Certains(y compris la Cour de cassation) visent les articles L. 145-1 et suivants du code de commerce. Toutefois, il est plus rigoureux de viser plutôt le chapitre du code de commerce. En effet, après l’article L. 145-1, on trouve l’article L. 145-5 qui justement est une dérogation au statut des baux commerciaux.
Pour qu’il y est bail commercial il faut qu’il est un fond de commerce ou artisanal, et une immatriculation du locataire du fond de commerce au Registre du commerce ou au Répertoire des métiers. Alors le statut s’applique de plein droit. Sauf si le contrat ou convention ne constitue pas un bail mais une convention d’occupation précaire, le bail est conclu dès l’entrée dans les lieux pour une durée de deux ans ou moins, alors l’exclusion ne pourra pas se prolonger et par conséquent le statut s’applique si le preneur est laissé plus longtemps dans les lieux. Pour ce qui est de la durée et du droit de renouvellement La durée du bail est de 9 ans minimum imposé au bailleur Le locataire peut donner congé à chaque période de trois car un bail peut aller de 3,6, ou 9 ans A l’expiration du bail un congé est nécessaire pour mettre fin au bail, car le locataire jouit d’un droit de renouvellement sauf si le bailleur exprime son droit de reprise. Le droit au renouvellement prend deux formes Si il y a renouvellement du bail c’est à dire qui fait suite au précèdent suivant les mêmes conditions qui peuvent être modifiés par les parties notamment concernant le prix du loyer et dont la durée sera aussi de 9 ans. Si il y a refus de renouvellement par le bailleur qui n’a pas a fournir de motif dont il doit néanmoins verser une indemnité d’éviction égale à la valeur du fonds de commerce. Le législateur a pour préoccupation le maintien de l’équilibre du contrat, il permet alors l’immixtion du juge en cas de litige Il a la possibilité de réviser le loyer en cours de contrat après 3 ans au moins cependant par le jeu de l’indexation du loyer, la révision de celui-ci varie selon le loyer initial de 25 %, autrement dit le juge doit adapter le loyer à la valeur locative. Si le locataire souhaite rajouter une nouvelle activité à son commerce, il pourra alors modifier la destination contractuelle du fonds de commerce c’est la despécialisation, il pourra notamment changer son activité par une autre en raison de la conjoncture économique on parle alors de despécialisation plénière, qui permet néanmoins au bailleur le droit de révision du loyer ou une éventuelle indemnité. Auteur Aurore JUAN – Corpo Droit Montpellier
ArticleL 3212-1, II, 2° du code de la santé publique – 08/07/2021 . Publié le 21 juillet 2021 par . Irrecevabilité. Read More. Cassation. Navigation de l’article. Article précédent Coulisses diplomatiques: la Suisse, représentante des intérêts américains en Iran. Article suivant Articles L 145-39 et L 145-15 du code de commerce (rédaction issue de la loi n°2014-626 duL’article du Code de commerce encadre les dispositions applicables aux baux commerciaux. Ainsi, il permet de connaître précisément le champ d’application de ces statuts lors de la mise en place d’une location entre un locataire et un bailleur. Quel est le champ d’application de cet article ? Et quelles sont les modifications apportées par la loi Pinel de 2014 ? 1. Le champ d’application de l’article L145-1 du Code de commerce Connaître son champ d’application permet de savoir si le contrat de bail doit être soumis au statut des baux commerciaux ou à celui du Code civil. Pour qu’un contrat soit soumis au statut des baux commerciaux, il faut que 4 conditions soient réunies. Concrètement, il faut Un contrat de bail Un objet du contrat qui porte sur un immeuble Un immeuble détenu par un propriétaire et exploité par un preneur locataire Une activité commerciale, artisanale ou industrielle ainsi qu’une inscription au Registre du Commerce et des Sociétés RCS ou au Répertoire des Métiers pour le preneur. Le contrat de bail commercial Le contrat de bail commercial est celui qui encadre les relations contractuelles entre le propriétaire et son locataire, exploitant des locaux dans le cadre de son activité professionnelle. Ce contrat doit contenir des mentions essentielles pour être valable. Il faut indiquer La durée de la location Le montant du loyer La répartition des charges entre les parties impôts, taxes Les conditions de renouvellement du contrat de bail Le montant du dépôt de garantie L’éventuelle sous-location des locaux professionnels Attention le bailleur doit aussi prévoir un état des lieux avec son locataire et un état des risques naturels et technologiques. L’immeuble du contrat de bail Les locaux principaux Le Code de commerce précise que l’application du statut des baux commerciaux s’applique aux immeubles au sein desquels le fonds est exploité. Juridiquement, l’immeuble est représenté par une construction fixée au sol. Ainsi, cette précision permet d’affirmer le fait que les bâtiments préfabriqués – déplaçables – sont exclus du champ d’application des baux commerciaux. Ces statuts s’appliquent, par contre, aux boutiques, aux entrepôts ou encore aux bureaux. À noter les terrains nus ne sont, en principe, pas concernés par les baux commerciaux, sauf s’ils possèdent des constructions exploitées à un usage commercial, industriel ou artisanal. Ces constructions doivent avoir été fabriquées avant ou après le bail article alinéa 2. Trouver un bien Les locaux accessoires Ces locaux concernent des parties que le locataire loue de manière supplémentaire place de parking, cave ou hangar. Par principe, les locaux accessoires ne sont pas intégrés au contrat de bail commercial sauf s’ils remplissent deux conditions L’utilisation du local accessoire est indispensable à l’exploitation du local principal. À noter cette condition est appréciée par les juges de manière souveraine. Ceci veut dire qu’elle est laissée à leur libre interprétation. Le local accessoire doit être détenu par le même propriétaire que le local principal. À noter la condition peut, tout de même, être remplie si le propriétaire des locaux accessoires est conscient que la location de son local est déterminante pour l’exploitation du local principal. L’exploitation du fonds de commerce Le fonds de commerce est représenté par des éléments corporels et incorporels. Son activité doit alors être commerciale, industrielle ou artisanale pour permettre l’application du bail commercial. À noter il est possible qu’un local possède plusieurs destinations habitation et commerciale. Dans ce cas, l’usage commercial l’emporte et le contrat de bail est soumis au statut des baux commerciaux. L’inscription au RCS ou au Registre des Métiers L’inscription au Registre du Commerce et des Sociétés RCS ou bien au Répertoire des métiers permet au locataire de bénéficier de la protection des baux commerciaux. Ainsi, il peut bénéficier du droit au renouvellement du bail commercial. À noter l’immatriculation doit correspondre au nom du locataire des locaux commerciaux pour être valable personne physique ou personne morale. Cette inscription doit préciser le lieu d’exercice de l’activité professionnelle et les locaux accessoires. 2. Les objectifs de la loi Pinel du 18 juin 2014 Renforcer les droits du locataire Grâce à cette modification législative, le locataire peut mettre fin à son contrat de bail tous les trois ans. De plus, il bénéficie d’un droit de préemption en cas de vente du local par le propriétaire, comme cela est le cas dans le contrat d’habitation. Ainsi, il est prioritaire pour l’achat du bien. Enfin, la révision des loyers des baux commerciaux ne s’effectue plus sur l’indice du coût de la construction ICC trop instable, mais sur l’indice des loyers commerciaux ILC ou bien sur l’indice des loyers des activités tertiaires ILAT suivant l’activité du locataire. Gagner en transparence entre les parties Pour éviter les litiges, la loi oblige les parties à établir un état des lieux lors de la prise de possession des locaux. La répartition des charges est aussi mieux encadrée entre le bailleur et le locataire afin d’éviter les incertitudes. À noter pour simplifier la résiliation du bail commercial, les parties peuvent désormais rompre leur contrat par une simple lettre recommandée avec accusé de réception, alors qu’il fallait passer auparavant par une lettre d’huissier. Attention la demande de renouvellement du bail et le retour du propriétaire des locaux doivent toujours être constitués par acte d’huissier. Ainsi, la mise en place de la loi Pinel en 2014 renforce considérablement l’encadrement des baux commerciaux en les rendant plutôt favorables aux locataires. Lesbaux commerciaux et conditions : Article L.145-1 du code de commerce Conditions : Pour qu’il y est bail commercial il faut qu’il est un fond de commerce ou artisanal, et une immatriculation du locataire du fond de commerce au Registre du
Réforme des baux commerciaux – Loi n°2014-626 du 18 juin 2014 Comme l’indique le professeur Joël MONÉGER, Loyers et copropriété, n°9, septembre 2014, p 13, la loi n°2014-626 du 18 juin 2014 modifie sensiblement les règles relatives à la durée des baux commerciaux ». Il sera exposé ci-après un bref résumé de l’article du professeur MONÉGER. Au cœur des discussions entre bailleur et preneur lors de la conclusion d’un nouveau bail commercial, se trouve la question de la durée et donc de la forme juridique de ce bail. Convention d’occupation précaire, bail dérogatoire, bail soumis au statut d’au moins 9 ans avec ou non faculté de résiliation triennale, bail indiquant une durée du bail renouvelé supérieur à 9 ans ? 1 – Définition légale de la convention d’occupation précaire Article du code de commerce Bien que consacrée par la jurisprudence, l’article du code de commerce définit dorénavant la convention d’occupation précaire, comme se caractérisant, quelle que soit sa durée, par le fait que l’occupation des lieux n’est autorisée qu’à raison de circonstances particulières indépendantes de la seule volonté des parties. » 2 – Allongement à 3 ans du régime dérogatoire des baux commerciaux de courte durée Article du code de commerce L’article du code de commerce allonge à 3 ans le régime dérogatoire des baux commerciaux de courte durée, et dispose que Les parties peuvent, lors de l’entrée dans les lieux du preneur, déroger aux dispositions du présent chapitre à la condition que la durée totale du bail ou des baux successifs ne soit pas supérieure à trois ans. » A noter que Le bailleur dispose d’un mois après l’expiration du bail pour prier le preneur de déguerpir ou pour ce dernier de quitter les lieux, sans que le preneur ne puisse opposer au bailleur la mutation du bail dérogatoire en bail statutaire. La jurisprudence de la Cour de Cassation autorisant le renouvellement de baux dérogatoires successifs semble écartée. En conclusion, on peut s’interroger sur l’intérêt pour le preneur de conclure un bail dérogatoire de 3 ans, quand la loi nouvelle permet à ce dernier, sauf exception, de résilier un nouveau bail commercial statutaire à l’issue de la période triennale. 3 – Réduction de la faculté de stipuler une durée ferme du bail commercial Article alinéas 1 et 2 du code de commerce L’article alinéa 1 et 2 du code de commerce indique que La durée du contrat de location ne peut être inférieure à neuf ans. » Toutefois, le preneur a la faculté de donner congé à l’expiration d’une période triennale ». Par conséquent, le caractère d’ordre public du droit de résiliation triennale du locataire est rétabli. Ce même article prévoit néanmoins les exceptions suivantes dans lesquelles des stipulations contraires peuvent prévoir une durée ferme supérieure à 3 ans Baux commerciaux conclus pour une durée supérieure à neuf ans, Locaux construits pour une seule utilisation », locaux monovalents, Locaux à usage exclusif de bureaux, Locaux de stockage mentionnés au 3° du III de l’article 231ter du CGI. 4 – Baux commerciaux de plus de 9 ans Article alinéa 2 du code de commerce *L’article alinéa 2 du code de commerce indique que La durée du contrat de location ne peut être inférieure à neuf ans. » Toutefois, le preneur a la faculté de donner congé à l’expiration d’une période triennale ». Les baux conclus pour une durée supérieure à neuf ans, … peuvent comporter des stipulations contraires. » En d’autres termes, la liberté contractuelle de conclure des baux commerciaux supérieurs à 9 ans est réaffirmée. *Cependant, l’article du code de commerce prévoit que la La durée du bail renouvelé est de neuf ans sauf accord des parties pour une durée plus longue. » En d’autres termes, et sauf avis contraire futur de la cour de cassation, on ne peut plus conclure des baux commerciaux supérieurs à 9 ans dès l’origine, baux de 12 ans
Codede commerce. Recherche par : Document - Numéro d'article. Table alphabétique. Sommaire . Code de commerce. PREMIÈRE PARTIE - LÉGISLATIVE (Art. L. 110-1 - Art. L. 960-4) LIVRE PREMIER - DU COMMERCE EN GÉNÉRAL (Art. L. 110-1 - Art. L. 154-1) TITRE PREMIER - DE L'ACTE DE COMMERCE (Art. L. 110-1 - Art. L. 110-4) TITRE DEUXIÈME - DES COMMERÇANTS (Art. L.