Ă  144927 Le 22 septembre 2021 Ă  144657 Le 22 septembre 2021 Ă  144456 Le 22 septembre 2021 Ă  144346 Vous rigolez mais la moitiĂ© des expressions en France fonctionne comme ça - monter en haut - sortir dehors - au jour d'aujourd'hui - ĂȘtre d'accord avec quelqu'un ...Monter en haut et sortir dehors ça se dit pas segpalin et pourtant combien de fois on entends ce genre de redondance française, ça c'est comme "au jour d'aujourd'hui" en gros les gens disent trois fois "au jour" dedans sans comprendre que aujourd'hui c'est dĂ©jĂ  un mot qui se rĂ©pĂšte car en ancien français "hui" = le jourBah je sais, mais c'est pas parce que plein de gens parlent mal que ça devient correct C'est comme "si j'aurais su", on peut le marteler 1000 fois c'est toujours pas français Pour l'expression aujourd'hui c'est vrai par contre et pourtant on dit bien "aujourd'hui" et pas juste "au jour" donc tu voit que les erreurs de français entrent dans la vie quotidienne, comme les S qui on disparu du vocable comme dans forest, hospital,... et ça te paraitrai anormal pourtant si je prononce ces S lĂ  absent Ă  l'Ă©crit car remplacĂ© par l'accent pense qu'on devrait plutĂŽt dire "hui" En espagnol c'est toujours "hoy" d' les changements dont tu parles comme les S qui sautent ont facilitĂ© la prononciation, "la France divisĂ©e contre elle mĂȘme" ça double la longueur de la phrase en plus de lui donner un air de segpa sauf qu'Ă  l'origine ces S qui ont sautĂ© ont servi aux moines copistes Ă  gagnĂ© du temps, ils n'auraient pas du sauter Ă  l'oral, d'ailleurs les anglais disent hospital, forest,... ça prend pas plus de temps Ă  dire. Donc Ă  part avoir importer une mauvaise façon de parler dont toi mĂȘme tu me disait avant "Bah je sais, mais c'est pas parce que plein de gens parlent mal que ça devient correct "Donc dans ta logique encore une fois faudrait parler Ă  l'ancienne sinon c'est juste parler comme un non, je parle de l'intĂ©rĂȘt de l'altĂ©ration, il y en avait rĂ©ellement un en fait. La France divisĂ©e contre elle-mĂȘme c'est juste rallonger une phrase pour en plus la rendre dĂ©gueulasse L'intĂ©rĂȘt de dire "je sors dehors" au lieu de "je sors" ? je ne sais pas vu que je ne dĂ©fend pas cette façon de parler "Ă©tendu" mais j'imagine que les gens aiment donner plus de consistance Ă  une phrase, ce qui peut la rendre parfois plus audible aussi Mais ça ne me dit pas pourquoi tu justifie la disparition des S dans notre façon de parler hormis que toi mĂȘme tu t'es accoutumĂ© Ă  cette mauvaise façon de parler ? Comme certains disent "croivent" car ils ont toujours trouver ça m'aurait pas dĂ©rangĂ© que les S restent oĂč ils sont, mais il y avait un intĂ©rĂȘt pragmatique Ă  les faire disparaĂźtre Ă  la limite. AprĂšs oui c'est aussi une question d'habitude AprĂšs c'est juste qu'il y a des rĂšgles, elles sont certes arbitraires mais elles existent, "croivent" Ă  l'infinitif ça donne "croiver" Je dis pas que c'est parfaitement clair aprĂšs, on choisit juste la rĂšgle Ă  un instant T Et Ă  l'instant T, "divisĂ©e contre elle mĂȘme" c'est un plĂ©onasme justement son "plĂ©onasme" renvoi Ă  la rĂ©alitĂ© d'aujourd'hui oĂč il aurait pu appeler son livre "la France dĂ©truite" tellement elle a Ă©tĂ© divisĂ© ces derniers siĂšcles ! Ce n'est pas pour rien qu'il y a une redondance dans le titre. Le 22 septembre 2021 Ă  151349 Le 22 septembre 2021 Ă  144346 Vous rigolez mais la moitiĂ© des expressions en France fonctionne comme ça - monter en haut - sortir dehors - au jour d'aujourd'hui - ĂȘtre d'accord avec quelqu'un ...sauf que y'a ce qu'on dit a l'oral et y'a ce qui est Ă©crit puis relu par des Ă©diteurs couilloninAlors dĂ©jĂ  pourquoi t'insulte Ă  la fin ? Et t'es le mĂȘme genre de pseudo-homme qui traĂźnent Ă  quotidien et vont embĂȘter Zemmour Ă  dire "non mais y a une faute dĂšs le dĂ©but, il ne peut donc pas ĂȘtre Ă©lu prĂ©sident" totalement stupide comme argumentation ! Le 22 septembre 2021 Ă  151419 Le 22 septembre 2021 Ă  151102 Le 22 septembre 2021 Ă  150732 Le 22 septembre 2021 Ă  150459 Le 22 septembre 2021 Ă  150151 Le 22 septembre 2021 Ă  145857 Le 22 septembre 2021 Ă  145612 Le 22 septembre 2021 Ă  145401 Le 22 septembre 2021 Ă  145236 Le 22 septembre 2021 Ă  145121 Le 22 septembre 2021 Ă  145028 Le 22 septembre 2021 Ă  144857 Le 22 septembre 2021 Ă  144744 Le 22 septembre 2021 Ă  144547 Abauzit est un malade mentalSon livre c'est de la merde d'illuminĂ©Ne l'ayant pas lu, qu'y a t-il dedans "d'illuminĂ©" ? J'ai cru comprendre surtout qu'il insistait sur la "nouvelle opinion publique"Il reprend toute la littĂ©rature contre-rĂ©volutionnaire royaliste, de A Ă  Z, en y ajoutant une couche de Christ-roi et d'absolutiste complĂštement hors de proposC'est un catholique sĂ©dĂ©vacantiste, pour lui 90% de l'humanitĂ© va en qui est confirmĂ© par la bible mĂȘme que seule une minoritĂ© accĂ©dera au paradis, oĂč est le problĂšme ? En quoi est -il hors de propos de consacrĂ© la France au coeur sacrĂ© de Notre-Dame ?Bah c'est un raisonnement de tarĂ©Quels sont tes arguments pour dire cela ?Je dois vraiment argumenter contre les croyances de cathos illuminĂ©s ? Ca relĂšve de la croyance abauzinzinDonc tu doit ĂȘtre Ă  l'inverse trĂšs favorable Ă  tout ce """progrĂšs""" de notre sociĂ©tĂ© j'imagine vu que tu n'es guidĂ© par rien... Chacun ses motivations, au moins A. Abauzit dĂ©fend nos traditions millĂ©naire tandis que toi tu es un conservateur de la dĂ©cadence actuelle visiblement vu que tu n'as aucun argument.Sophisme c'est pas soi le sĂ©dĂ©vacantisme dĂ©bile soit la dĂ©cadence culturelleMais bon, Ă  mon avis tu viens de dĂ©couvrir la politique et la religion, voilĂ  pourquoi tu es aussi binaire, ça rĂ©sume bien la pauvretĂ© de la pensĂ©e de Abauzit et de ses fansje te demande des arguments clairs, et tu me rĂ©pond juste "gneu gneu catho illuminĂ© l'abauzit" donc Ă  toi d'Ă©crire clairement quand on te le demande plutĂŽt que de faire le mec de citĂ© qui critique sans apport constructif ! C'est une vĂ©ritable mode ça de dire "c'est de la merde" puis de ne pas avoir d'argument rĂ©el !Qu'est-ce que tu comprends pas dans le fait qu'on ne peut pas donner d'arguments face Ă  des religieux ? Les arguments concernent des dĂ©bats rationnels, sinon on fait de la thĂ©ologie, et je suis pas thĂ©ologien. Je remarque que Adrien Abrutit est allĂ© au plus extrĂȘme de la pensĂ©e catholique, la plus marginale et la plus hĂ©rĂ©tique, par souci de puretĂ© idĂ©ologique, comme le faisaient les bolchĂ©viques. En dĂ©pit du fait que le catholicisme a un panel de penseurs plus intelligents que Abauzit et qui ont Ă©largi la rĂ©flexion au-delĂ  des textes archaĂŻques et des dogmes rapport avec "on ne peut dĂ©battre avec les religieux" justifie plutĂŽt pourquoi alors Abauzit aurait tort sur sa façon de concevoir une France chrĂ©tienne et de dĂ©noncer un faux pape ? Tu voit que toi mĂȘme parle de "dogme dĂ©passĂ©" au nom de quoi seraient-ils dĂ©passĂ©s ? Tu me donne un point de vu mais ça ne sont pas des arguments !Il dĂ©nonce pas seulement le faux pape en quoi c'est un faux pape d'ailleurs ? parce qu'il est pas de droite ? lol, il crache aussi sur tous les courants du catholicisme et mĂȘme Mgr Lefebvre et la FSSPX. Il conçoit pas une France chrĂ©tienne, il adopte un point de vue ultramontain dans son analyse en ignorant que la tradition française est gallicane + Je m'en fous de te donner des arguments, t'es exactement comme lui donc inutile de discuterJe vais pas te refaire le rapport entier antivatican 2 quand mĂȘme ?? Lefebvre et la fraternitĂ© sont una cum Satan, il l'as dĂ©jĂ  expliquĂ© 10 fois, mais si tu aime communier avec le dĂ©mon ça te regarde ... Et le gallicanisme est une hĂ©rĂ©sie ça dĂ©jĂ  Ă©tĂ© condamnĂ© auparavant mais encore faut il encore une fois avoir suivi les 1500 ans d'Histoire de France d'avant. Ta "conclusion" prouve bien que t'es lĂ  pour cracher stupidement sans apporter en face une construction logique et argumentĂ©. Merci de prouver le niveau des dĂ©tracteurs d'A. Abauzit !T'y connais rien Ă  l'histoire de France, le gallicanisme a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© hĂ©rĂ©tique qu'Ă  partir du XIXe siĂšcle 1870. Le pape Pie IX a donc rĂ©alisĂ© en un coup de plume le rĂȘve le plus fou des rĂ©volutionnaires dĂ©capiter rĂ©troactivement tous les rois de France, dĂ©truire la lĂ©gitimitĂ© du royaume millĂ©naire et son histoire chrĂ©tienne; histoire Orthodoxe puis gallicane, maintenant hĂ©rĂ©tique
 Et toi tu soutiens ça, on se sent royaliste pieux catholique aprĂšs ça La France est gallicane et jansĂ©niste dans son histoire. L'ultramontanisme est une aberration Ă©trangĂšre qui a Ă©tĂ© importĂ©e d'Italie et d' niveau des abauzizins ĂȘtre d'accord avec quelqu'unCa a la limite ça va. Autant dire "Je suis d'accord avec toi" c'est un plĂ©onasme vraiment pas mĂ©chant de surcroit, mais dire avec qui t'es d'accord dans une discussion Ă  plusieurs, c'est pas bĂȘte Le 22 septembre 2021 Ă  151928 Le 22 septembre 2021 Ă  151419 Le 22 septembre 2021 Ă  151102 Le 22 septembre 2021 Ă  150732 Le 22 septembre 2021 Ă  150459 Le 22 septembre 2021 Ă  150151 Le 22 septembre 2021 Ă  145857 Le 22 septembre 2021 Ă  145612 Le 22 septembre 2021 Ă  145401 Le 22 septembre 2021 Ă  145236 Le 22 septembre 2021 Ă  145121 Le 22 septembre 2021 Ă  145028 Le 22 septembre 2021 Ă  144857 Le 22 septembre 2021 Ă  144744 Le 22 septembre 2021 Ă  144547 Abauzit est un malade mentalSon livre c'est de la b​ouse d'illuminĂ©Ne l'ayant pas lu, qu'y a t-il dedans "d'illuminĂ©" ? J'ai cru comprendre surtout qu'il insistait sur la "nouvelle opinion publique"Il reprend toute la littĂ©rature contre-rĂ©volutionnaire royaliste, de A Ă  Z, en y ajoutant une couche de Christ-roi et d'absolutiste complĂštement hors de proposC'est un catholique sĂ©dĂ©vacantiste, pour lui 90% de l'humanitĂ© va en qui est confirmĂ© par la bible mĂȘme que seule une minoritĂ© accĂ©dera au paradis, oĂč est le problĂšme ? En quoi est -il hors de propos de consacrĂ© la France au coeur sacrĂ© de Notre-Dame ?Bah c'est un raisonnement de tarĂ©Quels sont tes arguments pour dire cela ?Je dois vraiment argumenter contre les croyances de cathos illuminĂ©s ? Ca relĂšve de la croyance abauzinzinDonc tu doit ĂȘtre Ă  l'inverse trĂšs favorable Ă  tout ce """progrĂšs""" de notre sociĂ©tĂ© j'imagine vu que tu n'es guidĂ© par rien... Chacun ses motivations, au moins A. Abauzit dĂ©fend nos traditions millĂ©naire tandis que toi tu es un conservateur de la dĂ©cadence actuelle visiblement vu que tu n'as aucun argument.Sophisme c'est pas soi le sĂ©dĂ©vacantisme l​ent soit la dĂ©cadence culturelleMais bon, Ă  mon avis tu viens de dĂ©couvrir la politique et la religion, voilĂ  pourquoi tu es aussi binaire, ça rĂ©sume bien la pauvretĂ© de la pensĂ©e de Abauzit et de ses fansje te demande des arguments clairs, et tu me rĂ©pond juste "gneu gneu catho illuminĂ© l'abauzit" donc Ă  toi d'Ă©crire clairement quand on te le demande plutĂŽt que de faire le mec de citĂ© qui critique sans apport constructif ! C'est une vĂ©ritable mode ça de dire "c'est de la b​ouse" puis de ne pas avoir d'argument rĂ©el !Qu'est-ce que tu comprends pas dans le fait qu'on ne peut pas donner d'arguments face Ă  des religieux ? Les arguments concernent des dĂ©bats rationnels, sinon on fait de la thĂ©ologie, et je suis pas thĂ©ologien. Je remarque que Adrien s​ott est allĂ© au plus extrĂȘme de la pensĂ©e catholique, la plus marginale et la plus hĂ©rĂ©tique, par souci de puretĂ© idĂ©ologique, comme le faisaient les bolchĂ©viques. En dĂ©pit du fait que le catholicisme a un panel de penseurs plus intelligents que Abauzit et qui ont Ă©largi la rĂ©flexion au-delĂ  des textes archaĂŻques et des dogmes rapport avec "on ne peut dĂ©battre avec les religieux" justifie plutĂŽt pourquoi alors Abauzit aurait tort sur sa façon de concevoir une France chrĂ©tienne et de dĂ©noncer un faux pape ? Tu voit que toi mĂȘme parle de "dogme dĂ©passĂ©" au nom de quoi seraient-ils dĂ©passĂ©s ? Tu me donne un point de vu mais ça ne sont pas des arguments !Il dĂ©nonce pas seulement le faux pape en quoi c'est un faux pape d'ailleurs ? parce qu'il est pas de droite ? lol, il crache aussi sur tous les courants du catholicisme et mĂȘme Mgr Lefebvre et la FSSPX. Il conçoit pas une France chrĂ©tienne, il adopte un point de vue ultramontain dans son analyse en ignorant que la tradition française est gallicane + Je m'en fous de te donner des arguments, t'es exactement comme lui donc inutile de discuterJe vais pas te refaire le rapport entier antivatican 2 quand mĂȘme ?? Lefebvre et la fraternitĂ© sont una cum Satan, il l'as dĂ©jĂ  expliquĂ© 10 fois, mais si tu aime communier avec le dĂ©mon ça te regarde ... Et le gallicanisme est une hĂ©rĂ©sie ça dĂ©jĂ  Ă©tĂ© condamnĂ© auparavant mais encore faut il encore une fois avoir suivi les 1500 ans d'Histoire de France d'avant. Ta "conclusion" prouve bien que t'es lĂ  pour cracher stupidement sans apporter en face une construction logique et argumentĂ©. Merci de prouver le niveau des dĂ©tracteurs d'A. Abauzit !T'y connais rien Ă  l'histoire de France, le gallicanisme a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© hĂ©rĂ©tique qu'Ă  partir du XIXe siĂšcle 1870. Le pape Pie IX a donc rĂ©alisĂ© en un coup de plume le rĂȘve le plus fou des rĂ©volutionnaires dĂ©capiter rĂ©troactivement tous les rois de France, dĂ©truire la lĂ©gitimitĂ© du royaume millĂ©naire et son histoire chrĂ©tienne; histoire Orthodoxe puis gallicane, maintenant hĂ©rĂ©tique
 Et toi tu soutiens ça, on se sent royaliste pieux catholique aprĂšs ça La France est gallicane et jansĂ©niste dans son histoire. L'ultramontanisme est une aberration Ă©trangĂšre qui a Ă©tĂ© importĂ©e d'Italie et d' niveau des abauzizinsEn mĂȘme temps tu m'Ă©tonnes que le pape veuille dĂ©capiter nos rois, quand tu sais que ce qui jette le gallicanisme, c'est le le bras droit de Philippe le Bel qui se dĂ©place en personne en Italie pour coller une gifle au pape Message Ă©ditĂ© le 22 septembre 2021 Ă  152349 par Urayne Le 22 septembre 2021 Ă  151706 Le 22 septembre 2021 Ă  151145 Le 22 septembre 2021 Ă  150534 Le 22 septembre 2021 Ă  150225 Le 22 septembre 2021 Ă  150017 Le 22 septembre 2021 Ă  145722 Le 22 septembre 2021 Ă  145213 Le 22 septembre 2021 Ă  144927 Le 22 septembre 2021 Ă  144657 Le 22 septembre 2021 Ă  144456 Le 22 septembre 2021 Ă  144346 Vous rigolez mais la moitiĂ© des expressions en France fonctionne comme ça - monter en haut - sortir dehors - au jour d'aujourd'hui - ĂȘtre d'accord avec quelqu'un ...Monter en haut et sortir dehors ça se dit pas segpalin et pourtant combien de fois on entends ce genre de redondance française, ça c'est comme "au jour d'aujourd'hui" en gros les gens disent trois fois "au jour" dedans sans comprendre que aujourd'hui c'est dĂ©jĂ  un mot qui se rĂ©pĂšte car en ancien français "hui" = le jourBah je sais, mais c'est pas parce que plein de gens parlent mal que ça devient correct C'est comme "si j'aurais su", on peut le marteler 1000 fois c'est toujours pas français Pour l'expression aujourd'hui c'est vrai par contre et pourtant on dit bien "aujourd'hui" et pas juste "au jour" donc tu voit que les erreurs de français entrent dans la vie quotidienne, comme les S qui on disparu du vocable comme dans forest, hospital,... et ça te paraitrai anormal pourtant si je prononce ces S lĂ  absent Ă  l'Ă©crit car remplacĂ© par l'accent pense qu'on devrait plutĂŽt dire "hui" En espagnol c'est toujours "hoy" d' les changements dont tu parles comme les S qui sautent ont facilitĂ© la prononciation, "la France divisĂ©e contre elle mĂȘme" ça double la longueur de la phrase en plus de lui donner un air de segpa sauf qu'Ă  l'origine ces S qui ont sautĂ© ont servi aux moines copistes Ă  gagnĂ© du temps, ils n'auraient pas du sauter Ă  l'oral, d'ailleurs les anglais disent hospital, forest,... ça prend pas plus de temps Ă  dire. Donc Ă  part avoir importer une mauvaise façon de parler dont toi mĂȘme tu me disait avant "Bah je sais, mais c'est pas parce que plein de gens parlent mal que ça devient correct "Donc dans ta logique encore une fois faudrait parler Ă  l'ancienne sinon c'est juste parler comme un non, je parle de l'intĂ©rĂȘt de l'altĂ©ration, il y en avait rĂ©ellement un en fait. La France divisĂ©e contre elle-mĂȘme c'est juste rallonger une phrase pour en plus la rendre dĂ©gueulasse L'intĂ©rĂȘt de dire "je sors dehors" au lieu de "je sors" ? je ne sais pas vu que je ne dĂ©fend pas cette façon de parler "Ă©tendu" mais j'imagine que les gens aiment donner plus de consistance Ă  une phrase, ce qui peut la rendre parfois plus audible aussi Mais ça ne me dit pas pourquoi tu justifie la disparition des S dans notre façon de parler hormis que toi mĂȘme tu t'es accoutumĂ© Ă  cette mauvaise façon de parler ? Comme certains disent "croivent" car ils ont toujours trouver ça m'aurait pas dĂ©rangĂ© que les S restent oĂč ils sont, mais il y avait un intĂ©rĂȘt pragmatique Ă  les faire disparaĂźtre Ă  la limite. AprĂšs oui c'est aussi une question d'habitude AprĂšs c'est juste qu'il y a des rĂšgles, elles sont certes arbitraires mais elles existent, "croivent" Ă  l'infinitif ça donne "croiver" Je dis pas que c'est parfaitement clair aprĂšs, on choisit juste la rĂšgle Ă  un instant T Et Ă  l'instant T, "divisĂ©e contre elle mĂȘme" c'est un plĂ©onasme justement son "plĂ©onasme" renvoi Ă  la rĂ©alitĂ© d'aujourd'hui oĂč il aurait pu appeler son livre "la France dĂ©truite" tellement elle a Ă©tĂ© divisĂ© ces derniers siĂšcles ! Ce n'est pas pour rien qu'il y a une redondance dans le pense que tu aimes beaucoup Abauzit et que tu as du mal Ă  ĂȘtre objectif Surtout que mon sujet n'Ă©tait pas le contenu du livre Ă  la base, mais ce titre magistral digne d'une 5eme B techno-sport Oui "La France dĂ©truite", ou tout simplement "La France contre elle-mĂȘme" aurait Ă©tĂ© bien moins laborieux et bĂ©bĂȘte dans le style Message Ă©ditĂ© le 22 septembre 2021 Ă  152719 par Zazizouz Le 22 septembre 2021 Ă  151928 Le 22 septembre 2021 Ă  151419 Le 22 septembre 2021 Ă  151102 Le 22 septembre 2021 Ă  150732 Le 22 septembre 2021 Ă  150459 Le 22 septembre 2021 Ă  150151 Le 22 septembre 2021 Ă  145857 Le 22 septembre 2021 Ă  145612 Le 22 septembre 2021 Ă  145401 Le 22 septembre 2021 Ă  145236 Le 22 septembre 2021 Ă  145121 Le 22 septembre 2021 Ă  145028 Le 22 septembre 2021 Ă  144857 Le 22 septembre 2021 Ă  144744 Le 22 septembre 2021 Ă  144547 Abauzit est un malade mentalSon livre c'est de la merde d'illuminĂ©Ne l'ayant pas lu, qu'y a t-il dedans "d'illuminĂ©" ? J'ai cru comprendre surtout qu'il insistait sur la "nouvelle opinion publique"Il reprend toute la littĂ©rature contre-rĂ©volutionnaire royaliste, de A Ă  Z, en y ajoutant une couche de Christ-roi et d'absolutiste complĂštement hors de proposC'est un catholique sĂ©dĂ©vacantiste, pour lui 90% de l'humanitĂ© va en qui est confirmĂ© par la bible mĂȘme que seule une minoritĂ© accĂ©dera au paradis, oĂč est le problĂšme ? En quoi est -il hors de propos de consacrĂ© la France au coeur sacrĂ© de Notre-Dame ?Bah c'est un raisonnement de tarĂ©Quels sont tes arguments pour dire cela ?Je dois vraiment argumenter contre les croyances de cathos illuminĂ©s ? Ca relĂšve de la croyance abauzinzinDonc tu doit ĂȘtre Ă  l'inverse trĂšs favorable Ă  tout ce """progrĂšs""" de notre sociĂ©tĂ© j'imagine vu que tu n'es guidĂ© par rien... Chacun ses motivations, au moins A. Abauzit dĂ©fend nos traditions millĂ©naire tandis que toi tu es un conservateur de la dĂ©cadence actuelle visiblement vu que tu n'as aucun argument.Sophisme c'est pas soi le sĂ©dĂ©vacantisme dĂ©bile soit la dĂ©cadence culturelleMais bon, Ă  mon avis tu viens de dĂ©couvrir la politique et la religion, voilĂ  pourquoi tu es aussi binaire, ça rĂ©sume bien la pauvretĂ© de la pensĂ©e de Abauzit et de ses fansje te demande des arguments clairs, et tu me rĂ©pond juste "gneu gneu catho illuminĂ© l'abauzit" donc Ă  toi d'Ă©crire clairement quand on te le demande plutĂŽt que de faire le mec de citĂ© qui critique sans apport constructif ! C'est une vĂ©ritable mode ça de dire "c'est de la merde" puis de ne pas avoir d'argument rĂ©el !Qu'est-ce que tu comprends pas dans le fait qu'on ne peut pas donner d'arguments face Ă  des religieux ? Les arguments concernent des dĂ©bats rationnels, sinon on fait de la thĂ©ologie, et je suis pas thĂ©ologien. Je remarque que Adrien Abrutit est allĂ© au plus extrĂȘme de la pensĂ©e catholique, la plus marginale et la plus hĂ©rĂ©tique, par souci de puretĂ© idĂ©ologique, comme le faisaient les bolchĂ©viques. En dĂ©pit du fait que le catholicisme a un panel de penseurs plus intelligents que Abauzit et qui ont Ă©largi la rĂ©flexion au-delĂ  des textes archaĂŻques et des dogmes rapport avec "on ne peut dĂ©battre avec les religieux" justifie plutĂŽt pourquoi alors Abauzit aurait tort sur sa façon de concevoir une France chrĂ©tienne et de dĂ©noncer un faux pape ? Tu voit que toi mĂȘme parle de "dogme dĂ©passĂ©" au nom de quoi seraient-ils dĂ©passĂ©s ? Tu me donne un point de vu mais ça ne sont pas des arguments !Il dĂ©nonce pas seulement le faux pape en quoi c'est un faux pape d'ailleurs ? parce qu'il est pas de droite ? lol, il crache aussi sur tous les courants du catholicisme et mĂȘme Mgr Lefebvre et la FSSPX. Il conçoit pas une France chrĂ©tienne, il adopte un point de vue ultramontain dans son analyse en ignorant que la tradition française est gallicane + Je m'en fous de te donner des arguments, t'es exactement comme lui donc inutile de discuterJe vais pas te refaire le rapport entier antivatican 2 quand mĂȘme ?? Lefebvre et la fraternitĂ© sont una cum Satan, il l'as dĂ©jĂ  expliquĂ© 10 fois, mais si tu aime communier avec le dĂ©mon ça te regarde ... Et le gallicanisme est une hĂ©rĂ©sie ça dĂ©jĂ  Ă©tĂ© condamnĂ© auparavant mais encore faut il encore une fois avoir suivi les 1500 ans d'Histoire de France d'avant. Ta "conclusion" prouve bien que t'es lĂ  pour cracher stupidement sans apporter en face une construction logique et argumentĂ©. Merci de prouver le niveau des dĂ©tracteurs d'A. Abauzit !T'y connais rien Ă  l'histoire de France, le gallicanisme a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© hĂ©rĂ©tique qu'Ă  partir du XIXe siĂšcle 1870. Le pape Pie IX a donc rĂ©alisĂ© en un coup de plume le rĂȘve le plus fou des rĂ©volutionnaires dĂ©capiter rĂ©troactivement tous les rois de France, dĂ©truire la lĂ©gitimitĂ© du royaume millĂ©naire et son histoire chrĂ©tienne; histoire Orthodoxe puis gallicane, maintenant hĂ©rĂ©tique
 Et toi tu soutiens ça, on se sent royaliste pieux catholique aprĂšs ça La France est gallicane et jansĂ©niste dans son histoire. L'ultramontanisme est une aberration Ă©trangĂšre qui a Ă©tĂ© importĂ©e d'Italie et d' niveau des abauzizinsMais oui c'est ça le gallicanisme et les jansĂ©nistes d'ailleurs pressĂ©s de trahir le Royaume de France Ă  la RĂ©volution mais ils sont gentils, tellement admis dans notre Histoire que c'est seulement lors du massacre rĂ©volutionnaire qu'ils rĂ©ussissent Ă  gagner... DĂ©butPage prĂ©cedentePage suivanteFin Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ?

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Il y a tout pile un an, l’Atlas du Français de nos RĂ©gions Ă©ditions Armand Colin Ă©tait disponible dans toutes les bonnes librairies. Pour fĂȘter cet anniversaire, j’ai eu envie de rĂ©diger un billet que les internautes rĂ©clamaient depuis longtemps, qui porte sur les dĂ©nominations du rĂ©cipient, en verre, en mĂ©tal ou en terre cuite, que l’on utilise pour servir de l’eau Ă  table. Dans l’une des prĂ©cĂ©dentes Ă©ditions du sondage Quel français rĂ©gional parlez-vous? » la 7e de la sĂ©rie principale, j’avais introduit la question suivante En famille ou Ă  la cantine de l’école, comment appelez-vous le rĂ©cipient ayant pour fonction de servir de l’eau? » Quel français rĂ©gional parlez-vous? C’est le nom d’une sĂ©rie de sondages linguistiques, auxquels nous invitons les lecteurs de ce blog Ă  participer. Les cartes qui y sont prĂ©sentĂ©es sont en effet rĂ©alisĂ©es Ă  partir de sondages. Plus les internautes sont nombreux Ă  participer, plus les rĂ©sultats sont fiables. Pour nous aider, c’est trĂšs simple il suffit d’ĂȘtre connectĂ© Ă  Internet, et de parler français. Pour le reste, c’est gratuit et anonyme. Vous avez grandi en France, en Suisse ou en Belgique, cliquez ici; si vous ĂȘtes originaire du Canada francophone, c’est par lĂ . La question Ă©tait accompagnĂ©e de l’image d’un pot en verre, et suivie de la liste de choix de rĂ©ponses ci-aprĂšs un broc un broc d’eau [prononcĂ© brodo] un broc d’eau [prononcĂ© broKdo] un broc Ă  eau une carafe une cruche un pichet un pot d’eau autre prĂ©cisez Sur la base des codes postaux des localitĂ©s dans lesquelles les participants au sondage plus de ont indiquĂ© avoir passĂ© la plus grande partie de leur jeunesse, nous avons comptabilisĂ©, pour chaque arrondissement de France et de Belgique, de mĂȘme que pour chaque district de Suisse romande, le pourcentage de chacune des rĂ©ponses possibles. Nous avons ensuite utilisĂ© des mĂ©thodes d’interpolation spatiale pour obtenir une surface lisse et continue du territoire. Lire aussi >> Variations sur les dĂ©nominations du kebab Quelques dĂ©finitions Les rĂ©sultats nous ont pour ainsi dire surpris on ne s’attendait pas Ă  observer des aires d’emploi si compactes et si bien dĂ©limitĂ©es, compte tenu du fait que les mots proposĂ©s appartiennent tous au français commun ». Dans le TLFi, aucune des variantes en prĂ©sence n’est marquĂ©e comme rĂ©gionale ». Les linguistes appellent rĂ©gionalismes de frĂ©quence ces expressions qui appartiennent au français commun que tout le monde connaĂźt, et que tous les dictionnaires mentionnent sans marque diatopique, mais dont la frĂ©quence d’emploi est plus Ă©levĂ©e dans certaines rĂ©gions. Les dĂ©finitions qu’on en trouve sont, cela dit, toutes assez proches un pichet est un rĂ©cipient de petite taille, de terre ou de mĂ©tal, de forme galbĂ©e avec un collet Ă©troit oĂč s’attache une anse, utilisĂ© pour servir une boisson »; Ă  l’entrĂ©e broc, la dĂ©finition change Ă  peine rĂ©cipient Ă  anse, de taille variable, le plus souvent en mĂ©tal, avec un bec Ă©vasĂ©, utilisĂ© pour la boisson ou pour transporter des liquides ». La dĂ©finition de cruche n’est guĂšre diffĂ©rente non plus vase Ă  large panse, Ă  anse et Ă  bec, destinĂ© Ă  contenir des liquides ». Si le rĂ©cipient a un col Ă©troit et ne possĂšde pas d’anse, on l’appelle carafe bouteille en verre ou en cristal Ă  base large et col Ă©troit que l’on remplit d’eau, de vin ou de liqueurs ». Enfin, le mot pot est le plus sous-spĂ©cifiĂ© de tous les termes en prĂ©sence rĂ©cipient Ă  usage domestique, de forme, de matiĂšre et de capacitĂ© variables, servant Ă  contenir diverses substances, trĂšs souvent des liquides et des ingrĂ©dients plus ou moins solides ». pichet Dans notre sondage, les internautes utilisant le mot pichet sont clairement majoritaires cette rĂ©ponse a Ă©tĂ© cochĂ©e plus de fois. Sur le plan gĂ©ographique, ils s’agit de participants surtout originaires de la moitiĂ© ouest de la France, bien que le mot soit Ă©galement employĂ© dans le Nord-Pas-de-Calais. Fig. 1 VitalitĂ© et aire d’extension du mot pichet d’aprĂšs les enquĂȘtes Français de nos RĂ©gions 7e Ă©dition. Les traits Ă©pais dĂ©limitent les frontiĂšres entre la France et la Belgique d’une part, entre la France et la Suisse d’autre part. La rĂ©partition que l’on observe sur notre carte est cohĂ©rente avec l’étymologie du mot, que l’on trouve utilisĂ© originellement dans les dialectes de Normandie, du Centre et de l’Ouest de la France FEW. À l’opposĂ©, on observe sur un petit quart nord-est, qui englobe la Belgique, de mĂȘme que dans le dĂ©partement de la Seine-Maritime, une majoritĂ© de participants ayant indiquĂ© employer le mot cruche pour dĂ©signer ce rĂ©cipient. Fig. 2 VitalitĂ© et aire d’extension du mot cruche d’aprĂšs les enquĂȘtes Français de nos RĂ©gions 7e Ă©dition. Les traits Ă©pais dĂ©limitent les frontiĂšres entre la France et la Belgique d’une part, entre la France et la Suisse d’autre part. L’étymologie germanique du mot cruche, dĂ©jĂ  attestĂ© en ancien français TLFi, ne nous aide pas vraiment Ă  comprendre les raisons d’ĂȘtre d’une telle aire. broc, broc d’eau, broc Ă  eau Sur cette troisiĂšme carte, nous avons regroupĂ© les variantes impliquant le mot broc, Ă  savoir broc, broc Ă  eau et broc d’eau prononcĂ© [brodo]. Fig. 3 VitalitĂ© et aire d’extension des variantes broc, broc Ă  eau et broc d’eau prononcĂ© [brodo] d’aprĂšs les enquĂȘtes Français de nos RĂ©gions 7e Ă©dition. Les traits Ă©pais dĂ©limitent les frontiĂšres entre la France et la Belgique d’une part, entre la France et la Suisse d’autre part. On peut voir que l’aire de broc est coincĂ©e, dans la partie septentrionale de la France, entre l’aire de pichet et celle de cruche. Elle forme comme une espĂšce de tache d’huile autour de l’Île-de-France, remontant jusqu’à la Somme et redescendant jusqu’au Puy-de-DĂŽme en passant par le Cher. Pour filer la mĂ©taphore, on pourrait mĂȘme dire qu’une goutte s’est Ă©chappĂ©e de cette tache dans le Var. pot d’eau vs pot Ă  eau Les deux cartes ci-dessous permettent de rendre compte de la vitalitĂ© et de l’aire d’extension des variantes pot et pot d’eau Ă  gauche, et pot Ă  eau prononcĂ© [potĂąo] Ă  droite. La forme pot Ă  eau ne figurait pas dans les choix de rĂ©ponses, mais elle a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ©e tellement de fois dans la case autre prĂ©cisez » qu’il nous a Ă©tĂ© permis d’en donner une reprĂ©sentation sous forme de carte Fig. 4 VitalitĂ© et aire d’extension des variantes pot et pot-d’eau Ă  gauche, et du tour pot-Ă -eau prononcĂ© [potĂąo] Ă  droite, d’aprĂšs les enquĂȘtes Français de nos RĂ©gions 7e Ă©dition. Les traits Ă©pais dĂ©limitent les frontiĂšres entre la France et la Belgique d’une part, entre la France et la Suisse d’autre part. On peut voir que les variantes pot et pot d’eau sont surtout employĂ©es dans une rĂ©gion dont le cƓur est Lyon, et dont les frontiĂšres recoupent, Ă  quelques kilomĂštres prĂšs, l’aire dialectale du francoprovençal ce qui ne veut pas dire pour autant que le mot vienne de cette famille de parlers. Lire aussi >> Survivances des parlers francoprovençaux en français, Ă©pisode 1 les animaux Quant Ă  la forme pot Ă  eau, c’est dans une rĂ©gion moins large, autour des villes de Privas en ArdĂšche et Valence dans la DrĂŽme, que l’on a le plus de chances de l’entendre. carafe Enfin, notre sixiĂšme carte rend compte de la vitalitĂ© de la forme carafe. On peut voir que le mot est connu partout les zones vertes sont les zones oĂč les pourcentages sont les plus faibles, mais ils ne sont jamais nuls. Fig. 5 VitalitĂ© et aire d’extension du mot carafe d’aprĂšs les enquĂȘtes Français de nos RĂ©gions 7e Ă©dition. Les traits Ă©pais dĂ©limitent les frontiĂšres entre la France et la Belgique d’une part, entre la France et la Suisse d’autre part. Si l’on y regarde de plus prĂšs, on devine aisĂ©ment que c’est dans le sud de la Gascogne et dans les la partie la plus occidentale du Languedoc que le mot carafe cumule des pourcentages approchant les 100%, ce qui suggĂšre que dans cette rĂ©gion, contrairement au reste du territoire, on n’utilise guĂšre d’autres mots pour dĂ©signer le rĂ©cipient de table qu’on utilise pour servir de l’eau. Si on devait conclure En guise de synthĂšse, nous avons rĂ©alisĂ© la carte suivante Fig. 6 Les principales dĂ©nominations du rĂ©cipient destinĂ© Ă  contenir de l’eau Ă  table d’aprĂšs les enquĂȘtes Français de nos RĂ©gions 7e Ă©dition en français. Les traits Ă©pais dĂ©limitent les frontiĂšres entre la France et la Belgique d’une part, entre la France et la Suisse d’autre part. Cette derniĂšre carte doit ĂȘtre interprĂ©tĂ©e avec prudence, et Ă  la lumiĂšre de ce qui prĂ©cĂšde on a vu que, presque partout, d’autres variantes Ă©taient utilisĂ©es. De fait, la carte rend simplement compte des rĂ©gions oĂč l’on a observĂ© les pourcentages les plus Ă©levĂ©s pour chaque item proposĂ© dans le questionnaire. Les donnĂ©es dialectales de l’ALF rĂ©coltĂ©es par E. Edmont et Ă©ditĂ©es par J. GilliĂ©ron ne permettent pas de documenter la situation dans les dialectes galloromans parlĂ©s vers la fin du XIXe s. Le questionnaire comprenait les mots pot » carte 1065 et cruche » carte 1526. Le sens exact du mot pot » n’a pas Ă©tĂ© prĂ©cisĂ© dans l’enquĂȘte dialectale ; quant au mot cruche », il est fortement polysĂ©mique, comme le rĂ©vĂšlent les rĂ©ponses des tĂ©moins qui donnent des noms diffĂ©rents Ă  l’objet selon qu’il soit en bois ou en terre, avec ou sans bec, avec une ou deux anses, etc.. Il aurait fallu que la question porte sur les dĂ©nominations du pot d’eau que l’on utilise Ă  table pour que les donnĂ©es soient comparables. Sur le plan diachronique, notre derniĂšre carte laisse penser que certaines des aires aujourd’hui sĂ©parĂ©es ne l’ont pas toujours Ă©tĂ©. L’aire de cruche dans le dĂ©partement de la Seine-Maritime a dĂ» ĂȘtre naguĂšre connectĂ©e Ă  celle du nord-ouest, comme l’aire de broc d’eau qui a du naguĂšre ĂȘtre continue. Ce billet vous a plu? Alors n’hĂ©sitez pas Ă  le partager sur les rĂ©seaux sociaux profitez-en aussi pour vous abonner Ă  notre page Facebook si vous ne voulez manquer aucune info en rapport avec le projet; on est aussi sur Instagram et Twitter. N’hĂ©sitez pas non plus Ă  participer Ă  l’une de nos enquĂȘtes sur le français rĂ©gional. Ça ne prend que dix minutes Ă  tout casser, ça se fait depuis chez soi sur son ordinateur, son tĂ©lĂ©phone ou sa tablette, anonymement, et ça nous aide beaucoup! Les cartes que nous prĂ©sentons ne peuvent ĂȘtre fiables que si elles se basent sur les rĂ©ponses de milliers de participants.
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Tout royaume divisĂ© contre lui-mĂȘme court Ă  la ruine ; et nulle ville, nulle maison, divisĂ©e contre elle-mĂȘme, ne saurait se maintenir » (Mt 12, 25). Cette parole est du Christ ! Comme citoyen attachĂ© Ă  son pays ; comme chrĂ©tien attachĂ© au bien commun ; comme prĂȘtre attentif Ă  la destinĂ©e du peuple auquel il est envoyĂ©,
Le vaccin protĂšge contre les formes graves de la maladie, mais est-il efficace pour rĂ©duire la contagiositĂ© des porteurs asymptomatiques ? La question est centrale pour Ă©valuer l'efficacitĂ© des campagnes vaccinales dans l'Ă©volution de l' un argument rĂ©current des contempteurs de la vaccination. "Le vaccin n'empĂȘche pas la transmission", a notamment dĂ©clarĂ© Nicolas Dupont-Aignan, leader de Debout la France, dĂ©but juillet sur France 2. C'est une maniĂšre de voir les choses. Le vaccin, certes, ne permet pas complĂštement d'Ă©carter ce risque. Mais il casse tout de mĂȘme une bonne partie des chaĂźnes de transmission, selon plusieurs Ă©tudes scientifiques. A ce stade, les premiĂšres donnĂ©es disponibles sont encourageantes, bien qu'encore assez restreintes. Ce point est pourtant crucial pour Ă©valuer l'efficacitĂ© des politiques publiques visant Ă  enrayer la dynamique de l'Ă©pidĂ©mie de Covid-19. Reprenons au dĂ©part. TrĂšs souvent, la vaccination rĂ©duit la possibilitĂ© mĂȘme d'ĂȘtre infectĂ©. AprĂšs deux doses du vaccin de Pfizer-BioNTech, les "preuves d'infection" dĂ©tectĂ©es par les tests PCR diminuent de 92%, selon une grande Ă©tude israĂ©lienne en anglais menĂ©e en fĂ©vrier sur 1,2 million de patients. Une personne complĂštement vaccinĂ©e prĂ©sente jusqu'Ă  dix fois moins de risques d'ĂȘtre infectĂ©, selon les auteurs. Par ailleurs, les infections ont diminuĂ© de 75% chez les participants deux Ă  quatre semaines aprĂšs une premiĂšre dose du vaccin de Pfizer-BioNTech, selon une autre Ă©tude israĂ©lienne en anglais parue Ă  la mĂȘme pĂ©riode. C'est un point important Ă©videmment, il n'y a pas de transmission en l'absence de virus. MalgrĂ© cela, tout en Ă©tant bien protĂ©gĂ©es contre les formes graves du Covid-19, certaines personnes vaccinĂ©es peuvent ĂȘtre infectĂ©es, c'est-Ă -dire porteuses du virus. Elles conservent tout de mĂȘme un avantage, car la quantitĂ© de particules virales "la charge virale" est alors plus faible que sans vaccin. Des chercheurs israĂ©liens ont comparĂ© les Ă©chantillons nasopharyngĂ©s de deux catĂ©gories de porteurs du virus les personnes ayant reçu le vaccin de Pfizer-BioNTech et les non-vaccinĂ©s. La charge virale Ă©tait entre 2,8 et 4,5 moins importante chez les premiers aprĂšs deux doses, observe l'Ă©tude parue fin mai dans Nature en anglais. "On peut raisonnablement estimer qu'avoir moins de virus, c'est ĂȘtre moins infectieux", soulignaient en avril plusieurs chercheurs du CNRS. En effet, cette "charge virale" joue un rĂŽle important dans les transmissions, comme l'avait montrĂ© une Ă©tude menĂ©e en Catalogne et parue en fĂ©vrier dans The Lancet en anglais. Les chercheurs avaient observĂ© des Ă©carts dans l'apparition de symptĂŽmes chez des cas contacts en fonction de la quantitĂ© de virus observĂ©e initialement chez le patient contaminateur. Les personnes vaccinĂ©es sont protĂ©gĂ©es autour de 90% contre les formes graves de la maladie, ce qui soulage les Ă©tablissements hospitaliers. Mais elles ont Ă©galement moins de risques d'ĂȘtre asymptomatiques Ă  leur insu et leur charge virale reste moindre, le cas Ă©chĂ©ant. Voici pour les grands principes. Reste dĂ©sormais Ă  comparer les cas de transmissions, par exemple, en analysant le cas de personnes habitant le mĂȘme foyer. Au Royaume-Uni, la base Hosted recensait 96 898 cas diagnostiquĂ©s parmi les 960 765 contacts de personnes positives non vaccinĂ©es 10,1%. A l'inverse, elle dĂ©nombrait 196 cas diagnostiquĂ©s parmi les 3 424 contacts d'une personnes positive ayant reçu le vaccin d'AstraZeneca 5,7% et 371 cas diagnostiquĂ©s parmi les 5 939 contacts d'une personne positive ayant reçu le vaccin de Pfizer/BioNTech 6,2%. Ces donnĂ©es parues dans la revue Nature en anglais sont encourageantes. En effet, le vaccin a rĂ©duit le risque de transmission Ă  domicile entre 40% et 50%, alors que la quasi-totalitĂ© 93% des vaccinĂ©s porteurs n'avait reçu qu'une seule dose. En toute logique, le freinage des transmissions devrait ĂȘtre encore plus important aprĂšs un schĂ©ma vaccinal complet. "Des donnĂ©es sont nĂ©cessaires" pour Ă©valuer cette rĂ©duction aprĂšs deux doses de vaccin, insistent d'ailleurs les auteurs dans une correspondance parue fin juin dans le New England Journal of Medicine en anglais. Mi-juin, des auteurs israĂ©liens ont exploitĂ© les donnĂ©es collectĂ©es dans 177 zones gĂ©ographiques du pays. A chaque fois que le taux gĂ©nĂ©ral de vaccination progressait de 20 points, le nombre de tests positifs Ă©tait divisĂ© par deux chez les non-vaccinĂ©s. Les auteurs en dĂ©duisent que la vaccination permet de rĂ©duire fortement les transmissions, dans des rĂ©sultats de recherche parus dans Nature Medicine en anglais "La vaccination fournit Ă©galement une protection induite aux individus non vaccinĂ©s" dans la mĂȘme zone. Malheureusement, il n'a pas Ă©tĂ© possible d'Ă©valuer la part de non-vaccinĂ©s ayant acquis une Ă©ventuelle immunitĂ© naturelle durant l'observation. C'est une limite. Passons enfin Ă  la modĂ©lisation Ă©pidĂ©miologique. L'Institut Pasteur prĂ©voit, dans un rĂ©cent article, que les personnes non vaccinĂ©es contribuent Ă  la transmission "de façon disproportionnĂ©e dans une population partiellement vaccinĂ©e". Les chercheurs ont retenu le scĂ©nario d'un R0 Ă  4 une personne infectĂ©e en contamine quatre autres et sur un taux de vaccination de 30% chez les 12-17 ans, de 70% chez les 18-59 et de 90% chez les plus de 60 ans. Selon cette hypothĂšse, "une personne non-vaccinĂ©e a 12 fois plus de risque de transmettre le Sars-CoV-2 qu'une personne vaccinĂ©e." Cette estimation est liĂ©e au poids attendu des jeunes dans l'Ă©pidĂ©mie. Chez les 18-59 ans, en revanche, les personnes non vaccinĂ©es transmettent trois fois plus la maladie 30% des contaminations que les personnes vaccinĂ©es 9% du total. Sur le terrain des transmissions, le tableau d'ensemble est donc favorable au vaccin. "Le risque zĂ©ro n'existe pas", rappelle cependant Jean-Daniel LeliĂšvre, chef du service des maladies infectieuses Ă  l'hĂŽpital Henri-Mondor, interrogĂ© par France Inter. Rares sont les vaccins stĂ©rilisants "qui permettent une immunitĂ© totale contre le virus" variole, tĂ©tanos, rougeole.... La SociĂ©tĂ© de pathologie infectieuse de langue française juge d'ailleurs "nĂ©cessaire d'obtenir des donnĂ©es cliniques complĂ©mentaires et des donnĂ©es d'immunitĂ© muqueuse" pour approfondir la question. Des chercheurs vĂ©rifient ainsi PDF en anglais la prĂ©sence d'anticorps dans la bouche et le nez, portes d'entrĂ©e pour le virus. Enfin, il reste encore quelques nuages Ă  l'horizon. Tout d'abord, les donnĂ©es d'efficacitĂ© des vaccins restent Ă  Ă©valuer dans un contexte marquĂ© par l'Ă©mergence du variant Delta. Par ailleurs, de nombreux chercheurs mettent en garde contre le fameux "syndrome du vaccinĂ©" le sentiment de sĂ©curitĂ© aprĂšs avoir reçu leurs injections, au risque de nĂ©gliger les gestes barriĂšres. Le respect des mesures sanitaires, pourtant, reste indispensable pour enrayer l'Ă©pidĂ©mie. Contrel’obscurantisme, la rĂ©sistance existe, elle est puissante, elle vient de loin – en France, en Tunisie, partout oĂč le joug de l’oppression, Description La France n’est pas seulement en dĂ©clin elle est aussi en pleine dĂ©composition. Si sa puissance diminue, son essence s’altĂšre Ă  une vitesse plus grande encore. Plusieurs siĂšcles d’anthropocentrisme ont greffĂ© en son sein une autre nation, qui la phagocyte et tente de se substituer Ă  elle l’Antifrance, autrement nommĂ©e RĂ©publique des LumiĂšres. Depuis deux cents ans, le camp de l’Antifrance s’attaque Ă  l’anthropologie française dans l’espoir de pouvoir crĂ©er un nouvel Adam. La lutte entre les partisans de l’anthropologie rĂ©publicaine et les partisans de l’anthropologie française est sans merci. Suite Ă  la rĂ©volution de 1944, la partie semblait dĂ©finitivement terminĂ©e. Mais les dĂ©sastres engendrĂ©s par le mondialisme et la formation, grĂące Ă  internet, d’une nouvelle opinion publique, viennent bouleverser la donne. 310 pages Ouvrage imprimĂ© en France Ouvrage livrable Ă  l’étranger Informations complĂ©mentaires Poids 413 g A propos de l'auteurAvocat au barreau de Paris, imbibĂ© de littĂ©rature et d’histoire, Adrien Abauzit publie aux Ă©ditions Altitude son premier essai, La France divisĂ©e contre elle-mĂȘme. Il vient d’achever son dernier livre L’affaire Dreyfus – Entre farces et grosses ficelles Table des matiĂšresPartie I La France Ă©clipsĂ©e Chapitre I La France, son histoire, ses Ă©lites 496-18151815-1870Le cas ClĂ©menceauQui sont les Ă©lites françaises ?Peuple souverain, Ă©lites et rĂ©seauxLe nouvel organigrammeDu choc des oligarchies Ă  l’hyperclasse Chapitre II Naissance et ascension de l’Antifrance Le renversement de la civilisationFomentation de l’humanismeDescartes roiLes LumiĂšres un homme nouveau pour rompre avec l’ordre naturelLe suicide de la noblesse françaiseLa consĂ©cration de la RĂ©publique des LumiĂšresLe concordat reculer pour mieux sauter IIIĂšme RĂ©publique l’Antifrance repart Ă  l’offensive L’Antifrance une nouvelle nation pour un nouveau peupleL’Antifrance en action phagocytage de la France et dĂ©composition de la sociĂ©tĂ©La gauche est le sanctuaire de l’AntifranceElites et idĂ©es nouvelles CHAPITRE III RĂ©quisitoire contre soixante-dix ans de mensonges De la percĂ©e de Sedan Ă  Mers el-KĂ©birLa diplomatie anti-Axe du marĂ©chal PĂ©tainLa rĂ©sistance naĂźt Ă  VichyPĂ©tain, Darlan, Weygand trois Ă©pĂ©es françaisesQuestion juive, STO, LVF et MiliceCe que l’Antifrance ne pardonne pas Ă  PĂ©tainLa rĂ©volution de 1944 Chapitre IV La VĂšme RĂ©publique ou le paroxysme de la dĂ©francisation Les Ă©lites françaises se rallient au mondialisme anglo-amĂ©ricainLa destruction mĂ©thodique de l’identitĂ© de la FranceLa jacobinisation du peuple françaisLa pire pĂ©riode de l’histoire de France en temps de paixLes Français sont responsables de leurs malheurs Partie II La nouvelle opinion publique Chapitre I Le conformisme rĂ©publicain Contenu, rĂŽle et expansion du conformisme rĂ©publicainInternet, la nouvelle imprimerie Chapitre II GenĂšse et portrait de la nouvelle opinion publique La demandeL’offreCaractĂ©ristiques de la nouvelle opinion publiqueAudience et influenceLa contre-offensive du systĂšmeRefrancisation et recul du conformisme rĂ©publicain Chapitre III Sommes-nous en 1788 ? Points communs entre nouvelle opinion publique et sociĂ©tĂ©s de pensĂ©eUn embryon de sociĂ©tĂ© Chapitre IV Pays français contre sous-sociĂ©tĂ© Processus de changement de pouvoirSortir de l’inertieVers le pays françaisProvoquer la division des Ă©lites ou se relever des ruines CONCLUSION Personne ne sauvera la France malgrĂ© elle
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Lessecousses engendrĂ©es par l’accord passĂ© entre Parti socialiste et La France insoumise (LFI) pour les lĂ©gislatives n’ont pas fini de se Les deux textes suivants datent de 1871 L’ƒuvre du VƓu national au SacrĂ©-CƓur de JĂ©sus mĂ©rite d’ĂȘtre encouragĂ©e, et je ne puis qu’applaudir Ă  la pensĂ©e pieuse qui l’a inspirĂ©e. Vous avez considĂ©rĂ© Ă  leur vrai point de vue les malheurs de notre pays. Ils sont le fruit amer des infidĂ©litĂ©s dont nous sommes coupables envers Dieu. L’impiĂ©tĂ© a fait table rase de tous les principes du bien, et les mƓurs en sont venues Ă  toutes les hontes et toutes les impiĂ©tĂ©s du paganisme. La vie chrĂ©tienne n’est plus le fait que du petit nombre. La conjuration contre Dieu et son Christ a prĂ©valu dans une multitude d’esprits, et, en punition d’une apostasie presque gĂ©nĂ©rale, la sociĂ©tĂ© a Ă©tĂ© livrĂ©e Ă  toutes les horreurs de la guerre avec l’étranger victorieux, et de la guerre plus affreuse encore entre les enfants d’une mĂȘme patrie. Devenus, par nos prĂ©varications, des rĂ©voltĂ©s contre le Ciel, nous sommes tombĂ©s dans l’abĂźme de l’anarchie. La terre de France a retracĂ© l’effrayante image de ce lieu oĂč nul ordre n’habite, tandis que l’avenir s’offre Ă  elle avec de nouvelles terreurs en perspective.[
]C’est de la France que le mal qui nous travaille s’est rĂ©pandu dans toute l’Europe ; c’est aussi de la France, oĂč a pris naissance la dĂ©votion au SacrĂ©-CƓur, que partiront les priĂšres qui doivent nous relever et nous sauver. Le sanctuaire dont il s’agit sera un lieu de pieux pĂšlerinage, frĂ©quentĂ© par un nombreux concours d’adorateurs, et deviendra, dans l’enceinte de la capitale, une sorte de paratonnerre sacrĂ©, qui la prĂ©servera des coups de la justice divine
 Empire et TroisiĂšme RĂ©publique le temps de la bourgeoisie triomphantePuissance Ă©conomique et puissance politiqueNaissance du prolĂ©tariatParis, capitale mondialeL’essor scientifique et techniqueAnxiĂ©tĂ©s catholiques et contrĂŽle moralUne France fiĂšre

 mais dĂ©chirĂ©eLes divisions sur les questions religieusesLes divisions culturellesLes divisions dans la culture populaire Il vous reste Ă  lire 98 % de ce chapitre. LaFrance divisĂ©e contre elle-mĂȘme BrochĂ© – 4 aoĂ»t 2017 de Adrien Abauzit (Auteur) 8 Ă©valuations BrochĂ© 55,28 € 2 D'occasion Ă  partir de 55,28 € 1 Neuf Ă  partir de 42,00 € La France n’est pas seulement en dĂ©clin : elle est aussi en pleine dĂ©composition. Si sa puissance diminue, son essence s’altĂšre Ă  une vitesse plus grande encore.
La France divisĂ©e contre elle-mĂȘme. La France n’est pas seulement en dĂ©clin elle est aussi en pleine sa puissance diminue, son essence s’altĂšre Ă  une vitesse plus grande siĂšcles d’anthropocentrisme ont greffĂ© en son sein une autre nation, qui la phagocyte et tente de se substituer Ă  elle l’Antifrance, autrement nommĂ©e RĂ©publique des LumiĂšres. Fiche produit Nombre de pages 312 Épaisseur 23 mm Largeur 150 Hauteur 210 Auteur Avocat au barreau de Paris, imbibĂ© de littĂ©rature et d’histoire, Adrien Abauzit publie aux Ă©ditions Altitude son premier essai, La France divisĂ©e contre elle-mĂȘme. Il vient d’achever son dernier livre L’affaire Dreyfus – Entre farces et grosses ficelles. VidĂ©o

Vivel’Europe : Adrien Abauzit et son livre, La France divisĂ©e contre elle-mĂȘme (aoĂ»t 2017) Ajouter Ă  ma liste. 9 aoĂ»t 2017 ; 1:45:58; VidĂ©o; Vive l'Europe; Vous ĂȘtes des milliers Ă  regarder Vive l’Europe Ă  chaque sortie. Suivez ce

Le 15 janvier 1790, Ă  Paris, l'AssemblĂ©e constituante Ă©tablit la carte des dĂ©partements français et fixe leur nombre Ă  83. Ce nouvel Ă©chelon administratif et dĂ©mocratique sera appelĂ© Ă  un vif succĂšs mĂȘme si des voix s'Ă©lĂšvent aujourd'hui pour rĂ©clamer sa suppression note. Confusion administrative Les dĂ©putĂ©s veulent mettre fin Ă  la confusion administrative hĂ©ritĂ©e d'un millĂ©naire d'Histoire. Ils envisagent d'abord de crĂ©er des circonscriptions gĂ©omĂ©triques, Ă  l'image des États amĂ©ricains. Le sage Mirabeau s'y oppose avec vĂ©hĂ©mence Je demande une division qui ne paraisse pas, en quelque sorte, une trop grande nouveautĂ©; qui, si j'ose le dire, permette de composer avec les prĂ©jugĂ©s et mĂȘme avec les erreurs, qui soit Ă©galement dĂ©sirĂ©e par toutes les provinces et fondĂ©e sur des rapports dĂ©jĂ  connus.» Les nouvelles divisions sont baptisĂ©es dĂ©partements», d'un vieux mot français qui appartient au vocabulaire administratif depuis le roi François 1er. Leurs limites respectent les anciennes provinces. C'est ainsi que la Bretagne et la Normandie sont divisĂ©es en cinq dĂ©partements chacune. Leur taille est telle que chaque citoyen puisse accĂ©der Ă  son chef-lieu en une journĂ©e de cheval au maximum cette image traduit pour nos ancĂȘtres le principe de proximitĂ© comme nous dirions aujourd'hui, Ă  une Ă©poque oĂč tout va plus vite, que l'on doit pouvoir se rendre au chef-lieu et en revenir en une demi-journĂ©e de voiture. Sans le savoir, les dĂ©putĂ©s recrĂ©ent de la sorte les anciens pays... de la Gaule d'avant les Romains. De nombreux chefs-lieux rappellent en effet les tribus gauloises locales. Amiens Ă©voque les Ambiens, Beauvais les Bellovaques, Cahors les Cadurques, Nantes les NamnĂštes, Paris les Parisii, Poitiers les Pictones, Reims les RĂšmes, Soissons les Suessiones, Vannes les VĂ©nĂštes... Ainsi le dĂ©partement est-il la circonscription la mieux enracinĂ©e dans l'Histoire de France, en concurrence avec la commune, hĂ©ritiĂšre des anciennes paroisses. Le dĂ©partement, un Ă©chelon sentimental et vital Au fond d'eux-mĂȘmes, les Français restent trĂšs attachĂ©s Ă  cette circonscription hĂ©ritĂ©e de la RĂ©volution. Elle demeure la principale circonscription de rĂ©fĂ©rence administrations de proximitĂ©, plaques minĂ©ralogiques, statistiques.... GrĂące Ă  elle se maintient tant bien que mal le vieux maillage urbain et rural face Ă  la croissance dĂ©bridĂ©e de quelques mĂ©tropoles rĂ©gionales. Les citoyens ont besoin de se raccrocher Ă  une Ă©chelle de territoire oĂč ils peuvent avoir l'impression de contrĂŽler les organes de dĂ©cision. Une Ă©chelle de solidaritĂ©. D'une certaine façon, cela explique la rĂ©ussite administrative et psychologique des dĂ©partements, qui bĂ©nĂ©ficient d'un attachement de leurs habitants d'autant plus grand Ă  l'heure de la mondialisation », note Michel Collardelle, directeur du musĂ©e des civilisations de l'Europe et de la MĂ©diterranĂ©e Mucem, spĂ©cialiste des patrimoines culturels locaux. Et puis regardez ce qui se passe en Seine-Saint-Denis, oĂč les jeunes ne disent mĂȘme plus qu'ils habitent le 93 mais le neuf-trois. C'est un phĂ©nomĂšne extraordinaire. Ne se sentant pas reconnus par la sociĂ©tĂ©, ils se sont inventĂ© une identitĂ© Ă  partir de leur dĂ©partement pour exister en tant qu'individus », insiste-t-il Des dĂ©partements protestent contre la rĂ©forme des plaques d'immatriculation », La Croix, 28 janvier 2008, page 5. PubliĂ© ou mis Ă  jour le 2022-01-17 142309

Lafrance divisĂ©e contre elle-mĂȘme aux Ă©ditions Altitude editions. La France n'est pas seulement en dĂ©clin : elle est aussi en pleine dĂ©composition. Si sa puissance diminue, son essence s'altĂšre Ă  une vitesse plus grande encore Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Votre livre s'ouvre sur la scĂšne suivante vous assistez, avec le premier ministre, Ă  l'intervention du prĂ©sident de la RĂ©publique, le 14 juillet 2001. On sent, dans le paragraphe qui suit, votre colĂšre contre le contenu de cette intervention. Ce livre est-il nĂ© de votre exaspĂ©ration envers Jacques Chirac ? - Non. Je ne suis pas de tempĂ©rament colĂ©reux et je ne me dĂ©partis jamais du respect que je dois Ă  la personne et Ă  la fonction. J'envisageais depuis longtemps de consigner des rĂ©flexions et des souvenirs. DĂ©jĂ  quelques semaines auparavant, je m'Ă©tais convaincu de faire part de mon expĂ©rience Ă  un moment oĂč elle pouvait ĂȘtre utile au dĂ©bat public, donc nĂ©cessairement avant d'avoir quittĂ© l'HĂŽtel Matignon. Cette scĂšne d'ouverture, entrĂ©e en matiĂšre concrĂšte sur un moment fort de notre vie politique qui fait prĂ©valoir ouvertement l'affrontement sur la conciliation, s'est ensuite imposĂ©e Ă  moi comme un Ă©clairage cru d'un des thĂšmes de rĂ©flexion essentiels du livre, le caractĂšre artificiel d'une cohabitation vĂ©cue dans la contradiction d'ordinaire tranquille dans sa version officielle comme elle doit l'ĂȘtre vis-Ă -vis de l'extĂ©rieur, tendue et Ă  beaucoup d'Ă©gards perturbante comme elle est en rĂ©alitĂ©. - Pourquoi avoir choisi le je», inhabituel chez un haut fonctionnaire, a fortiori dans la fonction que vous occupez ? - J'ai pensĂ© qu'Ă  partir du moment oĂč je choisissais de mĂȘler certains rĂ©cits qui illustrent la mĂ©thode du gouvernement, sa pratique politique, et des considĂ©rations que j'avais ressenties personnellement, il me semblait juste de les revendiquer pour telles. J'ajoute qu'Ă  la diffĂ©rence d'un livre de souvenirs conçu pour l'historien, j'ai vĂ©cu cet ouvrage comme un livre Ă  l'intention du citoyen d'aujourd'hui, auquel, au-delĂ  de mes fonctions, je propose mon tĂ©moignage. - C'est aussi, de votre part, une revendication d'autonomie Ă  l'Ă©gard de Lionel Jospin ? - Je n'ai pas besoin de revendiquer mon autonomie intellectuelle vis-Ă -vis du premier ministre, car il sait qu'elle est entiĂšre. L'indĂ©pendance d'esprit est la condition d'une relation saine, authentique et confiante. Ce n'est pas par rapport Ă  lui que j'ai Ă©crit ce livre. Mais il est vrai que j'ai pensĂ© Ă  lui, dans la mesure oĂč je pouvais exprimer certaines choses qu'il aurait pu lui paraĂźtre difficile ou inopportun d'exposer au mĂȘme moment et dans les mĂȘmes termes. - A-t-il Ă©tĂ© le premier confident et le premier lecteur de ce livre ? - Lorsque j'ai souhaitĂ© concrĂ©tiser cette idĂ©e, je lui en ai parlĂ©. Bien entendu, s'il s'y Ă©tait opposĂ©, je n'aurais pas poursuivi. Je l'ai soumis Ă  sa lecture, mais il n'a pas Ă©tĂ© le premier. - L'ElysĂ©e a-t-il Ă©tĂ© averti de votre dĂ©cision et de la parution imminente de votre livre ? - Personne n'en a Ă©tĂ© informĂ©, sinon le premier ministre. - Votre critique de la cohabitation doit-elle ĂȘtre interprĂ©tĂ©e comme le premier acte public de la candidature de M. Jospin ? - Par sa nature, ce livre ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme tel. Il concrĂ©tise de ma part, et de ma part seulement, un Ă©tat d'esprit. La fonction de directeur de cabinet du premier ministre a Ă©tĂ© occupĂ©e par des personnalitĂ©s trĂšs diffĂ©rentes. Elle l'est aujourd'hui par quelqu'un qui se revendique d'abord comme un serviteur de l'Etat. Mais elle comporte des aspects trĂšs politiques, elle entremĂȘle le politique et l'administratif ; elle ne peut se vivre que sur le mode des conseils et des apprĂ©ciations de nature politique, mĂȘme si elle porte aussi sur des rĂ©alitĂ©s administratives. Personne ne saurait douter de l'engagement personnel du directeur du cabinet du premier ministre. C'est prĂ©cisĂ©ment ce rĂŽle qui me permet de m'exprimer aujourd'hui avec une libertĂ© de ton que ne m'autoriseraient pas d'autres fonctions. » Je me sens d'ailleurs en concordance avec une Ă©thique de la fonction publique que j'ai notamment puisĂ©e dans un livre, qui a marquĂ© ma formation, Ă©crit en 1976 par François Bloch-LainĂ©, et dont le titre mĂȘme est une affirmation d'identitĂ© et de responsabilitĂ© Profession fonctionnaire. Si l'obligation de rĂ©serve des fonctionnaires, Ă©crivait-il, Ă©tait une obligation de mutisme, de non-rĂ©action, alors la partie ne serait pas Ă©gale dans la RĂ©publique, parmi ceux qui la servent Ă  des titres divers. Je ne parle pas de l'avantage des hommes politiques qui peuvent parler beaucoup. Cette inĂ©galitĂ©-lĂ  est peu contestable. Je parle de l'avantage de certaines personnes non Ă©lues et qui se taisent. La partie, donc, serait trop belle pour les hommes, certes discrets, mais autrement abusifs, qui, nantis des moyens Ă  eux confiĂ©s par la collectivitĂ©, ne discutent rien pour n'avoir pas d'ennuis... » - Il n'est pas de pire situation pour notre pays qu'un pouvoir exĂ©cutif divisĂ© contre lui-mĂȘme», Ă©crivez-vous. Venant d'un acteur essentiel de la cohabitation depuis quatre ans, on pourra trouver ce jugement tardif... - Au dĂ©part de cette expĂ©rience politique particuliĂšre, j'avais espĂ©rĂ© que la cohabitation que les circonstances avaient imposĂ©e pourrait ĂȘtre l'occasion de compromis utiles pour le pays ; et que certaines rĂ©formes, plus difficiles soit pour la gauche, soit pour la droite, pourraient ĂȘtre acquises en raison, prĂ©cisĂ©ment, du pluralisme obligĂ© de l'exĂ©cutif. Loin de moi d'ailleurs l'idĂ©e de sous-estimer l'ampleur de l'action rĂ©formatrice du gouvernement. Il a rĂ©ussi Ă  faire des rĂ©formes trĂšs profondes, institutionnelles et sociales, de la paritĂ© aux 35 heures, du quinquennat aux emplois-jeunes, du pacs Ă  la couverture maladie universelle, qui auront fait progresser notre sociĂ©tĂ© malgrĂ© cette situation de cohabitation. Il a fait preuve de volontarisme comme d'une conception exigeante de l'Etat. Et l'Ă©quipe qui m'entoure Ă  Matignon peut Ă©prouver quelque fiertĂ© du travail accompli. » Mais parce que je suis au centre de ce systĂšme, j'ai souffert personnellement de la concomitance factice d'une unitĂ© de façade sans cesse minĂ©e, taraudĂ©e, et d'oppositions qui ne me paraissaient pas toujours en conformitĂ© avec les intĂ©rĂȘts gĂ©nĂ©raux du pays. Parce que je me suis beaucoup consacrĂ© Ă  ce que je considĂšre comme le service de notre pays, de l'Etat, au-delĂ  du gouvernement lui-mĂȘme, l'impression que la France incarnĂ©e dans son exĂ©cutif risquait toujours d'ĂȘtre divisĂ©e contre elle-mĂȘme m'est apparue trĂšs pĂ©nible. - Votre regard sur la cohabitation n'a-t-il pas changĂ© simplement parce que celle-ci est aujourd'hui plus Ă©quilibrĂ©e qu'en 1997 ? - Non, je crois qu'il y a deux facteurs d'explication Ă  l'acuitĂ© croissante de cette prise de conscience. L'un est objectif personne ne pouvait ĂȘtre assurĂ© que cette cohabitation durerait cinq ans ; et donc on ne se posait pas, d'emblĂ©e, la question d'une cohabitation au long cours. Notre propension Ă©tait plutĂŽt de rĂ©aliser, dans l'ordre, mais avec un rythme soutenu, les rĂ©formes les plus profondes, dans une pĂ©riode qui restait indĂ©terminĂ©e. L'autre facteur d'explication est plus personnel j'approche du terme de ce chemin extrĂȘmement ardu et tendu, et il me semble que le rĂŽle que j'ai Ă©tĂ© appelĂ© Ă  jouer ne serait pas complet s'il restait, dans son contenu, secret. - NĂ©anmoins, en le publiant en octobre 2001 et pas en octobre 2002, vous appelez vos concitoyens Ă  ne pas rééditer la cohabitation par leur vote. - Si ce livre se veut aussi - au risque de l'immodestie - un avertissement, c'est parce que je voudrais faire sentir, en effet, Ă  mes concitoyens ce que comporte de dĂ©sĂ©quilibres et de risques potentiels une situation qui a Ă©tĂ© gĂ©rĂ©e, somme toute, dans l'honneur et dans la dignitĂ©, lorsqu'il s'agissait des intĂ©rĂȘts primordiaux du pays, mais qui, dans d'autres circonstances, avec d'autres personnalitĂ©s, pourrait connaĂźtre des alĂ©as autrement graves. Donc, si je l'ai Ă©crit, en effet, avant les Ă©chĂ©ances politiques, c'est sans doute pour ne pas avoir Ă  me reprocher de ne pas l'avoir dit Ă  temps. - Vous n'exonĂ©rez pas votre propre camp l'ElysĂ©e et Matignon, dites-vous, s'investissent parfois dans des rivalitĂ©s et des dĂ©tails accessoires... - Je ne crois pas que mon livre puisse ĂȘtre lu comme une critique de l'attitude d'esprit de Matignon puisque prĂ©cisĂ©ment il insiste sur la collĂ©gialitĂ©, la transparence, la simplicitĂ© et la rigueur avec lesquelles ont Ă©tĂ© gĂ©rĂ©es, sous l'Ă©gide du premier ministre, les affaires de l'Etat. Je souligne d'ailleurs que Matignon n'a jamais Ă©tĂ© Ă  l'initiative des polĂ©miques et des controverses. Je dĂ©cris en action une Ă©quipe gouvernementale dont une des forces essentielles tient Ă  la qualitĂ© d'ensemble remarquable de ses femmes et de ses hommes. Au-delĂ , je crois que la cohabitation, dans ce qu'elle a de dangereux, de pernicieux, de risquĂ©, est le fruit d'une situation institutionnelle d'autant plus contraignante que son terme n'est pas fixĂ©. Lorsqu'une pĂ©riode est bien dĂ©terminĂ©e Ă  l'avance, avec ses sĂ©quences consacrĂ©es Ă  la rĂ©forme en profondeur, et d'autres dominĂ©es par le combat politique, alors, le temps de ce combat peut ĂȘtre cantonnĂ©. Dans la pĂ©riode de cohabitation que nous avons vĂ©cue, il pouvait survenir Ă  chaque moment. On pouvait se dire Ă  tout instant que, profitant de ce qui aurait pu ĂȘtre une phase d'affaiblissement, d'impopularitĂ© relative du gouvernement, le prĂ©sident serait tentĂ© tout naturellement, par une nouvelle dissolution, de rĂ©tablir Ă  son avantage une situation qu'il avait compromise. - Vous Ă©crivez aussi Ce qui est admis par les Français n'est pas nĂ©cessairement bon pour la France.» Comment convaincre les Français qu'ils ont tort d'aimer la cohabitation ? - D'abord, il faut se dire que le jugement du corps Ă©lectoral est le bon. C'est une rĂšgle dans la dĂ©mocratie, et il y aurait de la prĂ©somption, et mĂȘme du dĂ©voiement, Ă  l'oublier. Je crois en la vertu de l'apprĂ©ciation politique, du dĂ©bat sur nos institutions. Je suis assez frappĂ© du fait que ce dĂ©bat n'est pas trĂšs nourri, depuis quelques annĂ©es, alors qu'en rĂ©alitĂ©, bien des questions qui vont se poser au dĂ©but du nouveau quinquennat, quelle que soit la personne qui en aura la charge, seront des problĂšmes institutionnels. Ce que j'ai tentĂ©, c'est une amorce de pĂ©dagogie de la rĂ©flexion politique et institutionnelle. - Ce que vous dĂ©plorez, au fond, n'est-ce pas surtout le dĂ©clin de la puissance publique que favorise la cohabitation ? - Je montre au contraire que le rĂŽle de l'Etat est trĂšs concrĂštement et fortement ressenti par nos concitoyens, loin d'un discours nĂ©o-libĂ©ral qui fut Ă  la mode. Reste qu'il est des rĂ©formes profondes de l'Etat qui sont rendues particuliĂšrement difficiles par l'existence mĂȘme de la cohabitation. Je mentionne des exemples de portĂ©es trĂšs diffĂ©rentes. Je parle notamment des fonds spĂ©ciaux, du cumul des mandats, des retraites ou de la justice. Une rĂ©forme, dans nos sociĂ©tĂ©s qui sont si complexes et fragiles Ă  la fois, nĂ©cessite un processus long, cohĂ©rent, sĂ»r et continu dans sa dĂ©marche. Aussi, les contradictions dans le discours public, qui sont le lot de la cohabitation, rendent-elles l'oeuvre de rĂ©forme plus incertaine. D'autant que le prĂ©sident et le SĂ©nat peuvent user de verrous juridiques. - Vous Ă©voquez plusieurs fois vos relations avec Jean-Pierre ChevĂšnement. Elles semblent vous avoir laissĂ© des blessures. - L'essentiel n'est pas ce qui relĂšve des blessures personnelles, mais de l'attitude et de la responsabilitĂ© politiques qui, de fait, traduisent aussi une conception de la RĂ©publique. Certes, je m'exprime sans fard, comme je l'ai fait vis-Ă -vis de lui en tĂȘte Ă  tĂȘte. Je pense que la vie politique est faite, pour beaucoup, de relations personnelles, de confiance accordĂ©e, de solidaritĂ© partagĂ©e malgrĂ© les Ă©preuves, et que celles-ci ont achoppĂ© Ă  certains moments cruciaux. - La Corse restera-t-elle votre principale Ă©preuve ? - D'autres, peut-ĂȘtre plus redoutables, nous attendent encore. Mais la Corse a en effet Ă©tĂ©, pour moi, la principale Ă©preuve, parce que c'est la seule fois oĂč la calomnie s'est exercĂ©e Ă  mon dĂ©triment. Mais celle-ci ne m'a pas entamĂ© pour deux raisons la premiĂšre, c'est que nous savions n'avoir commis aucun manquement, et que je n'avais donc ni interrogation, ni doute lancinant ; la seconde, c'est que j'avais observĂ©, bien avant de prendre mes fonctions, Ă  quel point ce genre de risque leur Ă©tait inhĂ©rent ; au bout de quatre ans et demi, j'ai mĂȘme l'impression d'avoir Ă©tĂ© relativement Ă©pargnĂ© par les mises en cause personnelles. - Votre portrait de Dominique de Villepin, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'ElysĂ©e, est sans acrimonie. Une complicitĂ© s'est-elle nouĂ©e entre vous ? - La cohabitation fonctionne sans heurt dans nos relations parce que nous les circonscrivons, d'un commun accord, Ă  un cadre limitĂ©, tout d'exĂ©cution, et que nous faisons remonter les problĂšmes conflictuels aux niveaux oĂč ils doivent ĂȘtre traitĂ©s, c'est-Ă -dire ceux du prĂ©sident de la RĂ©publique et du premier ministre. Nous n'avons pas cĂ©dĂ© Ă  la tentation de personnaliser et de passionner les conflits qui nĂ©cessairement traversent l'exĂ©cutif. Mais je ne crois pas que l'on puisse parler de complicitĂ©. - Est-ce que les rĂ©vĂ©lations sur le passĂ© trotskiste de M. Jospin vous ont surpris, peinĂ© ou blessĂ© ? Vous ne les Ă©voquez pas dans votre livre. - Je ne l'ai pas fait parce que le passĂ© personnel de Lionel Jospin n'Ă©tait pas au centre de mon propos. Je dirai que je n'ai pas Ă©tĂ© vraiment surpris, parce que je pouvais subodorer que ce passĂ© avait une consistance. Je n'ai nullement Ă©tĂ© choquĂ© ou blessĂ©. D'abord, parce que je ne trouve rien d'indigne dans une expĂ©rience rĂ©volue d'extrĂȘme gauche telle que celle-ci s'est rĂ©vĂ©lĂ©e ; ensuite, parce que je n'ai jamais senti dans la personnalitĂ© de Lionel Jospin de porte-Ă -faux, de dĂ©sĂ©quilibre. Il m'est apparu, Ă  la lumiĂšre de son parcours - d'ailleurs essentiellement marquĂ© par son engagement au sein du Parti socialiste - tel qu'il est aujourd'hui construit, structurĂ©, en fonction des Ă©changes, des interrogations et des rĂ©flexions politiques auxquels il a pris part. Je trouve au contraire qu'il y a quelque chose de rassurant dans le fait qu'un homme politique de sa trempe soit arrivĂ© en dĂ©finitive Ă  des positions que l'on sent profondĂ©ment siennes, prĂ©cisĂ©ment aprĂšs beaucoup d'annĂ©es de recherche et d'engagement militant. - Vous dites que ce livre ne s'inscrit pas dans un cadre Ă©lectoral, mais il se termine par un appel Ă  la candidature de M. Jospin... - Je ne cacherai nullement que j'espĂšre de tout coeur que Lionel Jospin sera candidat... - L'avez-vous convaincu ? Il vous reste de cet article Ă  lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. LaFrance contre elle-mĂȘme, enquĂȘte d’un journaliste franco-suisse sur la ligne de dĂ©marcation. Le journaliste franco-suisse RIchard Werly est un observateur attentif des rĂ©alitĂ©s de l’Hexagone qu’il sillonne depuis huit ans comme correspondant du quotidien Le Temps, avant de rejoindre prochainement le Blick romand. Dans l’essai qu De passage en France au moment des annonces d’Emmanuel Macron, j’ai pu recueillir les impressions de mes compatriotes. La colĂšre monte, mais lorsqu’elle ne reste pas silencieuse, elle se meut maladroitement, jusqu’à Ă©pouser sa rĂ©putation de mauvaise conseillĂšre. Les oppositions Ă  la politique actuelle existent, mais sont-elles adaptĂ©es? Et surtout, n’est-ce pas un peu tard pour se rĂ©veiller?© f_philippotL’annĂ©e derniĂšre, je faisais le regrettable constat de l’apathie quasi totale des Français face Ă  la gestion incohĂ©rente et liberticide de la crise Covid. La comparaison avec la Suisse, habituellement docile et rĂ©signĂ©e, Ă©tait percutante. Aujourd’hui, qu’est-ce qui a changĂ©? Les annonces d’Emmanuel Macron sur le pass sanitaire et l’obligation vaccinale pour certains corps de mĂ©tiers ont fait l’effet d’une goutte d’eau dans le vase de l’acceptation. Le prĂ©sident a rĂ©veillĂ©, Ă  son corps dĂ©fendant, l’esprit contestataire qui vĂ©gĂ©tait chez certains Français. DĂ©sormais, ils sont plusieurs centaines de milliers Ă  battre rĂ©guliĂšrement le pavĂ© d’un bout Ă  l’autre de l’Hexagone, pour dĂ©noncer ce qu’ils sont de plus en plus nombreux Ă  considĂ©rer comme une dictature sanitaire. On commence Ă  distinguer Ă  nouveau l’anticonformisme et la dĂ©fiance constitutifs de ce pays qui s’est illustrĂ©, tout au long de l’histoire, pour sa propension Ă  se rĂ©volter contre le pouvoir Ă©tabli et ses injustices. Les Français ont finalement dĂ©cidĂ© de rejoindre la lutte contre les mesures sanitaires. Les Champs-ElysĂ©es se teintent Ă  nouveau de jaune tous les samedis, sur le rythme de la hargne et du ras-le-bol qui montent. DĂ©sormais, il semble clair pour les opposants que le combat, tout comme la crise qui l’a provoquĂ©, n’a plus rien de sanitaire. Il s’agit d’une bataille de raison. D’honneur mĂȘme. Car il est difficile pour eux de supporter les mensonges Ă  rĂ©pĂ©tition d’un gouvernement qui, par exemple, assurait ne jamais franchir le pas de la vaccination obligatoire, tout en prĂ©parant le terrain dans l’ombre. Un pareil tour de force ne s’inventant pas du jour au lendemain. Difficile aussi de voir se rĂ©aliser les prophĂ©ties de ceux qu’on aimait Ă  taxer de complotistes et Ă  qui Macron et consorts sont en train de donner raison. Car, il est vrai, le chef de l’Etat est allĂ© loin. Trop loin. MĂȘme Samia Hurst, vice-prĂ©sidente de la task force suisse, a parlĂ© de dĂ©rive», de disproportion» et de conflit de valeurs» pour qualifier les dĂ©cisions du prĂ©sident. Celles-ci crĂ©ent des discriminations, imposent des dilemmes cartĂ©siens Ă  certains fonctionnaires, au risque de les voir quitter le navire, mais surtout, elles achĂšvent de diviser une population dĂ©jĂ  passablement dĂ©chirĂ©e. Les dĂ©cisions de Macron, en passe d’ĂȘtre entĂ©rinĂ©es Ă  l’AssemblĂ©e nationale, agacent d’autant plus qu’elles donnent aux Français le sentiment qu’on les prend pour des cons. Il eĂ»t mieux valu rendre la vaccination obligatoire pour tous, puisqu’on n’est plus Ă  un pied de nez aux valeurs de la RĂ©publique – comme Ă  celles de la mĂ©decine – prĂšs, plutĂŽt que de donner l’illusion du choix Ă  un peuple que l’on a progressivement conditionnĂ© dans une seule et unique direction. Bons et mauvais citoyens Lors de mon passage en France, dĂ©but juillet, j’ai pu constater une fracture entre les bons Ă©lĂšves», ceux qui ont la satisfaction d’avoir suivi les consignes et d’en ĂȘtre rĂ©compensĂ©s, et la dĂ©route totale des autres, qui ne sont pas d’accord avec ce qui se passe, mais ne savent plus comment faire pour y Ă©chapper. L’annĂ©e derniĂšre, le sujet du Covid avait Ă©tĂ© soigneusement Ă©cartĂ© lors des fĂȘtes de NoĂ«l familiales, tant il Ă©tait source potentielle de conflits. Mais ce coup-ci, en confrontant mes proches, j’ai senti qu’on avait passĂ© un cap. Que, cette fois, tout cela allait trop loin et que mĂȘme les plus modĂ©rĂ©s avaient atteint leur limite. Nous n’allons quand mĂȘme pas changer de pays. Nous ne savons pas quoi faire», m’a confiĂ© une de mes tantes, totalement dĂ©semparĂ©e. Cependant, toute la France n'est pas dans la rue et les opposants restent une minoritĂ©, puisque la propagande gouvernementale et mĂ©diatique a fait son travail avec brio. Parce que la façon la plus efficace de forcer les gens Ă  obĂ©ir est de crĂ©er les conditions pour qu’ils le fassent volontairement. Parce que le cerveau humain est ainsi fait qu’il ne peut pas envisager une vĂ©ritĂ© qu’il ne serait pas en mesure d’assimiler ou qui remettrait trop profondĂ©ment en question ses certitudes. Quand il est bien plus facile de se dire que notre gouvernement agit dans notre intĂ©rĂȘt, sans biais, et qu’il nous faut lui faire confiance. Parce que la plupart des gens n’ont pas les ressources nĂ©cessaires Ă  remettre les ordres en question, ni mĂȘme Ă  s’interroger. Je prĂ©fĂšre continuer Ă  faire ce qu’on me dit sans y penser, sinon je finirais par me rendre malade face Ă  tant d’incohĂ©rence», me partageait rĂ©cemment un compatriote. Parce que, aussi, les fers de lance de l’opposition sont soit des infrĂ©quentables autoproclamĂ©s, soit dĂ©passĂ©s par la mission dont ils se sont investis. Et si l'on veut dĂ©fendre les valeurs de Rousseau, on doit parfois accepter de s'associer avec ceux qui, en temps normal, nous rebutent. En France, comme en Suisse, l'opposition semble recouvrir une couleur politique bien rĂ©sistance qui part dans tous les sens Pour exemple, l’émission organisĂ©e par la web tĂ©lĂ© La Une TV, le 24 juillet, promettait de rĂ©unir les figures de proue de la rĂ©volte. Au menu des spĂ©cialistes reconnus dans leur domaine, tels que Christian Perronne, Alexandra Henrion-Caude ou encore Jean-Dominique Michel. Mais Ă©galement des blogeurs, des influenceurs et des personnalitĂ©s controversĂ©es tels que ChloĂ© Frammery et François de Siebenthal. Un mĂ©lange des genres qui perd le public, noie le poisson et, in fine, dessert la cause. Parce que non, les citoyens qui s’interrogent et remettent en question la stratĂ©gie gouvernementale ne sont pas tous des complotistes. Non, ceux qui hĂ©sitent Ă  se faire inoculer un vaccin contre une maladie qui fait 0,05% de lĂ©talitĂ© ne sont pas tous des antivax. Ceux qui descendent dans la rue pour lutter contre l’oppression et exiger que l’on cesse de bafouer leurs droits et leurs libertĂ©s ne se sont pas tous mis Ă  faire de sombres comparaisons avec Hitler et la Shoah. Les nombreux experts et mĂ©decins qui tentent de souligner les incohĂ©rences scientifiques auxquelles on nous soumet jour aprĂšs jour ne sont pas tous des illuminĂ©s. Peut-ĂȘtre serait-il temps de cesser de traiter ces gens avec mĂ©pris, de les culpabiliser, de leur imposer une vision des choses qui n’est pas la leur et de leur faire confiance pour prendre soin d’eux-mĂȘmes? Peut-ĂȘtre serait-il temps que les mĂ©dias cessent leur matraquage quotidien et unilatĂ©ral, relayant uniquement les Ă©tudes qui vont dans leur sens, ignorant les autres, tout en faisant passer les vaccinosceptiques pour des abrutis, Ă  coup de raccourcis? Il y a un monde en dehors du vaccin Quelques jours aprĂšs les annonces tonitruantes d’Emmanuel Macron, l’Institut Pasteur a discrĂštement reconnu l’efficacitĂ© de l’Ivermectine contre le Covid, aprĂšs des tests sur des hamsters. InterrogĂ© par le Pr François Lemoine, immunologiste Ă  l’AP-HP Assisstance Publique - HĂŽpitaux de Paris explique Pour proposer un traitement Ă  des humains, il faut faire des essais cliniques avec des humains, en utilisant des comparatifs». Ces essais cliniques auront-ils lieu? Proposera-t-on des solutions moins risquĂ©es pour se sortir de cette situation, ou continuera-t-on sur la voie de la division et de la rĂ©gression en termes d’acquis sociaux pĂ©niblement arrachĂ©s au fil des millĂ©naires? Vu les rĂ©centes dĂ©clarations d’Olivier VĂ©ran, selon qui la prochaine vague sera de la faute des jeunes qui refusent de se faire injecter le vaccin d’un virus dont ils ne souffrent pas, l’apaisement est encore loin. Emmanuel Macron et ses ministres semblent l’avoir bien intĂ©grĂ©, il faut diviser pour mieux rĂ©gner». Il revient dĂ©sormais au peuple de prendre, ou non, son destin en main.
LaFrance se divise il est clair. Je vais Ă©viter de me prononcer sur la politique française. DĂ©financer les extrĂȘmes ! En revanche laissez moi vous dire que nous bougeons les lignes en Belgique, en effet le cabinet de la dĂ©putĂ©e fĂ©dĂ©rale pour qui je bosse vient de sortir un livre sur un plan de de financement du parti d’extrĂȘme droite belge « Vlaams Belang » en le privant de sa
L’important est de ne jamais cesser de s’interroger. La curiositĂ© a sa propre raison d’exister. On ne peut pas s’empĂȘcher d’ĂȘtre en admiration quand on contemple les mystĂšres de l’éternitĂ©, de la vie, de la merveilleuse structure de la rĂ©alitĂ©. Il suffit simplement d’essayer de comprendre un peu ce mystĂšre chaque jour. Ne perdez jamais votre sainte curiositĂ©. », Albert
\n la france divisĂ©e contre elle mĂȘme
Le 1er site d’information sur l’actualitĂ©. Retrouvez ici une archive du 16 octobre 2001 sur le sujet « L'impression que la France risquait toujours d'ĂȘtre divisĂ©e contre elle
La France contre elle-mĂȘme, avec Richard Werlymar. 29 mars 2022, de 1700 Ă  1800Le correspondant du Temps» Richard Werly parcourt la France depuis de nombreuses annĂ©es. A quelques semaines de l'Ă©lection prĂ©sidentielle, dans quel Ă©tat le pays se trouve-t-il rĂ©ellement? Pour la sortie de son livre La France contre elle-mĂȘme», il en discutera avec vous lors d’une confĂ©rence dans les locaux du Temps» mardi 29 mars 2022 de 17h Ă  de l'Ă©vĂšnement Inscriptions obligatoires gratuitLe dimanche 24 avril 2022 Ă  20h, la France connaĂźtra l’identitĂ© de son nouveau prĂ©sident. Pour rĂ©aliser ses articles, le correspondant du Temps» en France Richard Werly ne se limite pas qu’à Paris. Depuis plusieurs annĂ©es, il parcourt sans relĂąche les routes hexagonales Ă  la rencontre de ses habitants pour y puiser les tĂ©moignages qui nourrissent ses Ă©crits. Au fil de ses expĂ©riences, il a fait le constat d’une France en quĂȘte d'un avenir positif que ses Ă©lites torpillent, renvoyant sans cesse les Français vers leurs divisions. Une France extrĂȘmement inventive mais empĂȘchĂ©e. Une France face Ă  ses nombreuses contradictions parce qu'elle est aujourd'hui en guerre contre elle-mĂȘme. Richard Werly, qui vient d’ĂȘtre nommĂ© Chevalier des Arts et des Lettres, a dĂ©cidĂ© d’en faire le rĂ©cit dans La France contre elle-mĂȘme», livre disponible aux Ă©ditions Grasset depuis le 22 mars. A cette occasion, il sera prĂ©sent Ă  la rĂ©daction du Temps» de GenĂšve mardi 29 mars 2022 de 17h Ă  18h pour exposer sa thĂšse et en dĂ©battre avec vous. Programme - 17h-17h05 accueil des participants - 17h05-17h25 La France contre elle-mĂȘme», par Richard Werly- 17h25-17h30 discussion entre Richard Werly et le journaliste CĂ©dric GarrofĂ©- 17h30-18h discussion avec le public. Richard Werly interviendra ensuite Ă  19h aux cotĂ©s de l'historien Michel Porret Ă  l'Hotel Mandarin Oriental de GenĂšve. Si vous souhaitez poursuivre la soirĂ©e et participer Ă  ce deuxiĂšme Ă©vĂ©nement, contactez hurter
LaFrance divisĂ©e contre elle-mĂȘme. ( Il n’y a pas encore d’avis. ) La France n’est pas seulement en dĂ©clin : elle est aussi en pleine dĂ©composition. Si sa puissance diminue, son essence s’altĂšre Ă  une vitesse plus grande encore. Plusieurs siĂšcles d’anthropocentrisme ont greffĂ© en son sein une autre nation, qui la phagocyte et
Par Didier Beauregard, journaliste et essayiste ♩ PolĂ©mia a publiĂ© de nombreux articles d’analyses de la prĂ©sidentielle. FidĂšle Ă  la rĂ©putation de notre fondation et Ă  son nom, nous publions auprĂšs de nos lecteurs des textes qui reflĂštent parfois des lignes diffĂ©rentes. C’est l’essence mĂȘme du dĂ©bat, valeur ancestrale de la civilisation europĂ©enne. Nous avons ainsi publiĂ© plusieurs textes analysant favorablement la campagne d’Éric Zemmour et portant un regard positif sur les capacitĂ©s de ReconquĂȘte Ă  engranger les victoires dans les annĂ©es qui viennent. Par exemple ici ou lĂ . C’est dans cet esprit de confrontations des idĂ©es que nous publions le texte que nous a fait parvenir un de nos contributeurs. Dans un appel vibrant Ă  l’union de la droite, Didier Beauregard Ă©gratigne tous les candidats. Car, aprĂšs tout, qui aime bien chĂątie bien ! PolĂ©mia PassĂ© le deuxiĂšme tour des prĂ©sidentielles, l’épreuve des lĂ©gislatives sannonce redoutable pour la droite de rupture si elle va au combat divisĂ©e contre elle-mĂȘme, minĂ©e par un affrontement dĂ©vastateur des egos et des dĂ©testations ! », voilĂ  ce que nous Ă©crivions dans notre derniĂšre chronique dans ces mĂȘmes colonnes. Si le pire n’est jamais sĂ»r, dit-on, il semble devoir s’imposer comme l’horizon indĂ©passable de la droite française, en l’absence d’union des forces des droites nationales, incapables de se rassembler dans un moment historique dĂ©cisif. Au-delĂ  des aspects idĂ©ologiques qui fractionnent la droite, impuissante, contrairement Ă  la gauche, Ă  nommer un ennemi commun pour mener un combat commun, il faut bien constater aussi que les personnalitĂ©s leaders ne sont pas au niveau des enjeux qu’elles sont censĂ©es affronter. La guerre des egos, qui fonde l’ordinaire de toutes les familles politiques, est aggravĂ©e par des choix stratĂ©giques divergents qui reposent largement sur de fausses perceptions de la rĂ©alitĂ© politique et sociale du pays. C’est ce que nous nous proposons d’analyser dans cet article. La recomposition de la droite doit parachever la recomposition politique en cours Les Ă©lecteurs pour l’union des droites La palme de la contrevĂ©ritĂ©, dans le triste feuilleton des occasions manquĂ©es dont nous sommes les tĂ©moins, revient Ă  Marine Le Pen, quand elle affirme, avec le plus grand aplomb, qu’elle refuse l’alliance avec ReconquĂȘte pour ne pas trahir ses Ă©lecteurs ! Une inversion de la rĂ©alitĂ© ; alors qu’un rĂ©cent sondage montrait que 75% des Ă©lecteurs RN sont favorables Ă  cette alliance, soutenue par 70% des Ă©lecteurs de droite, dont 43% de ceux de LR ! Marine Le Pen se pique de ne pas cĂ©der Ă  la politique politicienne des alliances opportunistes, quand son attitude tendrait Ă  montrer que son souci premier est de conserver le monopole de la fonction contestatrice et tribunitienne qui permet Ă  l’entreprise familiale de prospĂ©rer, en dĂ©pit des Ă©checs rĂ©pĂ©tĂ©s qui ne laissent envisager aucune perspective sĂ©rieuse de victoire. Il est lĂ©gitime de se poser la question de savoir si, prendre le pouvoir, est bien la finalitĂ© politique de la chef du Rassemblement National, qui porte si mal son nom ? On ne peut construire un grand parti national, en fonctionnant sur un noyau trĂšs restreint d’individus, unis par des liens familiaux et d’obĂ©issance clanique, en excluant toute diversitĂ© idĂ©ologique. Un grand parti doit savoir unir des sensibilitĂ©s idĂ©ologiques diffĂ©rentes et favoriser l’expression de personnalitĂ©s fortes et diverses, aptes Ă  Ă©largir son espace Ă©lectoral. Un chef de parti doit ĂȘtre un chef d’orchestre qui met en cohĂ©rence autour de lui les diffĂ©rents courants de pensĂ©e qui peuvent partager un combat commun. La droite, une fois de plus, est victime de son culte archaĂŻque du chef monolithique. A contrario, la gauche trouve sa force dans la diversitĂ© des courants et la guerre idĂ©ologique interne qui l’anime, Ă©tant assurĂ©e que la dĂ©testation d’un ennemi commun, nommĂ© et diabolisĂ©, lui permettra de se retrouver unie dans les moments dĂ©cisifs. Le modĂšle du genre est l’Union de la gauche portĂ©e par François Mitterrand qui a permis Ă  ce dernier d’accĂ©der au pouvoir aprĂšs dix ans d’une guerre incessante avec son partenaire communiste. A un niveau nettement infĂ©rieur, MĂ©lenchon vient de nous rejouer, avec succĂšs, la tragicomĂ©die de l’union des gauches, qui permet Ă  ces derniĂšres d’occuper le devant de la scĂšne malgrĂ© leur dĂ©pĂ©rissement global. L’absence d’une culture de la controverse et de la confrontation idĂ©ologique s’est manifestĂ©e de maniĂšre particuliĂšrement visible dans le rĂ©cent dĂ©bat du 2e tour, oĂč la candidate RN a subi les attaques de son adversaire, avec une incapacitĂ© criante de contrebattre ses arguments. L’erreur de Zemmour Si les talents d’Éric Zemmour pour le dĂ©bat et la controverse idĂ©ologique ne sont plus Ă  dĂ©montrer, ses choix stratĂ©giques et ses postures ont laissĂ© apparaitre quelques failles qui ont Ă©tĂ©, hors effet Ukraine, dĂ©terminantes dans sa contreperformance. Il n’a pas su rĂ©sister Ă  la tentation de la polĂ©mique avec sa rivale du RN, alors que, d’évidence, il avait tout Ă  perdre Ă  s’engager dans cette voie. Un leader politique qui se prĂ©sente au suffrage du peuple doit savoir maĂźtriser son sentiment de supĂ©rioritĂ©. Mais, plus fondamentalement, son choix stratĂ©gique, essentiellement centrĂ© sur la question identitaire et sĂ©curitaire, s’est rĂ©vĂ©lĂ© erronĂ©. Si prĂšs de 70% des français partagent, plus ou moins, ses analyses sur les dangers de l’immigration et la prĂ©sence massive de l’islam dans notre pays, il est naĂŻf de penser qu’ils choisiront pour autant l’homme politique qui se saisie de ces inquiĂ©tudes. Le FN a longtemps partagĂ© cette illusion quand ses partisans affirmaient que Jean-Marie Le Pen dit tout haut ce que les français pensent tout bas, espĂ©rant ainsi le ralliement de la masse. La sociologie politique est forcĂ©ment plus complexe et traduit des approches et des attentes contradictoires, voire incohĂ©rentes. Pour preuve, si 70% de nos concitoyens s’inquiĂštent de l’immigration de masse, plus de 60% d’entre eux ont votĂ© pour des partis rĂ©solument immigrationniste, dont 58% pour Macron au second tour. Le citoyen Ă©lecteur est un ĂȘtre fragmentĂ© et compartimentĂ©, dont la main droite ignore souvent ce que fait la main gauche. Eric Zemmour candidat Ă  la prĂ©sidentielle vers le renouveau de la droite ? Zemmour, paradoxalement, a partagĂ© le mĂȘme type d’erreur que Giscard d’Estaing, quand confondant le centre sociologique et le centre idĂ©ologique de la France des annĂ©es 70, il prĂ©tendait rĂ©unir au centre 2 français sur 3 autour du centre sociologique de la large classe moyenne, alors que l’époque Ă©tait marquĂ©e par une culture idĂ©ologique d’affrontement binaire droite/gauche qu’il a refusĂ© d’assumer. Zemmour commet l’erreur inverse, en pensant que le constat culturel d’une crainte partagĂ©e de l’immigration de masse puisse constituer, par effet mĂ©canique, une nouvelle sociologie politique autour de l’immigration et de ses enjeux civilisationnels. La profondeur du conditionnement des esprits ne permet pas ce sursaut quantitatif et qualitatif et, surtout, la problĂ©matique de l’immigration, mĂȘme trĂšs Ă©largie, ne permet pas d’englober la diversitĂ© des attentes des Ă©lecteurs. Pouvoir d’achat vs identitĂ© et sĂ©curitĂ©, un faux dĂ©bat ! Nous abordons lĂ  un sujet crucial, source de divisions et d’incomprĂ©hensions dans le camp national, dont nous devons prĂ©ciser l’enjeu celui de l’articulation entre les questions sociĂ©tales et civilisationnelles et les problĂ©matiques socio-Ă©conomiques ; d’oĂč tout le dĂ©bat entre le pouvoir d’achat et le rĂ©galien qui a marquĂ© la campagne prĂ©sidentielle. Seul Zemmour a rĂ©solument assumĂ© l’option identitaire, quand tous les autres candidats ont choisi, chacun pour des raisons Ă©videntes, de privilĂ©gier la thĂ©matique du pouvoir d’achat Marine Le Pen pour consolider son image sociale auprĂšs de l’électorat populaire, la gauche, parce qu’elle est immigrationniste par essence, et Macron, outre ses choix idĂ©ologiques pro-immigration qu’il ne pouvait franchement revendiquer, qui Ă©tait particuliĂšrement vulnĂ©rable sur le sujet identitĂ©/ sĂ©curitĂ©. Disons-le nettement, cette construction d’opposition binaire entre le civilisationnel et l’économique est particuliĂšrement pernicieuse et doit ĂȘtre rejetĂ©e totalement comme source privilĂ©giĂ©e de manipulation de l’opinion. De fait, les deux problĂ©matiques Ă©voluent dans des espaces diffĂ©rents qui ne peuvent se comparer mais, qui loin de s’opposer, se rĂ©pondent. Les immigrationnistes, la gauche en tĂȘte, exhibant les rĂ©sultats des Ă©tudes d’opinion, ne ratent pas une occasion de relativiser, voir nier, la question migratoire et sĂ©curitaire, en montrant que le pouvoir d’achat est la premiĂšre question qui prĂ©occupe et mobilise les français ; argument facile, martelĂ© pour escamoter la question identitaire. En termes de psycho-sociologie cette affirmation n’a pas de sens, car la premiĂšre position, le pouvoir d’achat, n’annule pas la deuxiĂšme le sĂ©curitaire/ identitaire, mais la renforce. Le pouvoir d’achat est un problĂšme Ă©crasant qui conditionne la qualitĂ© quotidienne de l’existence de ceux qui sont socialement fragilisĂ©s, il est une fatalitĂ© de tous les jours qui s’impose comme un enjeu vital, nul ne peut s’arrĂȘter de manger, de se loger ou de se dĂ©placer. L’identitaire, mĂȘme oppressant, est du domaine du ressenti, du bien ĂȘtre existentiel, on peut en souffrir profondĂ©ment et s’en distancier au quotidien. Quant au sĂ©curitaire, largement liĂ© Ă  l’identitaire dans l’esprit du français ordinaire, il est, sauf cas particuliĂšrement dramatiques, vĂ©cu comme une fatalitĂ© avec laquelle il faut apprendre Ă  composer. Elle crĂ©e un climat lourd d’angoisse et de mal-ĂȘtre, mais les populations indigĂšnes, aisĂ©es ou populaires, ont appris, au fil des dĂ©cennies, Ă  gĂ©rer le risque. Ces populations dans leur mode de vie quotidien restreignent et s’adaptent Ă  leur espace public, en fonction des considĂ©rations sĂ©curitaires. La recomposition de la gĂ©ographie de l’habitat, avec ses centres ville boboĂŻsĂ©s, et ses zones pĂ©riphĂ©riques pavillonnaires, est largement le fruit de cette adaptation aux bouleversements humains gĂ©nĂ©rĂ©s par l’immigration, combinĂ©s avec la dimension Ă©conomique des prix de l’immobilier urbain. Et c’est bien lĂ  que la question sociale et identitaire se recoupent, car la masse des classes moyennes et populaires sait que la paupĂ©risation renvoie ou maintient le petit blanc » dans les zones dĂ©francisĂ©es », oĂč il se trouvera en tant que maillon le plus vulnĂ©rable de son environnement social. A contrario, des revenus corrects permettent de rejoindre les zones pavillonnaires ou urbaines, oĂč la propriĂ©tĂ© immobiliĂšre assure un minimum de sĂ©curitĂ© et de cohĂ©rence identitaire ; un enjeu capital pour la scolarisation des enfants, notamment. Il est donc absurde, rĂ©pĂ©tons-le, d’opposer pouvoir d’achat et identitĂ©/sĂ©curitĂ© ; ce sont les deux faces d’une mĂȘme mĂ©daille qui ne sont pas hiĂ©rarchisĂ©es avec le mĂȘme niveau d’urgence et de contrainte l’une s’impose comme une prioritĂ© lancinante du quotidien, l’autre comme une peur larvĂ©e Ă  laquelle on s’adapte tant bien que mal, tant qu’elle ne vous frappe pas directement. Il est logique que l’angoisse de la dĂ©tresse sociale qui dĂ©truit la vie quotidienne l’emporte sur la crainte sĂ©curitaire dans les prĂ©occupations des français, sans que cela ne relativise en rien l’importance de cette derniĂšre qui lui est Ă©troitement liĂ©e. Emmanuel Macron, acteur clĂ© de la recomposition de la droite ? Il est donc illusoire de mener campagne avec l’intention rĂ©elle d’arriver au pouvoir, sans avoir prĂ©alablement pris la peine d’assoir une crĂ©dibilitĂ© Ă©conomique qui rassure un Ă©lectorat potentiel. L’enjeu matĂ©riel du quotidien pĂšse prioritairement sur les choix politiques, d’autant que la propagande du systĂšme peut durablement tricher sur la perception des français sur les enjeux migratoires et sĂ©curitaires, une part non nĂ©gligeable de la population vit encore dans des zones plus ou moins prĂ©servĂ©es, mais tout un chacun est confrontĂ© Ă  l’incontournable principe de rĂ©alitĂ© de son pouvoir d’achat ; je peux, ou je ne peux pas avoir ce dont j’ai besoin ! Au-delĂ  de la naturelle divergence des positions, cette crĂ©dibilitĂ© passe d’abord par la reconnaissance de l’importance de l’enjeu Ă©conomique et social, afin de conforter l’électeur sur la prise en compte de ses attentes. Elle passe aussi par le soutien que peuvent apporter des acteurs de l’économie, entrepreneurs ou autres, et un corpus thĂ©orique qui puisse ĂȘtre lĂ©gitimĂ© par des personnalitĂ©s reconnues pour leur savoir, des acadĂ©miques, notamment. Les diffĂ©rentes familles de la droite nationale n’ont jamais rĂ©ussi Ă  acquĂ©rir cette lĂ©gitimitĂ© Ă©conomique, alors que, dans les pays anglo-saxons, elle a Ă©tĂ© Ă  la base des succĂšs du camp conservateur, comme en leurs temps, Thatcher, Reagan, ou mĂȘme Trump. Il faut engager une alliance des droites sur la base d’une plateforme programmatique prioritairement construite autour des enjeux Ă©conomiques, si l’on considĂšre, a fortiori, que le constat sur l’identitaire et le sĂ©curitaire est dĂ©jĂ  trĂšs largement partagĂ© par l’ensemble des forces qui se rĂ©clament de la droite. L’illusion de Marine MalgrĂ© tous ses efforts pour se normaliser », Marine Le Pen n’a jamais rĂ©ussi Ă  obtenir un label de crĂ©dibilitĂ© en termes Ă©conomique. Pire encore, l’élargissement des thĂšmes sĂ©curitaires et identitaires dans la conscience collective, a obligĂ© les adversaires du RN Ă  concentrer leurs attaques sur sa dangerositĂ© Ă©conomique qui, selon eux, isolerait et ruinerait la France en quelques mois. Il faut savoir que Les Echos, journal de l’idĂ©ologie dominante des milieux Ă©conomiques, a Ă©tĂ©, durant les prĂ©sidentielles, un des titres les plus virulents contre la candidate du RN. Marine Le Pen est enfermĂ©e dans une contradiction qu’elle n’arrive pas Ă  surmonter entre son dĂ©sir d’ĂȘtre acceptĂ©e au sein du systĂšme et sa volontĂ© d’afficher une dimension sociale qui peut sĂ©duire une certaine » gauche populaire », au-delĂ  de l’opposition droite/gauche. En consĂ©quence, elle se mĂ©lenchonise » aux yeux du systĂšme et de la droite patrimoniale, sans gains rĂ©els du cĂŽtĂ© de la gauche. Son analyse est sociologiquement fausse, et ses rĂ©serves de voix potentielles ne sont pas du cĂŽtĂ© de LFI, comme l’a prouvĂ© le 2e tour des prĂ©sidentielles. La gauche de culture populaire et patriote a depuis longtemps quittĂ© les rangs de la gauche officielle et, selon une logique quasi physique, plus l’électorat de gauche s’amoindrit, plus il se concentre sur son noyau dur, idĂ©ologiquement fermĂ© et culturellement et sociologiquement incompatible avec la sensibilitĂ© populiste » RN. Il en va de mĂȘme pour ce qui reste de l’électorat LR, mĂ©caniquement de plus en plus ĂągĂ© et bourgeois, et donc, de moins en moins susceptible de rejoindre la droite contestatrice. Comme nous l’écrivions dans ces mĂȘmes colonnes, qu’importe que le RN ne se rĂ©clame ni de droite, ni de gauche, le dĂ©terminisme historique et sociologique le place inĂ©luctablement Ă  la droite de l’échiquier politique, lĂ  oĂč ses adversaires le positionnent ». En toute logique, la seule voie rĂ©aliste pour le RN d’arriver au pouvoir est d’ĂȘtre la plaque tournante d’une alliance des droites de rupture, susceptible de rĂ©unir d’emblĂ©e plus de 40% de l’électorat national. LR ou l’art de la destruction programmĂ©e S’il n’y a plus vraiment grand-chose Ă  attendre pour la droite de rupture du cĂŽtĂ© de l’électorat LR rĂ©siduel, il existe, en revanche, un Ă©lectorat important d’ancien Ă©lecteurs de la droite classique » qui ne savent plus vraiment vers qui se tourner. Cet Ă©lectorat reprĂ©sente entre le tiers et la moitiĂ© des Ă©lecteurs de Sarkozy en 2012 et de Fillon en 2017, soit quelque 10% de l’électorat global ; c’est lĂ , pour des raisons sociologiques et idĂ©ologiques faciles Ă  comprendre, que se trouvent les plus importantes rĂ©serves de voies pour une droite offensive. Encore faut-il convaincre cet Ă©lectorat, plutĂŽt bourgeois et conservateur, d’une capacitĂ© Ă  gouverner pour qu’il bascule largement dans un vote antisystĂšme. Cet Ă©lectorat, toutefois, est toujours susceptible de retourner vers sa famille d’origine, s’il trouve des leaders qu’il juge combatifs et assument leur engagement Ă  droite un choix anti PĂ©cresse, en quelque sorte. Nous retrouvons ainsi la problĂ©matique de la qualitĂ© dĂ©ficiente des tĂȘtes d’affiche des partis. Bruno MĂ©gret La droite doit en finir avec le politiquement correct » Il est proprement stupĂ©fiant que depuis 40 ans, la droite se soit enfermĂ©e dans le ghetto Ă©lectoral du front rĂ©publicain », qui tourne quasiment systĂ©matiquement Ă  son dĂ©savantage, sans qu’aucune personnalitĂ© majeure de la droite se soit rebellĂ©e contre ce diktat qui assoit la puissance idĂ©ologique de la gauche. Ce principe a distordu la rĂ©alitĂ© politique du pays, au point que la droite institutionnelle a fini par perdre tous ses repĂšres pour se condamner elle-mĂȘme. Tout Ă©tait prĂ©visible et Ă©crit d’avance ; on ne peut combattre durablement deux ennemis Ă  la fois au nom de la lutte contre l’extrĂȘme droite », la droite a lĂ©gitimĂ© la domination morale » que la gauche prĂ©tend exercer. AprĂšs le dĂ©sastre de la candidature PĂ©cresse, aboutissement logique de la distorsion stratĂ©gique de la droite, l’avenir de LR est plus qu’incertain. Il est encore Ă©tonnant de voir que rien ne bouge, rien ne semble annoncer un revirement stratĂ©gique. Aucun des dirigeants censĂ©s assumer une image de droite forte, n’apparait capable de franchir le Rubicon de la farce tragique du cordon sanitaire rĂ©publicain ». Le paradoxe est que, malgrĂ© l’état avancĂ© de dĂ©composition de la droite, un leader solide et dĂ©terminĂ© pourrait probablement encore rafler la mise d’un grand rassemblement des droites, tant les français restent fondamentalement lĂ©gitimistes au regard de ce qu’ils estiment ĂȘtre la capacitĂ© Ă  gouverner. La droite attend toujours son Mitterrand qui brise enfin le tabou de l’alliance interdite, alors que le temps lui est comptĂ© ; en deçà d’un certain seuil il n’y a plus de retour possible ! La droite hors les murs » 
 ou hors-jeu » ? Le vivier Ă©lectoral de la droite est riche et diversifiĂ©, mais aussi Ă©parpillĂ©. Des personnalitĂ©s, hors des deux partis dominants il faut encore attendre pour savoir si ReconquĂȘte confirme sa percĂ©e, sont capables de mobiliser quelques fractions de l’électorat national. On pense prioritairement, Ă  Dupont Aignan et Philippot, mais aussi, dans une moindre mesure, Ă  Asselineau, et, pourquoi pas mĂȘme, Ă  Jean Lasalle. Prises dans leur ensemble, ces personnalitĂ©s reprĂ©sentent un espace Ă©lectoral qui Ă©volue autour des 5% ; ce qui est loin d’ĂȘtre nĂ©gligeable dans le cadre d’une stratĂ©gie d’alliance, alors que, Ă©parpillĂ©, ce vote ne pĂšse pratiquement rien. La conclusion s’impose d’elle-mĂȘme si ces personnalitĂ©s peuvent garder un positionnement personnel utile dans le dĂ©bat public- on l’a vu avec le combat de Philippot contre les dĂ©rives covidistes » – il est clair que, isolĂ©es, elles ne peuvent exister Ă©lectoralement. Ces forces, modestes mais combatives sur des thĂ©matiques ciblĂ©es, ont donc tout intĂ©rĂȘt Ă  adhĂ©rer Ă  une stratĂ©gie d’alliance qui leur permettrait d’exister politiquement, sauf Ă  privilĂ©gier un isolement narcissique qui flatte leur ego, dans l’attente du grand choc qui transcendera leur destin. On a toujours le droit de rĂȘver ! Mais la droite hors les murs, c’est d’abord la masse des Ă©lecteurs déçus et sceptiques qui se rĂ©fugient dans l’abstention. Aucun candidat, en dĂ©pit des vƓux pieux rĂ©guliĂšrement exprimĂ©s, ne rĂ©ussit Ă  les mobiliser, malgrĂ© leur conscience politique souvent dĂ©veloppĂ©e. Il est clair que l’offre ne correspond pas Ă  leurs attentes, et le regard des abstentionnistes est gĂ©nĂ©ralement sĂ©vĂšre sur les personnalitĂ©s politiques de droite, jugĂ©es incapables de porter une vĂ©ritable alternative politique. La dĂ©sunion des droites ne peut qu’aggraver ce sentiment, alors que, nous en sommes convaincus, un projet commun sur les bases de quelques grands objectifs partagĂ©s pourrait amorcer une vĂ©ritable dynamique de conquĂȘte du pouvoir. La division des droites, aujourd’hui, laisse le rĂŽle de premier opposant au rĂ©gime Macroniste Ă  une gauche mĂ©lenchonisĂ©e » ; ce qui est proprement absurde vu l’état gĂ©nĂ©ral des partis de gauche. Face Ă  Macron, oĂč est donc passĂ©e la Droite ? L’Union est un combat Alors, la droite est-elle dĂ©finitivement trop divisĂ©e idĂ©ologiquement et humainement pour pouvoir un jour espĂ©rer bĂątir une alliance qui renverse la donne politique des quatre derniĂšres dĂ©cennies ? En tout Ă©tat de cause, il est vain de vouloir crĂ©er un consensus idĂ©ologique qui n’existe pas. La conflictualitĂ© et la controverse sont les fruits naturels de la diversitĂ© qui fonde une alliance. L’Union est un combat », martelait la gauche au temps du Programme commun. Selon une vieille loi de l’histoire, on s’allie d’abord contre un ennemi commun. Le constat d’un socle de valeurs communes le respect des libertĂ©s essentielles, la transmission culturelle, le patriotisme
 et le mĂȘme sentiment d’urgence partagĂ© face Ă  des dangers identifiĂ©s, devraient permettre de poser les bases d’un consensus de fond, Ă  partir duquel pourrait ĂȘtre dĂ©finies les grandes lignes d’un cadre Ă©conomique et institutionnel rĂ©novĂ©; chaque force politique gardant son autonomie d’action et de proposition Ă  l’intĂ©rieur de ce cadre, avec l’engagement d’accords unitaires Ă  chaque Ă©chĂ©ance Ă©lectorale. Sans capacitĂ©s d’alliance l’avenir politique des droites, en tant que force dirigeante, est compromis, et leurs Ă©lecteurs perçoivent clairement cet enjeu. Si le rĂŽle des personnalitĂ©s leaders est essentiel pour porter un projet vers la victoire, il faut alors que le choix des Ă©lecteurs prenne prioritairement en compte la capacitĂ© d’un ou une dirigeante Ă  rassembler au-delĂ  de sa famille naturelle et des limites de sa personne. Nous sommes Ă  un moment historique, oĂč l’absence ou la prĂ©sence d’une ou plusieurs personnalitĂ© s Ă  la hauteur des enjeux historiques que nous affrontons peuvent changer le destin d’un peuple. Didier Beauregard 08/06/2022 À propos Articles rĂ©cents Journaliste et essayiste.
Elleest composĂ©e d’acteurs largement favorables Ă  l’application de mesures sanitaires strictes et trĂšs mobilisĂ©s contre la dĂ©sinformation en ligne et la complosphĂšre dans ce contexte spĂ©cifique. Cet investissement les amĂšne parfois Ă  amplifier de maniĂšre involontaire et contre-productive certaines sources de dĂ©sinformation en voulant les dĂ©noncer.
La France n’est pas seulement en dĂ©clin elle est aussi en pleine dĂ©composition. Si sa puissance diminue, son essence s’altĂšre Ă  une vitesse plus grande encore. Plusieurs siĂšcles d’anthropocentrisme ont greffĂ© en son sein une autre nation, qui la phagocyte et tente de se substituer Ă  elle l’Antifrance, autrement nommĂ©e RĂ©publique des LumiĂšres. Depuis deux cents ans, le camp de l’Antifrance s’attaque Ă  l’anthropologie française dans l’espoir de pouvoir crĂ©er un nouvel Adam. La lutte entre les partisans de l’anthropologie rĂ©publicaine et les partisans de l’anthropologie française est sans merci. Suite Ă  la rĂ©volution de 1944, la partie semblait dĂ©finitivement terminĂ©e. Mais les dĂ©sastres engendrĂ©s par le mondialisme et la formation, grĂące Ă  internet, d’une nouvelle opinion publique, viennent bouleverser la donne. Adrien Abauzit nous explique les origines historiques, politiques et Ă©conomiques de ce virus qui phagocyte notre pays depuis que le systĂšme-immunitaire de la France, le Catholicisme, est affaibli. Il dĂ©crypte la pathologie de sa crĂ©ature, le Jacobin, cet Homme nouveau, dĂ©francisĂ©, dont tous les actes sont mus par la haine de soi, et nous dĂ©montre, Ă  l’aide d’exemple argumentĂ©s, l’Ɠuvre de destruction menĂ©e par plusieurs rĂ©publicains mythifiĂ©s au service de l’Antifrance, tels que Clemenceau ou le gĂ©nĂ©ral de Gaulle. L’issue de la bataille n’est cependant pas sans espoir grĂące Ă  l’influence croissante d’une nouvelle opinion publique » qui forme dĂ©sormais, grĂące aux outils Internet, une vraie force d’opposition. – Le livre d’Adrien Abauzit est disponible ici – Adrien Abauzit parle de son dernier livre “Le MarĂ©chal PĂ©tain a initiĂ© la rĂ©sistance” ConfĂ©rence – “Sortir la France de la matrice” L’intĂ©gralitĂ© des interventions d’Adrien Abauzit playlist ▶ QUELQUES CITATIONS La rĂ©volution de l’humanisme est avant tout un anthropocentrisme. L’homme est mis au centre du monde, tandis que Dieu en est exclu. L’homme ne trouve plus sa fin en Dieu, mais en lui-mĂȘme. Sa nature est bonne et ses instincts doivent ĂȘtre assouvis. En 1431, Laurent Valla Ă©crit dans /De Voluptate/ Le plaisir est le vrai bien, et il n’est d’autre bien que le plaisir. » Nous sommes loin des prescriptions de Saint Pierre. 1 Pierre 2-11 Bien aimĂ©s, je vous exhorte, comme Ă©trangers et voyageurs sur la terre, Ă  vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre Ă  l’ñme. » Adrien ABAUZIT, /La France divisĂ©e contre elle-mĂȘme/, Éditions Altitude, Paris, 2007. p. 61 Le peuple français s’organise depuis Clovis pour faire vivre une civilisation dont le socle est constituĂ© de trois piliers une anthropologie celte, une culture grĂ©co-latine et une spiritualitĂ© catholique. Pour faire naĂźtre le nouvel Adam, l’Antifrance est contrainte d’éteindre l’ñme gĂ©nĂ©rale de la France, ce qui implique d’abolir le passĂ© par la destruction des trois grands piliers de notre socle civilisationnel. Le premier pilier Ă  avoir Ă©tĂ© attaquĂ© est celui de la religion catholique. Rien de plus logique il Ă©tait le plus facile Ă  viser et plusieurs siĂšcles d’anthropocentrisme avaient prĂ©parĂ© le terrain. L’Antifrance est une nation nouvelle car elle est un cadre nouveau destinĂ© Ă  faire vivre un peuple nouveau, dont les piliers civilisationnels sont diffĂ©rents de ceux de la France. La dĂ©christianisation fera sauter le pilier religieux, tandis que l’immigration induira la disparition progressive des deux autres piliers. Par phagocytage, l’Antifrance finira par se substituer Ă  la France. Le peuple de la RĂ©publique des LumiĂšres ne sera plus le peuple français mais le peuple jacobin. » Adrien ABAUZIT, /La France divisĂ©e contre elle-mĂȘme/, Éditions Altitude, Paris, 2017. p. 79 L’épuration prĂ©sente tous les signes d’une rĂ©volution changement de paradigme idĂ©ologique, liquidation d’une classe sociale, renouvellement de la classe politique, destruction des institutions existantes. Et si l’épuration est une rĂ©volution, Charles de Gaulle, par son action acharnĂ©e, financĂ©e par des avances de fonds du TrĂ©sor britannique, est son duc d’OrlĂ©ans. La rĂ©volution de 1944, Ă  l’instar de celle de 1789, a injectĂ© dans les veines de la France une nouvelle dose de LumiĂšres. Cette nouvelle perfusion a permis de briser les derniĂšres digues d’opposition Ă  l’Antifrance qui restaient dans la sociĂ©tĂ© française. 1944 est un 1789-bis. 1944 renforce le mal distillĂ© par la RĂ©volution française, si bien qu’en 1945, la RĂ©publique des LumiĂšres, dĂ©barrassĂ©e des forces contre-rĂ©volutionnaires est plus puissante que jamais. » Adrien ABAUZIT, /La France divisĂ©e contre elle-mĂȘme/, Éditions Altitude, Paris, 2007. p. 180 –Un extrait de la Partie II, Chapitre II “GenĂšse et portrait de la nouvelle opinion publique”
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